La commission électorale centrale de l'Ouzbékistan annonce des élections législatives pour octobre
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Central Election Commission of the Republic of Uzbekistan (CEC)26 juil, 2024, 12:28 GMT
Les élections législatives multipartites annoncent la poursuite du programme de réformes
TACHKENT, Ouzbékistan, 26 juillet 2024 /PRNewswire/ -- La Commission électorale centrale de la République d'Ouzbékistan (CEC) a fixé la date des élections parlementaires qui font suite au succès du référendum constitutionnel de l'année dernière. Les citoyens se rendront aux urnes le 27 octobre pour élire un total de 150 députés parlementaires et près de 6 000 membres de conseils locaux.
C'est la première fois depuis 2019 que les parlementaires doivent solliciter un nouveau mandat auprès des électeurs, et la première fois depuis le référendum constitutionnel de 2023, qui a conféré au parlement plus de pouvoirs que jamais. En outre, cette élection marque le passage d'un système exclusivement uninominal à un système majoritairement proportionnel (mixte). Cette fois, 75 des 150 députés de la Chambre législative seront élus dans des circonscriptions uninominales au scrutin majoritaire à un tour, tandis que les 75 autres seront choisis à la représentation proportionnelle, c'est-à-dire sur la base des voix attribuées aux listes des partis, avec un seuil de 7 %.
Nizamkhodjaev Zayniddin, président de la CEC, a expliqué l'importance des élections pour la confiance du public dans les processus démocratiques.
"Aujourd'hui, nos citoyens ne sont pas seulement les témoins de transformations majeures, mais aussi des participants actifs aux processus de transformation grâce à une véritable représentation des intérêts des citoyens et des institutions de la société civile. Les élections font avancer la libéralisation des relations sociopolitiques, la responsabilité des institutions publiques à tous les niveaux devant la population, la démocratisation de l'administration publique et, bien sûr, le renforcement des institutions de contrôle parlementaire sur les activités des fonctionnaires".
Plusieurs partis devraient y participer. Une disposition de la Constitution approuvée l'année dernière pour renforcer la concurrence politique stipule que la loi fondamentale du pays doit garantir la liberté de l'opposition politique dans les partis ainsi que dans les associations publiques, les mouvements de masse et les organes représentatifs du pouvoir de l'État. Des quotas sont également prévus pour les femmes, qui doivent représenter au moins 40 % des candidats désignés par un parti politique dans les circonscriptions à mandat unique, tandis que sur la liste du parti, au moins deux des cinq candidats séquentiels doivent être des femmes.
Un système d'information "E-Elections" a été mis en place, permettant d'automatiser entièrement toutes les activités de la CEC, ainsi que son interaction avec les partis politiques, les candidats, les observateurs et les médias. Cela garantit l'ouverture et la transparence du processus tout en réduisant la bureaucratie inutile.
L'intérêt du public pour cette élection devrait être plus élevé que par le passé, car le corps législatif n'est plus une chambre d'enregistrement, mais plutôt une force politique renforcée qui exerce un contrôle important sur la présidence et le pouvoir judiciaire.
Conformément au calendrier préélectoral, les partis doivent respecter certains seuils. Par exemple, ils doivent recueillir 40 000 signatures d'électeurs pour que la CEC les autorise à participer aux élections, puis ils doivent désigner des candidats et certifier leur manifeste électoral.
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