Fondation pour un monde sans tabac - De nouvelles données indiquent qu’en France, 72 % des fumeurs et fumeuses ont essayé d’arrêter sans y parvenir
NEW YORK, May 31, 2018 /PRNewswire/ --
En cette Journée mondiale sans tabac, la Fondation pour un monde sans tabac s'engage dans la recherche novatrice, qui vise à aider davantage le milliard de fumeuses et de fumeurs à travers le monde à arrêter de fumer ou à consommer des produits moins nocifs
Malgré le fait qu'en France, neuf fumeurs sur dix soient sensibilisés aux dangers du tabac, 72 % ont échoué dans leurs tentatives d'arrêter, comme l'indiquent de nouvelles données publiées par la Fondation pour un monde sans tabac. Ces chiffres mettent en évidence le fait que de nouvelles options pour arrêter de fumer et réduire la nocivité s'imposent pour aider les fumeurs à vivre plus longtemps et plus sainement.
« Les données confirment ce que nous savons depuis des décennies : un grand nombre de fumeurs souhaite arrêter sans y parvenir », a déclaré Derek Yach, président de la Fondation pour un monde sans tabac, qui s'est personnellement impliqué dans l'élaboration du traité international sur la lutte antitabac, la Convention-cadre pour la lutte antitabac (CCLAT), et a occupé le poste de directeur général responsable des maladies non transmissibles et de la santé mentale à l'Organisation mondiale de la santé.
Ces nouvelles données permettent d'envisager les défis que pose l'élaboration d'une approche universelle de la désaccoutumance au tabac à travers le monde. Les choses sont claires : les fumeurs sacrifient leur bien-être physique et économique pour le tabac, même si un grand nombre d'entre eux souhaitent arrêter de fumer.
« Depuis deux ans que le Royal College of Physicians britannique a conclu que » la réduction de la nocivité présente un énorme potentiel pour éviter les décès et les handicaps liés à la consommation de tabac', nous continuons largement à ignorer le fait qu'un grand nombre de fumeurs ne veulent pas arrêter, trouvent du plaisir à fumer et, dans l'ensemble, n'ont pas conscience du fait que la nicotine n'est pas ce qui nuit à leur santé. Les avances dans le domaine de la réduction de la nocivité posent littéralement une question de vie ou de mort pour ces personnes », a ajouté Derek Yach.
La Fondation adopte actuellement une nouvelle approche pour aider les fumeurs à cesser de fumer ou à réduire les risques pour leur santé. Elle écoute les fumeurs et envisage avec leur regard les défis auxquels ils sont confrontés dans leurs tentatives d'arrêt. La Fondation s'est engagée à financer un ordre du jour de recherche qui met la priorité sur de nouvelles méthodes de réduction de la nocivité et de désaccoutumance au tabac afin d'atteindre les objectifs de la CCLAT, tout en répondant efficacement aux besoins comportementaux et sanitaires des fumeurs qui ont du mal à arrêter.
Les résultats pour la France incluent également :
- 92 % des fumeurs indiquent être « bien informés » en ce qui concerne les répercussions du tabagisme sur la santé ;
- 72 % des fumeurs indiquent avoir l'intention d'arrêter ;
- 64 % des fumeurs qui ont essayé d'arrêter, indiquent avoir besoin d'aide pour le faire ;
- 44 % des fumeurs pensent à tort que la nicotine provoque le cancer du poumon.
Même en France, pays dans lequel les efforts pour arrêter de fumer sont partiellement fructueux, 12 millions de personnes continuent à mettre leur santé en danger en consommant quotidiennement du tabac brûlé. Les progrès pour mettre fin au tabagisme sont lents. Malgré l'augmentation des taxes sur les cigarettes et l'interdiction de fumer dans les lieux publics, le taux de tabagisme chez les jeunes femmes en France demeure obstinément élevé (29,6 %). Ce chiffre suggère que les mesures actuelles pour diminuer le tabagisme ne suffisent pas et que les besoins des fumeurs qui souhaitent arrêter de fumer ou réduire la nocivité ne sont pas pris en considération.
« Alors que nous célébrons la 30[e] Journée mondiale sans tabac, je suis fier que la Fondation pour un monde sans tabac soit solidaire des fumeurs et des fumeuses pour les aider à briser leur dépendance. Comme le démontre la situation en France, des progrès importants ont été accomplis en matière d'abstinence tabagique, mais il reste un travail énorme à faire », a poursuivi Derek Yach.
La Fondation pour un monde sans tabac va financer la recherche novatrice pour découvrir de nouveaux outils pour arrêter de fumer, réduire la nocivité et ainsi, sauver des vies supplémentaires.
À PROPOS DE LA FONDATION POUR UN MONDE SANS TABAC
La Fondation pour un monde sans tabac est une organisation indépendante à but non lucratif, créée pour accélérer les efforts mondiaux et réduire les répercussions du tabagisme sur la santé et les décès. La Fondation s'est fixé pour objectif ultime l'éradication du tabagisme à travers le monde avant le passage d'une génération. La Fondation concentre ses efforts pour tirer les leçons de la recherche existante, identifier les lacunes dans les connaissances et financer de nouvelles recherches, afin de trouver des réponses concernant les stratégies les plus efficaces pour la désaccoutumance au tabac et la réduction de la nocivité. Elle œuvre également pour que les populations vulnérables affectées par cette transformation, en particulier les petits cultivateurs de tabac, bénéficient d'une transition vers d'autres moyens de subsistance pérennes.
Avec un milliard de fumeurs à travers le monde et un milliard de décès dus au tabagisme (prévisions sur un siècle), la tâche de la Fondation est urgente. La Fondation va financer la recherche et soutenir les initiatives collaboratives pour accélérer les progrès vers la réduction de la nocivité et des décès dus au tabagisme à travers le monde.
À PROPOS DU DOCTEUR DEREK YACH
Le docteur Derek Yach, expert international sur les questions sanitaires et défenseur de l'antitabagisme depuis plus de 30 ans, préside la Fondation pour un monde sans tabac. Depuis le début de sa carrière, il soutient sans relâche et dirige l'élaboration de politiques et la recherche sur la cessation tabagique. Il est en outre un ardent promoteur des politiques de réduction de la nocivité et a appelé, dès 2005, à lui accorder une importance accrue. Avocat infatigable et passionné de la promotion de la santé et de la prévention des maladies, son implication dans la Fondation pour un monde sans tabac s'inscrit logiquement dans sa carrière.
Le docteur Derek Yach a été directeur de cabinet et directeur général responsable des maladies non transmissibles et de la santé mentale à l'Organisation mondiale de la santé (OMS), fonctions qui lui ont permis de s'impliquer fortement dans l'élaboration du traité international sur la lutte antitabac, la Convention-cadre pour la lutte antitabac.
Contact:
Maria Alvarado-Behl
[email protected]
Tel: : +44-207-319-7650
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