Cancer du sein métastatique de nouvelles données montrent que, l'efficacité des traitements diminue après chaque ligne de traitement
HATFIELD, Angleterre, October 6, 2016 /PRNewswire/ --
COMMUNIQUÉ DE PRESSE DESTINÉ AUX MÉDIAS EUROPÉENS UNIQUEMENT : NE CONCERNE PAS LES JOURNALISTES AUTRICHIENS/SUISSES
Les données présentées au congrès 2016 de l'ESMO (European Society for Medical Oncology)
L'efficacité des médicaments dans le traitement du cancer du sein localement avancé ou métastatique diminue progressivement après chaque cycle de traitement, selon les données présentées au congrès 2016 de l'ESMO (European Society for Medical Oncology).1 Les chercheurs ont rassemblé des données de 443 patientes originaires d'Espagne atteintes d'un cancer du sein localement avancé ou métastatique, afin d'examiner l'effet des lignes de traitement successives sur le taux de réponse objective (TRO) et le taux de contrôle de la maladie (DCR) dans chaque immunotype de tumeur. Le taux de réponse objective et le taux de bénéfice clinique ont été analysés à partir de la première ligne de traitement et jusqu'à la huitième ligne. À chaque nouvelle ligne de traitement, des déclins graduels corrélés du TRO et du DCR ont été observés, quelque soit le traitement choisi.1
Les patientes présentant tous les immunotypes ont continué de montrer une réponse cliniquement significative au traitement1 en première et deuxième ligne respectivement, (HER2- / HR+ 40,6 - 10,7, Triple négatif 40,3 - 17,7, HER2+ / HR+ 37,9 - 41,3, HER2+ / HR- 49,1 - 38,2). Après plusieurs lignes de traitement successives, des résultats particulièrement péjoratifs ont été observés chez les patientes atteintes d'un cancer du sein triple négatif avec une perte complète de la réponse au traitement dès la troisième ligne, contre 21,8 % pour les patientes atteintes d'un cancer du sein HER2- / HR+, 24,3 % pour HER2+ / HR+ et 30,8 % pour HER2+ / HR+. Lorsque la huitième ligne de traitement était atteinte, seules des patientes ayant des cancers du sein HER2- / HR+ ou HER2+ / HR+ ont répondu au traitement (16,7 % et 0,3 %, respectivement).
« Cette étude montre que les femmes atteintes de cancer du sein métastatique sont susceptibles de mieux répondre à un traitement lorsque celui-ci est administré dans les lignes de traitement précoces. Il est donc essentiel que les cliniciens privilégient les médicaments les plus actifs dans les lignes de traitement précoces où ils ont de meilleures chances de donner lieu à des bénéfices cliniques durables », a commenté Javier Cortes, médecin spécialiste du service d'oncologie à l'hôpital Ramón y Cajal, à Madrid, en Espagne.
Une autre étude présentée à l'ESMO a examiné la tolérance de l'éribuline au cours des chimiothérapies de troisième ligne chez des femmes atteintes de cancer du sein HER2-négatif, métastatique ou localement avancé (n = 59).2 Le critère d'évaluation principal de l'étude était la sécurité d'emploi et les critères d'évaluation secondaires comprenaient le taux de bénéfice clinique, la survie globale à un an et la survie sans progression. Les événements indésirables hématologiques de grade 3 ou 4 étaient la neutropénie fébrile (n = 3 ; 5 %) et la neutropénie (n = 2 ; 3 %). Les événements indésirables non hématologiques de grade 3-4 les plus fréquents étaient l'alopécie (n = 3 ; 5%) et l'asthénie (n = 2 ; 3 %). Un bénéfice clinique a été observé chez 56 % des patientes (n = 32), la survie sans progression médiane était de 4,03 mois (IC à 95 % ; 3,07 - 5,93) et 77,8 % des patientes étaient encore en vie après vingt mois (n = 44).2
L'éribuline est indiquée dans le traitement des femmes atteintes de cancer du sein localement avancé ou métastatique, ayant progressé après au moins un protocole de chimiothérapie pour stade avancé de la maladie.3 Les thérapies antérieures auraient dû comprendre une anthracycline et un taxane dans le cas d'un traitement métastatique ou adjuvant sauf si ces traitements n'étaient pas adaptés aux patientes.
Un essai multicentrique de phase II à un seul bras (MERIBEL), a évalué l'éribuline en tant que traitement de première ligne dans le cancer du sein résistant aux taxanes métastatique HER2-.4 Chez un groupe de patientes avec un pronostic défavorable (n = 53), le temps médian jusqu'à progression (TTP) a été de 4,1 mois (IC à 95 % ; 3,2 - 6,2) et le taux à un an du TTP a été de 16,2 % (IC à 95 % ; 7 - 37,5). La survie globale (SG) à un an était de 68,3 % (IC à 95 % ; 56,5 - 82,5) et la SG médiane n'a pas été atteinte. Le taux de réponse objective était de 20,8 % (IC à 95 % ; 9,8 - 31,7) et le taux de bénéfice clinique de 26,4 % (IC à 95 % ; 14,5 - 38,3). Les événements indésirables de grade 3-4 les plus fréquents étaient respectivement les suivants : neutropénie (18,9 % et 17,0 %), anémie (3,8 % et 0 %), neuropathie périphérique (5,7 % et 0 %) et asthénie (5,7 %). Un patient a présenté une neutropénie fébrile.4
Les données présentées lors du congrès 2016 de l'ESMO relatives aux analyses d'un sous-groupe pré-planifié pour l'étude 309 sur des patients (n = 309) ayant des léiomyosarcomes avancés confirmés par analyse histologique no'nt pas montré de difference en termes d'activité entre la dacarbazine et l'éribuline.5 La survie médiane globale était de 12,7 mois pour l'éribuline et de 13,0 mois pour la dacarbazine (HR = 0,93 [IC à 95 % ; 0,71 - 1,20]). L'étude 309 est une étude randomisée de phase III qui compare l'efficacité et l'innocuité de l'éribuline et de la dacarbazine pour les sarcomes des tissus mous (liposarcomes et léiomyosarcomes) sur 452 patients (âgés de 18 ans et plus).6
Les résultats publiés de l'étude 309 montrent une amélioration de la survie médiane globale de 2,6 mois (13,5 mois contre 11,5 mois) pour les patients atteints de léiomyosarcomes ou liposarcomes traités avec l'éribuline par rapport à la dacarbazine (HR = 0,768, IC à 95 % ; 0,618 - 0,954 ; P = 0,017).6 Un sous-groupe de patientes avec des liposarcomes non résécables avancés ou métastatiques traités avec l'éribuline ont présenté une survie médiane globale de 7,2 mois plus longue que celles traitées avec la dacarbazine (15,6 mois contre une survie médiane globale de 8,4 mois, HR = 0,511 ; IC à 95 % ; 0,346 - 0,753 ; P = 0,0006). Dans l'étude 309, les événements indésirables de grade 3-4 les plus fréquents (au-delà de 5 %) observés dans le bras éribuline étaient l'anémie, la leucopénie, et la neutropénie, dans le bras dacarbazine, ils étaient l'anémie, la neutropénie et la thrombocytopénie.6
En mai 2016, la Commission européenne a octroyé une extension d'indication pour l'autorisation de mise sur le marché de l'éribuline dans le traitement des patients adultes atteints de liposarcome non résécable ayant reçu un traitement préalable contenant des anthracyclines pour une maladie métastatique ou avancée (sauf contre-indications).3
« L'éribuline a démontré un avantage de survie globale pour deux types de tumeurs solides. Ces données soulignent l'importance de l'utilisation de thérapies actives lors d'un traitement précoce. Plus particulièrement, des données concrètes confirment les bénéfices de nos médicaments en situation réelle » a déclaré Gary Hendler, directeur commercial d'Eisai Oncology Business Group et PDG pour la région EMOA d'Eisai.
L'éribuline est un inhibiteur de la dynamique des microtubules, un analogue modifié structurellement de l'halichondrine B, molécule isolée à partir d'Halichondria okadai, une éponge marine. Son mode d'action est différent de celui des autres inhibiteurs de la tubuline et implique une liaison à des sites spécifiques au niveau des extrémités positives des microtubules afin d'inhiber leur croissance. Des données récentes sur la perfusion sanguine montrent que l'éribuline pourrait faciliter le remodelage de la vascularisation tumorale, et ainsi la réoxygénation des zones tumorales désoxygénées (hypoxiques).7 Un micro-environnement tumoral hypoxique a un impact significatif sur la progression et la prise en charge du cancer. Par conséquent, l'amélioration de la perfusion tumorale pourrait diminuer le pouvoir métastatique de la tumeur.8
La poursuite du développement de son portefeuille de médicaments dans le domaine de l'oncologie souligne la mission human health care (hhc) d'Eisai, engagement de la société à développer des solutions innovantes visant à prévenir, guérir et traiter certaines maladies afin de promouvoir la santé et le bien-être dans le monde. Eisai travaille dans le domaine thérapeutique de l'oncologie et s'efforce de répondre aux besoins médicaux non satisfaits des patients atteints de cancer et de leurs familles.
Notes à l'attention des rédacteurs
Cancer du sein métastatique
Chaque année en Europe, plus de 300 000 femmes sont diagnostiquées avec un cancer du sein, dont un tiers devient ensuite métastatique.9 À ce stade avancé, la maladie s'étend au-delà du sein à d'autres parties du corps.
À propos des sarcomes des tissus mous
Le terme « sarcome des tissus mous » est utilisé pour désigner collectivement diverses tumeurs malignes. Contrairement à d'autres cancers, les sarcomes des tissus mous sont souvent diagnostiqués localisés, et beaucoup peuvent être traités par une résection chirurgicale complète. Toutefois leurs taux de rechute peuvent atteindre 50 %. 10 Seulement 50 % des personnes atteintes d'un sarcome des tissus mous ont une espérance de vie post-diagnostic de 5 ans. 11 Le pronostic pour les patients atteints d'un cancer avancé est défavorable, avec une survie médiane avoisinant un an, voire moins. 12
Le léiomyosarcome est l'un des types de sarcomes les plus fréquents chez l'adulte. Ils se développent depuis les cellules des muscles lisses et peuvent apparaître partout dans le corps.13 Les liposarcomes (sarcomes adipocytaires) prolifèrent à partir des adipocytes et peuvent également apparaître en tout point du corps. À eux deux, léiomyosarcome et liposarcome représentent environ 30 % de tous les sarcomes des tissus mous.21
À propos d'Eisai Co., Ltd.
Eisai Co. Ltd. est l'un des principaux laboratoires pharmaceutiques de recherche et de développement au monde dont le siège social est au Japon. La mission de l'entreprise est de « penser d'abord aux patients et à leurs familles et augmenter les bénéfices des soins de santé », ce qu'Eisai appelle la philosophie human health care (hhc). Avec plus de 10 000 collaborateurs au sein de son réseau international de centres de R&D, de sites de production et de filiales commerciales, le groupe s'efforce de mettre en œuvre sa philosophie hhc en développant des produits innovants dans différents domaines thérapeutiques où de nombreux besoins médicaux restent insatisfaits, notamment l'oncologie et la neurologie.
En raison de son envergure mondiale, Eisai est en mesure d'étendre sa mission aux patients du monde entier, en s'appuyant sur ses investissements et sa participation à des initiatives basées sur des partenariats afin d'améliorer l'accès aux médicaments dans les pays en développement et émergents.
Pour plus d'informations sur Eisai Co. Ltd., veuillez consulter le site www.eisai.com.
Références
1 De Paz L, et al. CASCADE study: Pronounced Decline in Treatment Efficacy through the Metastatic Life of Breast Cancer Patients. European Society for Medical Oncology (ESMO) meeting 2016, Poster: 248P
2 Manso L, et al. ONSITE study: Single arm, multicentre, non-randomized open-label trial to evaluate the safety of eribulin in third line chemotherapy in patients with HER2-negative metastatic or locally advanced breast cancer previously treated with anthracyclines and taxanes. European Society of Medical Oncology (ESMO) meeting 2016, De Paz L, et al. CASCADE study: Pronounced Decline in Treatment Efficacy through the Metastatic Life of Breast Cancer Patients. European Society for Medical Oncology (ESMO) meeting 2016, Poster: 248P
3 SPC Halaven (updated November 2015). Available at: http://www.medicines.org.uk/emc/medicine/24382. Accessed October 2016
4 Ortega V, et al. MERIBEL STUDY: Single-agent Eribulin as First-Line Therapy for Taxane-Resistant HER2[-] Metastatic Breast Cancer (MBC) Patients (pts). European Society of Medical Oncology (ESMO) meeting 2016, 238P
5 Blay J, et al. Subgroup analysis of leiomyosarcoma (LMS) patients (pts) from a phase 3, open-label, randomized study of eribulin (ERI) versus dacarbazine (DTIC) in pts with advanced liposarcoma (LPS) or LMS. European Society of Medical Oncology (ESMO) meeting 2016, Poster: 1401PD
6 Schöffski P et al. Eribulin versus dacarbazine in previously treated patients with advanced liposarcoma or leiomyosarcoma: a randomised, open-label, multicentre, phase 3 trial. The Lancet. 2016
7 Kawano S, et al. Antimitotic and Non-mitotic Effects of Eribulin Mesilate in Soft Tissue Sarcoma. Anticancer Research 2016; 36; 1553-1562
8 Kevin L Bennewith and Shoukat Dedhar. Targeting hypoxic tumour cells to overcome metastasis. BMC Cancer 2011;11:504
9 World Health Organisation. Atlas of Health in Europe. 2003. World Health Organization, Regional Office of Europe, Copenhagen, Denmark.
10 Pollock R. Soft Tissue Sarcomas, a Volume in the American Cancer Society Atlas of Clinical Oncology Series. 2012
11 National Cancer Institute. Adult Soft Tissue Cancer Survival Rates. Available at: http://www.cancer.org/cancer/sarcoma-adultsofttissuecancer/detailedguide/sarcoma-adult-soft-tissue-cancer-survival-rates. Accessed October 2016
12 Fletcher C, et al. World Health Organization Classification of Tumours of Soft Tissue and Bone (4th Edition). Lyon: IARC Press, 2013
13 Cancer Research UK, Soft Tissue Sarcoma Incidence Statistics. Available at: http://www.cancerresearchuk.org/cancer-info/cancerstats/types/soft-tissue-sarcoma/incidence/.
Accessed October 2016
Septembre 2016
Eribulin-EU0197
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