Une nouvelle enquête met en relief le rôle crucial des soignants auprès des adultes atteints de schizophrénie

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BEERSE, Belgium, October 10, 2016 /PRNewswire/ --

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Une nouvelle enquête paneuropéenne commandée par Janssen met en relief le besoin de davantage d'éducation et d'un dialogue ouvert concernant les options de traitement pour la schizophrénie  

À l'occasion de la Journée mondiale de la santé mentale, Janssen a annoncé les résultats d'un projet de recherche paneuropéen intitulé « Parler du traitement de la schizophrénie : une enquête auprès des patients et des soignants ». Interrogeant 166 adultes atteints de schizophrénie et 468 soignants, cette enquête a été menée par l'agence d'étude de marché indépendante Fieldwork International, filiale d'Ipsos MORI, et a étudié la sensibilisation, les impressions et les préférences concernant les traitements.

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http://www.multivu.com/players/uk/7947151-janssen-survey-carers-adults-schizophrenia/

Réalisée dans 12 pays d'Europe (Autriche, Belgique, Danemark, France, Allemagne, Italie, Pays-Bas, Russie, Espagne, Suède, Suisse et Royaume-Uni), l'enquête a mis en relief les facteurs clés affectant la tranquillité d'esprit des soignants, tels que l'impact de la condition sur la vie au quotidien, la rechute/l'hospitalisation potentielle et l'obtention de l'aide au-delà de la thérapie médicamenteuse. 94 % des soignants ont déclaré qu'ils rappelaient à la personne dont ils ont la charge de prendre leurs médicaments, et que pour 49 % d'entre eux, cela se produit souvent.

« S'occuper d'une personne atteinte de schizophrénie a un impact significatif sur la vie des soignants », a déclaré Miia Männikko, président de l'European Federation of Families of People with Mental Illness (EUFAMI / Fédération européenne des familles de personnes atteintes de maladie mentale). « Ces résultats soutiennent ceux de notre propre enquête Caring for Carers (Prise en charge des soignants), qui a révélé qu'un soignant sur cinq est si épuisé qu'il ne peut pas fonctionner correctement. Il est essentiel que les soignants soient également éduqués sur les options de traitement disponibles, afin qu'ils puissent aider à soutenir des décisions éclairées concernant un plan de traitement personnalisé. »

L'enquête a fait ressortir que les adultes atteints de schizophrénie aimeraient de meilleures options de traitement, étant donné que presque un quart (23 %) d'entre eux ne sont pas satisfaits de leur thérapie actuelle et que 14 % d'entre eux se disent très insatisfaits. Pourtant, plus d'un quart (27 %) ne pensent pas avoir été mis au courant de l'ensemble des options de traitement disponibles, tandis qu'un cinquième (21 %) n'ont pas parlé d'options de traitement alternatives avec leur professionnel de soin de santé (PSS) avant de commencer leur traitement actuel.

« Il est crucial de s'assurer que les personnes atteintes de schizophrénie prennent leurs médicaments tels que prescrits afin de minimiser le risque de rechute, qui peut potentiellement entraîner des malaises. Par conséquent, ces personnes doivent avoir un sentiment de maîtrise vis-à-vis de leur plan de traitement personnel », a commenté Hilkka Karkkainen, président de la Global Alliance of Mental Illness Advocacy Networks - Europe (GAMIAN / Alliance Globale de Défense des Maladies Mentales Réseau- Europe). « Si les patients expriment une préférence pour un traitement, alors nous recommanderions fortement que les PSS travaillent avec eux dans le but de déterminer s'il s'agit d'une option appropriée et qu'ils l'envisagent dans le cadre de leur plan de traitement. »

Le traitement constitue un aspect important dans la vie des personnes atteintes de schizophrénie et de leurs soignants, et il existe plusieurs options disponibles, allant de traitements quotidiens par voie orale à des thérapies de longue durée.

« Chez Janssen, nous comprenons que les solutions de traitement les plus efficaces sont le produit de discussions ouvertes et éclairées entre les professionnels des soins de santé, les personnes atteintes de schizophrénie et leurs soignants », a souligné Jane Griffiths, présidente du groupe de sociétés Janssen pour l'Europe, le Moyen-Orient et l'Afrique (EMOA). « La schizophrénie est une maladie complexe qui peut avoir un impact profond sur l'individu, ainsi que sur son soignant. Il est important que toutes les parties soient conscientes des options disponibles. Le traitement devrait être conçu sur mesure en fonction des exigences individuelles de chaque personne, afin de l'aider à mener une vie épanouie. »

Janssen s'inscrit dans une longue tradition en matière de neuroscience et s'engage à améliorer la vie des personnes atteintes d'une maladie mentale. Il y a plus de 60 ans, Janssen a découvert l'un des premiers traitements pour la schizophrénie et continue d'investir dans l'expansion des options de traitement afin de répondre aux besoins des personnes affectées par une maladie mentale grave.

À propos de la schizophrénie
La schizophrénie est un trouble chronique et complexe, dont les symptômes peuvent être graves et débilitants et peuvent affecter tous les aspects de la vie quotidienne d'une personne. Elle affecte des personnes issues de tous les pays, groupes socio-économiques et cultures. Sa prévalence est similaire dans le monde entier - près d'une personne sur 100 souffre de schizophrénie avant d'atteindre l'âge de 60 ans, les hommes étant légèrement plus à risque.^[1],[2]

La schizophrénie n'a pas de cause unique. Différents facteurs agissant ensemble contribuent au développement de cette maladie. Des facteurs à la fois génétiques et environnementaux semblent être importants.^[3] Les symptômes de la schizophrénie peuvent inclure des hallucinations, des délires, un manque de réaction émotionnelle, le retrait social/la dépression, l'apathie et un manque de volonté ou d'initiative.^[1]

La schizophrénie est généralement un trouble qui dure toute la vie, mais certains traitements peuvent être bénéfiques. Les directives cliniques recommandent comme programme de traitement optimal une combinaison de médicaments antipsychotiques parallèlement à la psychothérapie, à la psychoéducation et à des efforts personnels.^[4] Un traitement efficace peut permettre aux personnes atteintes de la maladie de mener une vie plus épanouie et équilibrée, ce qui peut inclure le retour au travail ou aux études, vivre de manière indépendante et avoir des relations sociales, ce qui est susceptible en retour d'aider à leur guérison.^[4]

À propos des sociétés pharmaceutiques Janssen  

Au sein des sociétés pharmaceutiques Janssen de Johnson & Johnson, nous œuvrons à la création d'un monde sans maladie. Notre inspiration : transformer les vies en trouvant des façons nouvelles et meilleures d'éviter, d'intercepter, de traiter et de guérir les maladies. Nous réunissons les meilleurs cerveaux et appliquons les sciences les plus prometteuses. Nous sommes Janssen. Nous collaborons avec le monde entier pour la santé de tous ceux qui y vivent. Pour en savoir plus, rendez-vous sur http://www.janssen.com/EMEA. Suivez-nous sur http://www.twitter.com/janssenEMEA.

Janssen-Cilag International NV est l'une des sociétés pharmaceutiques Janssen de Johnson & Johnson.

À propos de Fieldwork International  

Fieldwork International est une filiale d'Ipsos MORI. Spécialisée dans les conseils sur le terrain dédiés au secteur des soins de santé, la société fait figure de force motrice en matière d'études de marché dans ce secteur depuis 1992. Sa vision et ses objectifs sont d'être l'agence de collecte de données de soins de santé de choix, une marque synonyme de service de qualité supérieure et de haut niveau d'expertise et de connaissance.

Avec une clientèle qui comprend des sociétés pharmaceutiques, des agences d'étude de marché et de RP, des organisations caritatives et des universités, elle possède plusieurs divisions spécialisées : études quantitatives, études qualitatives, recherche auprès des patients, équipe de tenue de journaux, département des traductions et gestion de panel à l'aide de notre propre panel de médecins.

Références 

1. American Psychiatric Association (APA). Practice guideline for the treatment of patients with schizophrenia. Deuxième édition 2004 ; 42. Disponible à l'adresse : http://psychiatryonline.org/pb/assets/raw/sitewide/practice_guidelines/guidelines/schizophrenia.pdf  (dernier accès en octobre 2016).
2. Picchioni MM et al. Schizophrenia. BMJ 2007 ; 335(7610):91-5.
3. Lang U et al. Molecular mechanisms of schizophrenia. Cell Physiol Biochem 2007 ; 20:687.
4. National Institute for Health and Clinical Excellence: Psychosis and schizophrenia in adults: prevention and management; National Clinical Practice Guidelines Number CG178. Disponible à l'adresse : https://www.nice.org.uk/guidance/cg178 (dernier accès en octobre 2016).

Octobre 2016
PHEM/PSY/1016/0001

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