Robert Szustkowski a publié une lettre ouverte pour l'extension de la loi européenne sur le "droit à l'oubli" aux médias d'information
WARSAW, Pologne, 2 juillet 2024 /PRNewswire/ -- Dans le cadre d'une démarche historique visant à renforcer les droits individuels au sein de l'Union européenne, M. Robert Szustkowski a publié la lettre ouverte à la Commission européenne, plaidant en faveur de l'élargissement de la loi de l'UE sur le "droit à l'oubli". Cette proposition vise à classer les médias d'information comme des contrôleurs de données responsables de la gestion des informations personnelles, un changement qui pourrait transformer la vie privée numérique et la gestion de la réputation.
S'adressant à la vice-présidente exécutive Jourova et au commissaire Reynders, M. Szustkowski souligne la nécessité d'une réglementation actualisée pour protéger les droits personnels des individus à l'ère numérique. La loi initiale sur le "droit à l'oubli", introduite par l'ancienne commissaire européenne Viviane Reding en 2012, a constitué une étape pionnière en matière de protection des données. Toutefois, compte tenu de la croissance rapide du partage d'informations numériques, M. Szustkowski demande l'extension de la loi aux médias d'information.
L'objectif principal de l'initiative de M. Szustkowski est de mettre en place des procédures pour protéger la Communauté de l'Union européenne contre la désinformation en donnant aux individus des outils supplémentaires pour protéger leur image.
M. Szustkowski s'appuie sur sa propre expérience en tant que victime d'un "lynchage" médiatique permanent en Pologne qui ternit sa réputation, malgré de multiples décisions de justice en sa faveur. Ces attaques incessantes mettent en évidence une lacune importante dans la réglementation actuelle, où les médias se cachent souvent derrière des revendications d'indépendance éditoriale et de liberté de la presse pour justifier la publication d'articles diffamatoires.
M. Szustkowski prône le respect de la protection des droits de la personne et de la liberté d'expression, estimant que les individus devraient avoir le droit de retirer des médias les informations fausses, non documentées ou non pertinentes qui nuisent à leur réputation. Pour ce faire, les médias pourraient être classés dans la catégorie des contrôleurs de données, ce qui les rendrait responsables de l'exactitude et de la rectification des informations liées aux données à caractère personnel qu'ils publient. En outre, l'initiative demande à la Commission européenne d'établir des lignes directrices claires pour les éditeurs de médias, y compris la responsabilité juridique en cas d'infraction à la directive. À cet égard, les médias devraient établir des règles documentées pour l'approbation des articles sensibles afin de garantir l'exactitude des informations et d'éviter de porter atteinte à la réputation des personnes. Enfin, les informations sur les violations de données à caractère personnel devraient être largement diffusées, afin de sensibiliser le public et de garantir la responsabilité des médias.
L'extension de la loi sur le "droit à l'oubli" aux médias est essentielle pour créer des outils permettant de protéger la réputation des citoyens de l'UE et de prévenir la désinformation dans toute l'Union européenne, déclare M. Szustkowski.
Lettre ouverte : https://szustkowski.ch/en/open-letter-to-the-european-commission/
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