L'Azerbaïdjan déterminé à boycotter la prochaine session Euronest en Arménie
BAKOU, Azerbaïdjan, September 22, 2014 /PRNewswire/ --
L'Azerbaïdjan a signalé que le pays allait boycotter la quatrième session ordinaire de l'Assemblée parlementaire Euronest qui aura lieu dans la capitale arménienne au premier trimestre de l'année prochaine.
Selon Elkhan Suleymanov, président de la délégation azerbaïdjanaise auprès de l'Assemblée parlementaire Euronest, cette décision de rester à l'écart de la réunion d'Erevan est motivée par trois raisons : l'occupation continue du Haut-Karabagh et des régions environnantes par l'Arménie, le mauvais état du réservoir de Sarsang et le blocus dont continue de souffrir le territoire de Nakhchivan.
« La délégation azerbaïdjanaise réaffirme une fois encore son objection à la tenue de sessions plénières, de réunions du bureau et de commissions de l'Assemblée parlementaire Euronest en Arménie et refuse d'assister à ces sessions et réunions », a-t-il indiqué dans une lettre adressée aux coprésidents d'Euronest.
Elkhan Suleymanov, qui mène campagne en faveur de tous ceux qui sont impactés par l'occupation arménienne, a déclaré qu'il était inconcevable qu'il puisse se rendre à Erevan, en tant que responsable de la délégation azerbaïdjanaise auprès de l'Assemblée parlementaire Euronest, alors qu'un grand nombre de ses concitoyens continuent de souffrir.
« L'occupation arménienne a entraîné le déplacement d'un million de personnes dont la souffrance ne cessera qu'avec la fin de l'occupation », a-t-il déclaré.
Malgré les résolutions adoptées par le Conseil de sécurité des Nations unies, l'Assemblée parlementaire du Conseil de l'Europe, l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE) et le Parlement européen, l'Arménie continue d'occuper 20 % du territoire azerbaïdjanais.
M. Suleymanov ajoute que l'ensemble des organismes internationaux, au nombre desquels l'Assemblée parlementaire Euronest, devraient demander à Erevan de répondre de son incapacité à se conformer à ces résolutions plutôt que de faire à la capitale arménienne l'honneur d'une visite en 2015.
Il estime en outre que l'idée même d'organiser une session à Erevan confirme que la communauté internationale a tourné le dos à ce conflit dit « oublié » qui a refait surface cet été lorsque les troupes arméniennes ont enfreint le cessez-le-feu, faisant des dizaines de victimes.
M. Suleymanov a fait état de la situation désespérée dans laquelle se trouvent les près de 400 000 personnes vivant en aval du réservoir délabré de Sarsang qui exige des travaux de maintenance essentiels qu'interdit l'Arménie et qui menace aujourd'hui de s'effondrer, et de la souffrance des personnes résidant dans l'enclave de Nakhchivan, coupées du reste de leur pays par le blocus arménien.
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