Publication du Rapport spécial Bahreïn : un confetti au centre des luttes d'influence dans le golfe Arabo-persique
- Disponible en français et anglais
PARIS et BRUSSELS, April 12, 2011 /PRNewswire/ -- Trois semaines après la dispersion des manifestants de la Place de la Perle, épicentre de la contestation à Bahreïn, et l'établissement d'un couvre feu, la tension reste palpable dans certains villages aux alentours de la capitale. L'Institut Thomas More, propose une analyse de la situation dans ce pays, clé pour comprendre les dynamiques géopolitiques dans la région du golfe Arabo-persique.
L'intervention de troupes saoudiennes et émiraties lors des manifestations, rappelle que les relations entre les monarchies sunnites et l'Iran structurent la région. Pour les monarchies sunnites, alors que la politique étrangère iranienne constitue une source de préoccupation, dont le programme nucléaire n'est que le principal élément, il faut empêcher une extension des troubles et le petit royaume allié de basculer dans l'orbite de Téhéran. De l'autre côté du golfe Arabo-persique, la présence du quartier général de la Vème flotte américaine à Manama et la coopération avec l'OTAN depuis juin 2004 offrent à l'Iran l'occasion de diaboliser les États-Unis et de se présenter comme un État défendant les populations opprimées dans la région.
Derrière ces luttes d'influence, refonder la relation entre la monarchie et les populations chiites de Bahreïn s'avère le meilleur moyen d'endiguer les ambitions iraniennes et de limiter les violences. Le défi est de taille, d'autant que l'attitude de la monarchie à l'égard des manifestants a laissé des traces et affaibli le principal parti d'opposition. Cependant, le discours du prince héritier du 13 mars et la Charte d'action nationale de 2001 - acceptée par référendum - constituent une base de discussion solide. Des réformes politiques sont en effet d'autant plus nécessaires qu'elles doivent permettre de créer un climat propice à la poursuite des réformes économiques engagées par la monarchie.
Ne rien faire serait prendre le risque d'assister à une radicalisation de la contestation et à une montée de l'influence iranienne. Faire revivre le souffle de 2001 et la mise en place rapide de réformes apparaîtraient être alors, la meilleure parade afin d'associer sécurité, stabilité et développement.
- Le rapport sera disponible à partir du mardi 12 avril 2011 sur http://www.institut-thomas-more.org/
Contact Hanna BONNIER [email protected] et +33-(0)1-49-49-03-30
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