La recherche de Caris Life Sciences donne des aperçus cliniques essentiels sur les cibles immunothérapeutiques pour une large gamme de cancers
-- Les présentations faites à la réunion de l'ASCO mettent en lumière l'expression des biomarqueurs PD-1 et PD-L1 liés à la réponse à de nouveaux agents immunothérapeutiques pour le traitement du cancer colorectal, du cancer du sein triple négatif et du carcinome métaplasique du sein
IRVING, Texas, 10 juin 2014 /PRNewswire/ -- Caris Life Sciences®, une entreprise leader dans le domaine de la science biologique qui se consacre à concrétiser le potentiel de la médecine de précision, a annoncé aujourd'hui la présentation de données provenant de plusieurs études dans lesquelles Caris Molecular Intelligence™, le service complet de profilage tumoral de Caris, a été utilisé pour identifier des biomarqueurs de réponse à de nouvelles catégories d'agents immunothérapeutiques. Les données, présentées la semaine dernière lors de la 50e réunion annuelle de la Société américaine de cancérologie clinique (American Society of Clinical Oncology – ASCO) à Chicago, Illinois, ont mis en lumière les potentielles cibles immunothérapeutiques pour un large éventail de tumeurs malignes, dont le cancer colorectal, le cancer du sein triple négatif (CSTPN) et le carcinome métaplasique du sein.
« Alors que le domaine de l'immunothérapie continue d'évoluer, Caris comprend l'importance de l'identification des patients susceptibles de répondre à des nouvelles catégories d'agents immunothérapeutiques qui sont étudiés et développés, comme en témoigne l'intégration de nos tests de routine PD-1 et PD-L1 de Caris Molecular Intelligence™ », a commenté Sandeep K. Reddy, MD, directeur médical de Caris Life Sciences. « Les protéines PD-1 et PD-L1 ne pouvant pas être trouvées par la seule analyse de l'ADN, l'identification et la caractérisation de nouvelles cibles concrètes grâce à l'utilisation d'un profilage moléculaire multi-technologique sont essentielles pour améliorer notre compréhension de ces marqueurs de réponse à l'immunothérapie. Pour les médecins traitants, cette analyse complète augmente potentiellement les options de traitement pour une large gamme et un plus grand nombre de patients atteints de différents types de cancer. »
Les PD-1 et PD-L1 dans le cancer colorectal
Dans une présentation par affiches faite la semaine dernière, une équipe dirigée par Zoran Gatalica, MD, Docteur ès Sciences, directeur médical exécutif de Caris Life Sciences, a exposé des données qui démontrent la valeur de Caris Molecular Intelligence™ comme moyen de caractérisation complète des tumeurs colorectales. Les données soulignent particulièrement l'importance de la protéine-1 de mort cellulaire programmée (PD-1) et de son ligand, la PD-L1, comme marqueurs de réponse potentielle à de nouveaux inhibiteurs des checkpoints immunologiques chez des patients atteints de cancer colorectal (CCR) avec instabilité des microsatellites (IMS). Les microsatellites sont de courtes séquences répétitives d'ADN ; l'instabilité des microsatellites, détectée par des tests basés sur une réaction en chaîne par polymérase (PCR) qui révèlent les microsatellites mutés, est le résultat des mécanismes de réparation des mésappariements (réparation M.R.) de l'ADN altéré, (c'est-à-dire lorsque les erreurs d'ADN qui se produisent spontanément lors de la réplication de l'ADN ne sont pas corrigées).
Le Dr Gatalica et ses confrères ont profilé 87 cas de cancers colorectaux par la présence de cellules exprimant les PD-1 et PD-L1, de protéines de réparation M.R., d'ADN-IMS et de séquences de gènes de cancer choisies (détectées par un séquençage de prochaine génération [NGS]). Ils ont détecté des lymphocytes intra-épithéliaux positifs à la PD-1 (PD-1 + LIE) dans 77% des cancers colorectaux IMS-H et dans 38% des cancers colorectaux à microsatellites stables (SMS). De même, la proportion de PD-L1 + CCR était significativement plus élevée dans les groupes de IMS-H que dans les groupes SMS, (38 % vs 13 %, p = 0,02), bien que l'expression de la PD-L1 dans les cellules cancéreuses ait été décrite comme « inégale » dans la plupart des cas. L'expression conjointe des cellules cancéreuses PD-1 + LIE et PD-L1 a été observée dans 30% des cancers colorectaux IMS-H et dans 5 % des cancers SMS (p = 0,008).
« Les médicaments inhibiteurs des checkpoints immunologiques interrompent les interactions entre les lymphocytes immunomodulateurs positifs à la PD-1 et le ligand PD-L1 qui exprime le cancer, conduisant ainsi à une réduction de la tumeur et au contrôle de la maladie », a souligné le Dr Gatalica. « Les cliniciens qui envisagent d'initier un traitement des checkpoints immunologiques devraient donc vérifier la présence des lymphocytes PD-1 et l'expression des cellules spécifiques au cancer PD-L1, en tant qu'indicateurs pour administrer ces agents aux patients adéquats. »
Le Dr Gatalica a signalé que ses résultats sont similaires à ceux d'une étude de phase II portant sur les anticorps PD-1 chez des patients présentant des tumeurs IMS, et qui a été menée à la Faculté de médecine de l'Université Johns Hopkins, et que plus de cinq essais cliniques PD-1 / PD-L1 sont en cours, même si les données sont jusqu'à présent exploratoires et qu'il est trop tôt pour en parler. « Les marqueurs PD-1 et PD-L1 n'atteignent pas le même niveau dans tous les types de cancer, ce qui signifie que l'efficacité des agents immunomodulateurs anti PD-1 peut dépendre des niveaux d'élévation spécifiques », a-t-il averti. « Par ailleurs, les immunothérapies ne sont pas appropriées pour chaque tumeur solide ; certaines tumeurs ne sont pas associées à ces réponses immunitaires spécifiques. Il faudrait toutefois évaluer l'état des PD-1 / PD-L1 avant de se lancer dans l'inscription de l'essai clinique, puisque cette analyse peut donner des informations significatives sur le processus de recrutement des patients, et qu'elle peut se faire facilement et à peu de frais par le biais de tests d'immunohistochimie sur des normes de référence. »
Vous pouvez lire l'étude sur : http://www.carislifesciences.com/media/pdf/Programmed-death-1-(PD-1)-lymphocytes-and-ligand-(PD-L1)-in-colorectal-cancer-and-their-relationship-to-microsatellite-instability_ASCO2014-Gatalica.pdf
La PD-L1 et autres nouveaux biomarqueurs dans le cancer du sein triple négatif
Une présentation orale à part a mis l'accent sur l'expression de la PD-L1 et d'autres biomarqueurs immunothérapeutiques dans le CSTPN, une forme agressive de cancer du sein dans laquelle les cellules cancéreuses manquent de récepteurs des œstrogènes (ER), de récepteurs de la progestérone (PR), et de grandes quantités de la protéine HER2/neu. Cette recherche a révélé comment l'expression des cibles immunothérapeutiques standards dans la population CSTPN suggère que les traitements ciblés sur l'immunothérapie peuvent être efficaces chez certaines patientes. Ces résultats sont considérés comme particulièrement opportuns, compte tenu de l'intérêt croissant suscité par l'immunothérapie comme option thérapeutique potentielle dans le CSTPN et d'autres types de tumeurs. Dans le cadre de l'étude, 511 échantillons de CSTPN ont subi le profilage moléculaire multiplateforme de Caris Molecular Intelligence, qui comprenait l'expression du génome entier de l'ARN messager (ARNm), l'expression de la protéine par immunohistochimie (IHC), les variations du nombre des copies du gène par hybridation in situ (HIS) et le séquençage des gènes. Les chercheurs, dirigés par Barbara Pockaj, MD, de la Mayo Clinic à Phoenix, Arizona, ont rapporté une corrélation inverse entre PD-L1 et BRCA1, ce qui suggère que certaines patientes atteintes du CSTPN peuvent bénéficier d'une combinaison des agents immunothérapeutiques et d'agents dérivés du platine ou d'inhibiteurs de la PARP. En outre, les patientes atteintes du cancer du sein quadruple-négatif (c'est-à-dire manquant de la protéine RA ainsi que des ER, des PR et de la protéine HER-2) ont été identifiées comme une autre population pouvant bénéficier d'agents immunothérapeutiques. En particulier, les patientes de CSTPN présentant un récepteur d'androgène (RA) négatif peuvent bénéficier d'un traitement visant à inhiber l'activité des molécules telles que la PD-L1, l'antigène-4 associé au lymphocyte cytotoxique (CTLA-4) et l'indoléamine 2,3-dioxygénase 1 (IDO-1).
Vous pouvez lire l'étude sur : http://www.carislifesciences.com/media/pdf/Expression-of-Novel-Immunotherapeutic-Targets-in-Triple-Negative-Breast-Cancer-ASCO2014-Pockaj-Basu.pdf
Altérations génomiques et protéiques dans le CSTPN et le carcinome métaplasique du sein
Au cours d'une remarquable présentation par affiches faite le lundi 2 juin, Joyce O'Shaughnessy, MD, de Texas Oncology et Baylor Charles A. du Sammons Cancer Center ont exposé les résultats d'une comparaison des profils d'expression génomique et protéique de patientes atteintes du CSTPN et de celles atteintes du carcinome métaplasique du sein (CMS), un sous-type rare (moins de 1 %) de cancer du sein généralement négatif aux ER, PR et HER2, avec un profil d'expression génique bas en claudine (CLDN). Sur les 2 000 cas de CSTPN recensés sur 50 états et de 59 pays inclus dans l'analyse depuis 2009, 126 se sont avérés être des cancers du sein triple négatif métaplasiques Le Dr O'Shaughnessy et ses confrères ont utilisé une approche multiplateforme qui comprenait le séquençage (par méthode de Sanger ou séquençage de prochaine génération), l'expression de la protéine par immunohistochimie (IHC) et / ou l'amplification génique (hybridation chromogénique ou fluorescente in situ [CISH / FISH]), pour détecter plusieurs différences notables entre les deux sous-types de cancer du sein. Bien qu'il y ait encore moins d'options de traitement homologué pour les patientes atteintes de CMS que pour celles atteintes du CSTPN, 97 pour cent des cas de CMS présentaient des modifications cliniquement pertinentes, 84 pour cent desquelles étant basées sur les changements de l'expression protéique ou sur la seule augmentation du nombre de gènes, sans que l'on identifie des mutations de gènes. Par ailleurs, plus de la moitié des cas de CMS présentaient des modifications et / ou la perte du PTEN dans la voie PI3K, un domaine dans lequel plusieurs traitements expérimentaux sont à l'étude dans le cadre d'essais cliniques. Dans un petit sous-ensemble des cas évalués pour les niveaux de protéines PD-1 / PD-L1, tous présentaient une surexpression, ce qui suggère que les agents immunomodulateurs des PD-1/PD-L1 pourraient s'avérer efficaces.
Vous pouvez lire l'étude sur : http://www.carislifesciences.com/media/pdf/Genomic-and-Protein-Alterations-in-126-Triple-Negative-(TN)-Metaplastic-Breast-Cancers_ASCO2014_OShaughnessy-Millis.pdf
À propos de Caris Molecular Intelligence™
Caris Molecular Intelligence™, principal service de profilage moléculaire du cancer sur le marché, permet aux cancérologues de pratiquer de meilleurs traitements en offrant aux patients les options de traitements à plus grand potentiel. Ce service a été utilisé par plus de 6 000 cancérologues afin d'élaborer des programmes de traitement individualisés et exploitables destinés à plus de 60 000 patients atteints d'un cancer dans 59 pays. Caris Molecular Intelligence intègre les dernières données de biologie moléculaire pertinentes - à savoir la combinaison des gènes, protéines, voies moléculaires et caractéristiques uniques du patient - à partir d'études cliniques sur le cancer et la biologie du cancer qui identifient les associations médicamenteuses les plus acceptables sur le plan clinique agréées par l'Agence américaine des produits alimentaires et des médicaments (la « FDA ») ou qui sont en phase d'essais cliniques aux États-Unis. Au-delà de la simple analyse d'ADN, Caris Molecular Intelligence évalue tous les composants biologiques pertinents tels que l'ARN, l'expression protéique et les niveaux d'amplification génique, afin de fournir aux cancérologues la plupart des options de traitement possibles pour leurs patients. Actuellement, Caris peut identifier une orientation thérapeutique à hauteur de 51 associations médicamenteuses, un chiffre qui dépasse largement les 19 associations pouvant être identifiées à l'aide du seul séquençage de prochaine génération. Cette orientation thérapeutique est délivrée par voie électronique au médecin prescripteur dans un rapport facile à lire qui permet le développement de programmes de traitement sur mesure. Pour en savoir plus sur Caris Molecular Intelligence, veuillez visiter www.carismolecularintelligence.com.
À propos de Caris Life Sciences
Caris Life Sciences est une entreprise leader dans le domaine de la science biologique, qui se consacre à concrétiser le potentiel de la médecine de précision. Caris Molecular Intelligence™, le premier et plus important service de profilage des tumeurs du secteur, fournit aux cancérologues les options de traitement présentant le meilleur potentiel d'utilisation clinique qui sont disponibles à ce jour pour personnaliser les soins. Utilisant tout un éventail de technologies avancées et pertinentes d'un point de vue clinique qui évaluent tous les composants biologiques appropriés du cancer d'un patient, Caris Molecular Intelligence corrèle les données moléculaires générées par la tumeur avec les associations biomarqueur / médicament issues de la documentation clinique sur le cancer. La société développe également une série de tests sanguins fondés sur sa plateforme exclusive Carisome® TOP™, une technologie révolutionnaire de bilans sanguins destinée au diagnostic, au pronostic et à la théranostique du cancer et d'autres pathologies complexes. Établie à Irving, au Texas, Caris Life Sciences propose ses services aux États-Unis, en Europe, en Australie et sur d'autres marchés internationaux. Pour en savoir plus, veuillez visiter www.carislifesciences.com.
WANT YOUR COMPANY'S NEWS FEATURED ON PRNEWSWIRE.COM?
Newsrooms &
Influencers
Digital Media
Outlets
Journalists
Opted In
Share this article