Une étude indique que les avantages sociaux et environnementaux de la biotechnologie sont bénéfiques pour l'agriculture brésilienne
SAO PAULO, March 23, 2011 /PRNewswire/ --
- Le maïs transgénique planté pour la première fois au Brésil en 2008 devient de plus en plus l'exemple à suivre en matière de biotechnologie agricole au niveau mondial
Arrêt de la consommation d'eau fraîche d'une quantité suffisante pour alimenter Recife et Porto Alegre pendant une année. Réduction des émissions de CO2 dans l'atmosphère à hauteur d'un volume pour lequel il aurait fallu planter 22 millions d'arbres en guise de compensation. Réduction de la consommation de carburant d'une quantité égale au remplissage de 465 000 véhicules diesel. Arrêt de la pulvérisation de plus de 120 000 tonnes de pesticides dans les champs brésiliens. Voilà quelques-uns des bénéfices anticipés au cours des dix prochaines années et liés à l'adoption de la biotechnologie par l'agriculture brésilienne, d'après les données réunies par Celeres Ambiental, dans une étude pour l'Associacao Brasileira de Sementes e Mudas (ABRASEM - Association brésilienne des producteurs de semences et de plants).
<< La modernisation de l'agriculture et les investissements technologiques sont les moyens principaux à la disposition des agriculteurs afin de pouvoir nourrir de plus en plus de personnes tout en maintenant ou en réduisant la surface de production, dégager des revenus pour l'exploitant et minimiser l'impact sur l'environnement >>, déclare Narciso Barison Neto, président de l'association. << En ce qui concerne les semences, qui est le domaine d'activité des membres d'ABRASEM, la biotechnologie est le principal outil technologique permettant d'associer la productivité, des coûts concurrentiels et la réduction des effets nocifs sur l'environnement. >>
Au cours de la deuxième moitié de 2010, Celeres (qui est responsable des aspects économiques de l'étude) et Celeres Ambiental se sont rendus, pour la quatrième année consécutive, dans 396 exploitations dans différentes régions du Brésil. L'objectif était d'effectuer une enquête sur les avantages sociaux, environnementaux et économiques des cultures génétiquement modifiées actuellement autorisées au Brésil : le soja, le maïs et le coton.
D'après l'Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture, le monde doit, d'ici à 2050, avoir la capacité de nourrir 9 milliards de personnes en dépit d'une surface agricole de plus en plus réduite. << Cela signifie que les agriculteurs doivent être efficaces tout en réduisant leur dépendance sur les pesticides et l'utilisation de l'eau. Cette augmentation de la production agricole doit être durable et la biotechnologie montre que cela est possible au Brésil >>, estime la biologue Paula Carneiro, spécialiste de l'environnement.
Évolution du maïs transgénique
Le cas du maïs transgénique au Brésil est exemplaire dans le contexte de la biotechnologie agricole mondiale. En suivant les quatre récoltes les plus récentes, Celeres a pu observer, depuis la première plantation au Brésil en 2008, divers développements dans l'adoption des premières variétés transgéniques résistantes aux insectes. << Ce qui est le plus étonnant est l'adoption rapide de la technologie par les agriculteurs >>, remarque Anderson Galvao, responsable de l'évaluation économique de Celeres dans l'étude d'ABRASEM.
Dans la récolte 2009/2010, analysée dans l'étude, 32,5 % de la production brésilienne de maïs est issue de variétés transgéniques. Un an plus tard, et trois ans après l'introduction de maïs génétiquement modifié dans les champs, ce niveau atteint 57 %, allant jusqu'à 75 % pour les récoltes d'hiver. À titre de comparaison, d'après M. Galvao, le soja génétiquement modifié, dont la culture a été autorisée au Brésil dès la saison 2005/2006 (mais était déjà planté illégalement au Brésil depuis le début de la décennie), a mis neuf ans pour atteindre un niveau identique de 57 % pour la totalité de la récolte brésilienne de soja.
Pour la biologue Paula Carneiro, cette acceptation rapide par les agriculteurs est principalement due aux avantages sociaux et économiques, car ces avantages signifiaient des économies d'investissement considérables. Par exemple, en ce qui concerne les pesticides, pour la récolte 2009/2010, les agriculteurs ont économisé l'équivalent de 2,7 milliers de tonnes d'ingrédients actifs appliqués à leurs récoltes. Cette quantité est le double de la réduction obtenue au cours de la récolte précédente (2008/2009), la première dans laquelle des hybrides transgéniques ont été utilisés au Brésil.
Au cours des dix années à venir, l'adoption de la biotechnologie dans la culture du maïs va permettre la réduction de 49,5 millions d'hectares de la superficie utilisée pour cette culture. << Ce résultat doit être considéré comme un gain environnemental et économique que les agriculteurs pourront utiliser plus tard et adopter ainsi un comportement plus durable. Les autres récoltes qui adoptent la biotechnologie au Brésil - le coton et le soja - devraient aussi réduire leur utilisation de terres agricoles à hauteur de 9,3 millions d'hectares >>, explique Paula Carneiro.
Détail des avantages environnementaux associés à l'adoption de la biotechnologie au Brésil (Montants annuels sur la base de la projection du niveau d'adoption) 00/01 08/09 09/10 19/20 H2O : Bénéfice net (milliards de litres par an) 0,4 2,1 3,6 18,1 Diesel : Bénéfice net (millions de litres par an) 3,7 17,8 29,7 150,8 Équivalent CO2 : bénéfice net (1000 tonnes de CO2 par an) 9,8 47,1 78,8 399,9 Utilisation d'ingrédients actifs: Bénéfice net (1000 tonnes) d'i.a. par an 0,2 1,3 2,7 17,2 Source: Celeres
Toutes les études sont disponibles en consultant les sites Internet d'ABRASEM, de Celeres Ambiental et de Celeres : http://www.abrasem.com.br, http://www.celeresambiental.com.br et http://www.celeres.com.br.
À propos d'Abrasem
L'Associacao Brasileira de Sementes e Mudas (Abrasem - Association des producteurs de semences et de plants) représente divers segments du secteur des semences et des plants du Brésil, en commençant au début du cycle de production agricole et en offrant une assistance technique aux producteurs grâce à des activités de recherche et de développement afin de produire de nouvelles variétés de plants adaptées aux diverses conditions géographiques du pays. Fondée en 1972, l'Abrasem regroupe 12 associations de producteurs de semences et de plants, en plus d'une branche consacrée à la recherche. L'association compte 620 membres, 4 000 techniciens et 15 000 vendeurs et génère presque 220 000 emplois directs et indirects. Pour plus de renseignements : http://www.abrasem.com.br.
Des renseignements supplémentaires pour la presse : Barcelona Solucoes Corporativas e Relacoes Institucionais +55-(11)-3034-3639 Contact : Bruno Viecili +55-(11)-3034-3639 [email protected]
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