La Thaïlande fait de grands progrès dans la protection du bien-être animal durant la pandémie du COVID-19
BANGKOK, 17 septembre 2020 /PRNewswire/ -- La Thaïlande, un pays qui ne tolère pas la cruauté envers les animaux, donne la priorité à des solutions et à des mesures d'accompagnement afin de répondre aux controverses concernant les allégations de cruauté envers les animaux pendant la pandémie de COVID-19. En mars 2020, l'augmentation du nombre de cas locaux de transmission de la maladie du COVID-19 en Thaïlande a contraint le gouvernement à mettre en place des mesures de confinement partiel, lesquelles ont eu des conséquences néfastes pour l'économie du pays, en particulier dans le secteur des services. Ce coup dur pour l'économie a été aggravé par des allégations de cruauté envers les animaux en Thaïlande et par les campagnes qui ont ensuite été menées dans le but d'interdire les produits thaïlandais. Ces campagnes ont touché des communautés locales qui peinaient déjà à survivre pendant la pandémie. La Thaïlande a répondu avec fermeté à ces controverses, a expliqué le ministère thaïlandais des Affaires étrangères, lorsqu'il a été rapporté que des éléphants ont souffert de la crise du tourisme et lorsque des allégations ont été formulées à propos de l'utilisation de singes dans l'industrie de la noix de coco en Thaïlande.
Les progrès sensibles réalisés par la Thaïlande dans le bien-être animal ont commencé en 2014 avec la promulgation de la loi relative à la prévention de la cruauté et en faveur du bien-être des animaux. Après l'adoption de cette loi, le département du Développement de l'élevage (DLD) a créé la division chargée du bien-être animal et du service vétérinaire. Sa tâche est de résoudre les problèmes du bien-être animal en s'appuyant sur les bureaux provinciaux du DLD dans tout le pays, ainsi que de formuler des réglementations et des consignes visant à promouvoir les normes de bien-être pour des espèces animales particulières. Par exemple, le décret relatif à la gestion du bien-être des éléphants rendu en 2014 renforce les cinq libertés du bien-être animal, et répond aux besoins physiques particuliers des éléphants. En outre, le décret relatif aux éléphants encourage les camps d'éléphants en Thaïlande à améliorer la gestion du bien-être animal afin qu'elle corresponde aux normes internationales en délivrant des certificats lorsque les conditions sont remplies.
Lorsque le secteur touristique thaïlandais a été durement touché par la pandémie du COVID-19 cette année, le DLD a été en mesure de mobiliser son réseau de bureaux provinciaux afin de résoudre le problème de pénurie alimentaire pour les éléphants en raison de l'absence de revenus touristiques. Il a pu distribuer plus de 8 tonnes d'herbe fraîche et plus de 25 tonnes de foin à des camps d'éléphants partout dans le pays, résolvant ainsi le problème en l'espace de quelques semaines. Par ailleurs, des organisations de défense du bien-être animal ont été mobilisées pour prêter main-forte au transfert provisoire des éléphants vers des sites disposant de suffisamment de nourriture.
Le DLD comprend que la coopération de tous les secteurs et du public est essentielle pour renforcer le niveau du bien-être animal. Ainsi, il a mis en place des mécanismes de plaintes visant à sensibiliser le public et à encourager sa participation dans le contrôle de la cruauté envers les animaux. Toute crainte de mauvais traitements sur des animaux peut être communiquée directement aux pouvoirs locaux ou via l'application mobile appelée « DLD 4.0 ». Toute infraction à la loi relative à la prévention de la cruauté et en faveur du bien-être des animaux est passible d'une peine d'emprisonnement pouvant atteindre deux ans ou d'une amende pouvant atteindre 40 000 bahts (1 300 dollars) ou les deux.
En outre, la Thaïlande a promulgué en 2019 la loi relative à la conservation et à la protection de la faune, laquelle qualifie le macaque d'espèce protégée. En outre, un enregistrement est obligatoire pour en posséder. Les allégations formulées plus tôt cette année par certaines organisations de défense des droits des animaux à propos de la cruauté envers les singes dans le secteur de la noix de coco en Thaïlande ont suscité chez les personnes sceptiques une volonté de connaître la vérité au sein de la société thaïlandaise. Des articles et des images censés dénoncer des actes de cruauté envers des singes ont été aussi bien choquants que difficiles à croire, dès lors que tout le monde sait que ces singes sont traités comme des membres de la famille qui ramassent des noix de coco pour vivre. De nombreuses agences locales d'informations ainsi que des médias étrangers ont mené leurs propres enquêtes. Par exemple, PPTV, ThaiPBS, MONO29 News et BBC Thai ont tous diffusé des documentaires prouvant clairement que les singes étaient uniquement utilisés lors de récoltes de noix de coco à petite échelle. Ces enquêtes ont permis de conclure que, dans le sud de la Thaïlande, les singes ont depuis toujours été dressés pour ramasser des noix de coco pour faire vivre les communautés locales. Les singes sont bien soignés et bien nourris et occupent une place importante dans les foyers, dès lors que seuls les singes en bonne santé et heureux sont en mesure de permettre aux humains de se nourrir.
« Mutual Dependence and Local Way of Life: Of Monkeys and Men by MONO29 News » : https://youtu.be/QyjC-LcgcLU
La Thai Food Processors' Association (TFPA) a également confirmé que des singes ne sont pas utilisés pour la récolte de noix de coco à une échelle industrielle. Les sociétés d'exportation ont passé des accords avec les détaillants et les fournisseurs locaux visant à garantir qu'aucun singe n'est intervenu dans leur chaîne logistique. Un système d'audit, comprenant des inspections aléatoires, a été mis en place précisément dans ce but. En outre, la TFPA collaborera avec les agences publiques afin de mettre en œuvre un système plus strict de traçabilité.
Cela montre bien que la Thaïlande ne tolérera aucune forme de cruauté envers les animaux. Cependant, la maltraitance animale peut toujours survenir à tout instant. C'est la raison pour laquelle des lois et des mécanismes ont été mis en place pour faciliter une communication rapide et la mise en œuvre immédiate de procédures. Cependant, c'est seulement lorsque toutes les parties prenantes participent pleinement que ce système fonctionne le mieux. Il est à espérer que les organisations de la société civile se montreront redevables et responsables en fournissant des indices et des faits à propos des allégations de cruauté envers les animaux afin que des mesures puissent être prises conformément à la loi et qu'il soit définitivement mis fin à toute forme possible de cruauté envers les animaux.
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