Suite aux enlèvements au Nigeria, les responsables du monde entier sont incités à renouveler leur engagement envers l'éducation des filles
-- Dans une lettre ouverte, des premières ministres, le président de la Commission européenne et le commissaire européen au Développement appellent les responsables du monde entier à inverser la tendance à la baisse du financement de l'éducation
WASHINGTON, 4 juin 2014 /PRNewswire/ -- La première ministre du Danemark, Helle Thorning-Schmidt, la première ministre de Norvège, Erna Solberg, le président de la Commission européenne José Manuel Barroso et le commissaire européen au Développement Andris Piebalgs se sont joints à Julia Gillard, présidente du Partenariat mondial pour l'éducation et ancienne première ministre d'Australie, pour appeler au renforcement de l'engagement envers le financement international de l'éducation, notamment pour les filles.
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Dans une lettre ouverte, ces responsables ont écrit : « Il n'est pas acceptable de constater la baisse de l'aide internationale en faveur de l'éducation, alors que ses avantages sont indiscutables et que les besoins sont très clairs dans ce domaine. Plutôt que de nous contenter de combler les lacunes qui s'accentuent, nous devons nous assurer que les fonds continuent d'affluer afin d'optimiser l'accès à une éducation de qualité pour tous. »
Parmi les 57 millions d'enfants non scolarisés dans le monde, plus de la moitié sont des filles. De plus, 250 millions d'enfants en situation de décrochage scolaire sont incapables d'effectuer de simples tâches de lecture, d'écriture ou de calcul au début de leur quatrième année d'étude primaire. Les filles risquent davantage que les garçons d'abandonner l'école. Par ailleurs, les filles de familles pauvres en milieu rural sont celles qui ont le plus difficilement accès à l'éducation. Certaines sont confrontées à une discrimination explicite et même à des violences, comme le montrent clairement les enlèvements récents au Nigeria et les attaques dont a été victime la jeune pakistanaise Malala Yousafzai.
Les bienfaits de l'éducation sont évidents en termes de santé, de développement économique et de stabilité, mais le financement des aides dans ce domaine chute annuellement de cinq pour cent en moyenne depuis 2010.
La deuxième conférence de reconstitution des ressources du Partenariat mondial pour l'éducation se tiendra à Bruxelles le 26 juin 2014. À cette occasion, environ 500 responsables de l'éducation mondiale, ministres de l'éducation, experts et représentants de donateurs, d'ONG, d'organismes multilatéraux et du secteur privé se pencheront sur la question de la baisse des fonds alloués à l'éducation dans le monde.
Pour la période de quatre ans de 2015 à 2018, l'objectif de financement est de 3,5 milliards de dollars US, afin de couvrir les frais annuels de scolarité de 29 millions d'enfants de 66 pays à faible revenu.
Le Partenariat mondial pour l'éducation rassemble les gouvernements de près de 60 pays en développement et des gouvernements donateurs, des organismes de la société civile, des organisations non gouvernementales, des enseignants, des institutions internationales, des entreprises du secteur privé et des fondations. Leur mission commune est de stimuler et coordonner un effort mondial visant à fournir une éducation de bonne qualité aux enfants, à commencer par les plus pauvres et les plus vulnérables. Au cours des dix dernières années, le Partenariat mondial pour l'éducation a affecté 3,7 milliards de dollars US au soutien des réformes de l'éducation dans les pays en développement.
Pour en savoir plus, veuillez consulter le site www.globalpartnership.org
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