Une nouvelle enquête majeure présentée au congrès de l'EADV révèle que le mythe du bronzage « sain » persiste malgré les mises en garde contre le cancer et le vieillissement de la peau
Selon une nouvelle étude présentée aujourd'hui au 31e congrès de l'European Academy of Dermatology and Venereology (EADV), huit Européens sur dix estiment que le bronzage est attrayant et presque autant (73 %) le considèrent comme sain.
MILAN, 8 septembre 2022 /PRNewswire/ -- Et ce, malgré des décennies de campagnes de sensibilisation qui ont fait le rapprochement entre une trop grande exposition au soleil, et le cancer et le vieillissement de la peau dans de nombreux pays.
Les résultats d'une enquête menée par les laboratoires La Roche-Posay et IPSOS auprès de 17 000 personnes de 17 pays, dont 6 000 au Royaume-Uni, en Allemagne, en France, en Espagne, en Italie et en Russie, ont révélé que le « bronzage sain » et d'autres mythes sur la sécurité solaire sont encore très présents en Europe et dans d'autres pays.
Parmi les autres mythes, citons la croyance que la protection solaire n'est pas nécessaire par temps nuageux et que l'on n'a pas besoin de crème solaire si l'on est déjà bronzé.
Les personnes interrogées originaires de pays non européens, notamment d'Amérique du Nord et du Sud, d'Afrique, d'Océanie et d'Asie, étaient légèrement moins enthousiastes à l'égard du bronzage que les Européens. 67 % d'entre elles estiment que le bronzage est attrayant et 59 % qu'il est bon pour la santé.
Bien que 92 % des Européens soient conscients des risques de vieillissement de la peau liés au soleil (86 % hors d'Europe), 84 % d'entre eux admettent ne pas se protéger toute l'année (79% hors d'Europe).
Le chercheur principal, le professeur Thierry Passeron, a déclaré : « Cette recherche montre à quel point le mythe du bronzage "sain" est ancré, même chez ceux qui ont déjà subi des dommages dus au soleil ou développé un cancer de la peau. »
« Nous devons faire prendre conscience des dommages causés aux cellules de la peau avec l'exposition au soleil, qui peuvent entraîner le photovieillissement et le cancer de la peau. C'est particulièrement important en Europe, où la protection solaire semble la plus inadéquate par rapport aux autres pays », a ajouté le professeur Thierry Passeron.
L'enquête a également révélé que seuls 56 % des Européens savent que la protection solaire est utile lorsque le temps est couvert (contre 64 % hors d'Europe), et qu'un Européen sur quatre (24 %) pense qu'il n'est pas dangereux de sortir sans protection solaire lorsqu'il est déjà bronzé (contre 21 % hors d'Europe).
Seul un Européen sur dix (10 %) a déclaré utiliser régulièrement ou souvent toutes les formes de protection solaire, telles que l'application d'une crème solaire, le fait de rester à l'ombre, le port d'un chapeau et de vêtements de protection tout au long de l'année, contre 14 % dans le reste du monde.
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