LONDRES, July 28, 2013 /PRNewswire/ --
L'Alliance mondiale contre l'hépatite réclame la mise en place de mesures urgentes afin d'éradiquer cette maladie qui tue autant que le VIH/SIDA.
Lors de la Journée mondiale de lutte contre l'hépatite, l'Alliance mondiale contre l'hépatite a demandé à ce qu'une attention immédiate soit accordée aux chiffres qui ont été récemment publiés et qui indiquent que la grande majorité des pays ne dispose d'aucun programme permettant d'éradiquer l'hépatite virale ; maladie qui tue pourtant autant que le VIH/SIDA.
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L'étude sur la charge mondiale de morbidité, publiée l'année dernière dans la revue médicale Lancet, a révélé que l'hépatite virale était responsable de la mort de près de 1,45 millions de personnes, autant que pour le VIH/SIDA et sensiblement plus que la tuberculose ou le paludisme. Malgré un taux de mortalité annuel colossal, les dirigeants en charge de la santé mondiale écartent systématiquement le sujet de leurs priorités.
« L'hépatite virale représente la 8e cause de décès dans le monde. Elle tue autant que le VIH/SIDA chaque année », a affirmé Charles Gore, Président de l'Alliance mondiale contre l'hépatite. « 500 millions de personnes dans le monde souffrent de cette infection chronique. Face à ces chiffres, comment se fait-il que l'hépatite virale ne soit pas une priorité dans le monde ? »
Actuellement, les maladies suscitent l'intérêt et bénéficient de financements selon leur caractère prioritaire au niveau mondial. Néanmoins, la liste mondiale établissant le niveau de priorité ne reflète pas forcément l'impact réel des maladies. Cela a mené à la mise en place de mesures qui ne correspondent pas aux conséquences des maladies. Ainsi, on manque cruellement de moyens pour le traitement de certaines d'entre elles. L'hépatite virale en est un parfait exemple : malgré son profond impact, les pressions internationales sont très faibles pour y remédier. Par conséquent, la majorité des gouvernements n'ont pas alloué des ressources à l'hépatite virale, même dans les pays où le taux de prévalence s'élève jusqu'à 20 %.
Le Rapport mondial, publié la semaine dernière par l'Organisation mondiale de la santé, a indiqué à quel point il est fait abstraction de l'hépatite virale. Seulement 37 % des pays disposent d'une stratégie nationale ou bien d'un plan d'actions à l'égard de l'hépatite virale. Moins de 30 % ont indiqué disposer d'un service uniquement en charge des questions en lien avec l'hépatite virale. Il est profondément effarant d'observer l'absence de réaction face à la 8e maladie la plus dévastatrice du monde. Cette épidémie silencieuse peut alors s'étendre et mettre en danger des millions de personnes. De plus, les 500 millions de personnes qui continuent de souffrir de cette infection chronique sont ainsi totalement abandonnées, bénéficiant d'aucun soutien ni d'aucune reconnaissance.
En 2010, l'Organisation mondiale de la santé a publiquement reconnu que l'hépatite virale représentait une source de grave préoccupation en faisant de la Journée mondiale contre l'hépatite l'une des 7 journée mondiales de la santé officiellement reconnues par l'OMS et tous ses États membres. Cependant, on n'a pas encore remarqué de changements majeurs s'effectuer dans le paysage de la santé mondiale. Ainsi, dans le cadre de cette Journée mondiale de lutte contre l'hépatite, l'Alliance mondiale contre l'hépatite a lancé une vaste campagne de sensibilisation dont le thème s'intitule : « C'est ça l'hépatite. Comprenez-la. Combattez-la », et ce, afin que les gens soient mieux informés et qu'ils brisent le silence autour de la maladie.
L'Alliance est également entrain de coordonner une tentative de record du monde en réunissant le plus grand nombre de personnes pour effectuer simultanément le « rien voir, rien entendre et rien dire » ; ce choix d'actions a été fait car le monde ignore l'hépatite virale de la même façon que les trois singes de la sagesse ignorent le monde qui les entoure. Grâce à la participation de 58 équipes venues de 25 pays différents, le défi est considérable mais le message est clair : l'hépatite virale est une épidémie silencieuse. Comprenez-la. Combattez-la.
Remarques à l'attention des éditeurs
L'Alliance mondiale contre l'hépatite
L'Alliance mondiale contre l'hépatite est une organisation centrale non gouvernementale forte de plus de 165 organisations de patients membres dans plus de 66 pays. Représentant 500 millions de personnes souffrant d'une hépatite virale dans le monde entier, l'Alliance s'efforce d'apporter son soutien aux patients et de faire entendre leur voix, mais aussi de mieux faire connaître cette maladie qu'est l'hépatite virale et d'élaborer des stratégies globales de lutte contre l'hépatite dans tous les pays. L'Alliance mondiale contre l'hépatite a joué un rôle essentiel dans la réussite de nombreux objectifs en faveur des personnes souffrant d'hépatite. Elle a notamment encouragé la communauté des patients à réclamer l'introduction par l'OMS d'une résolution à l'égard de l'hépatite. Par l'intermédiaire de campagnes visant à améliorer la sensibilisation, la prévention, les soins, le soutien et l'accès aux traitements, leur objectif ultime est de collaborer avec les gouvernements afin d'éradiquer ces maladies.
Pour de plus amples détails, consultez le site : http://www.worldhepatitisalliance.org
Journée mondiale de lutte contre l'hépatite
Le 28 juillet 2013, l'Alliance mondiale contre l'hépatite coordonnera la sixième Journée mondiale de lutte contre l'hépatite. Il s'agit de l'une des quatre journées officielles dont l'objectif est de sensibiliser le public à des maladies spécifiques ; journées reconnues par l'Organisation mondiale de la santé (OMS) et soutenues par ses 194 États membres. L'objectif pour 2013 est de sensibiliser les gens partout dans le monde à l'hépatite B et C chronique ainsi que d'encourager l'introduction de nouvelles politiques visant à améliorer l'état de santé des patients.
Hépatites B et C
500 millions de personnes souffrent d'une hépatite virale chronique. Les hépatites B et C sont des maladies silencieuses parce que les personnes peuvent ne présenter aucun symptôme. Si elle n'est pas soignée ou suivie, l'hépatite B ou C peut mener à une insuffisance rénale ou bien à un cancer du foie (cirrhose) à un stade avancé.
Contacts
Pour obtenir de plus amples renseignements, des photos ou des citations supplémentaires du porte-parole, veuillez contacter :
Hilary Campbell : [email protected], + 44(0)20-7378-0159
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