Une vaste majorité de votants approuve les réformes de la Constitution en Azerbaïdjan, d'après un institut de sondages français
PARIS, September 22, 2016 /PRNewswire/ --
La très grande majorité de votants approuve le prochain référendum en Azerbaïdjan portant sur les réformes constitutionnelles, d'après Opinionway, un institut de sondages français.
Alors que 87 % des personnes interrogées insistent sur l'importance des amendements proposés à la Constitution, 88 % pensent que ces changements auront un impact positif sur le développement des sphères appropriées dans le pays.
« Les Azerbaïdjanais pensent que les propositions en rapport avec la sécurité, la protection, les garanties constitutionnelles des droits de l'Homme et les libertés donneront l'impulsion pour plus de développements dans le futur », affirme Bruno Jeanbart d'Opinionway.
Plus de cinq millions d'Azerbaïdjanais se rendront aux urnes le 26 septembre pour un référendum qui leur demandera d'approuver 29 amendements à la Constitution, avec un vote séparé pour chaque amendement. Parmi les changements clés proposés figure un allongement du mandat présidentiel qui passerait de cinq à sept ans ainsi que l'introduction d'une nouvelle fonction de Premier Vice-Président, qui deviendrait le numéro deux du pays, à la place du Premier Ministre actuel.
L'âge minimum pour siéger au parlement serait abaissé de 25 à 18 ans et il n'y aurait plus d'âge limite pour participer aux élections présidentielles (contre 35 ans actuellement).
« L'étude montre clairement que les votants sont satisfaits de leurs dirigeants politiques », explique Jeanbart, notant que 81 % des répondants se sont dits satisfaits de l'activité du système politique en Azerbaïdjan et que 93 % des personnes interrogées croient que les activités politiques en Azerbaïdjan sont menées dans la bonne direction.
Parmi les questions les plus importantes posées aux votants, celle de l'économie se classe derrière celle de Nagorno-Karabakh, le territoire d'Azerbaïdjan qui - avec sept autre provinces environnantes - continue d'être occupé par l'Arménie en violation des résolutions prises par les institutions internationales telles que les Nations Unies ou le Parlement Européen, appelant à un retrait inconditionnel et immédiat.
« Nagorno-Karabakh reste une question hautement sensible pour les votants, tout spécialement après la résurgence des hostilités en avril », explique Bruno Jeanbart.
L'étude se basait sur un sondage auquel ont participé 1200 répondants sélectionnés aléatoirement à travers le pays. Ils ont répondu à 12 questions visant à étudier des indicateurs socio-démographiques les concernant, la situation politique et économique du pays ainsi que le prochain référendum.
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