L'IVI lance une étude mondiale pour déterminer le poids du HPV chez les filles et les femmes
SÉOUL, Corée du Sud, 9 mars 2023 /PRNewswire/ -- L'International Vaccine Institute (IVI), une organisation internationale qui a pour mission de découvrir, mettre au point et fournir des vaccins sûrs, efficaces et abordables pour la santé mondiale, a annoncé le lancement d'une étude multipays pour mieux comprendre le poids du virus du papillomavirus humain (HPV) chez les filles et les femmes dans les pays à revenu faible et intermédiaire. Cette étude a reçu un financement de 14,99 millions de dollars américains de la part de la Fondation Bill & Melinda Gates, dont 1 million de dollars américains co-financés par le gouvernement suédois, et aidera à aiguiller la mise en place d'interventions et la priorisation des efforts de recherche et de développement afin d'avoir le plus grand impact potentiel sur la santé publique.
Cette étude mondiale sur le poids du HPV ciblera les filles et les femmes âgées de 9 à 50 ans dans trois pays d'Asie du Sud et cinq pays d'Afrique subsaharienne qui disposent actuellement de très peu, voire d'aucune, donnée sur le poids du HPV et qui n'ont pas non plus encore introduit de vaccins contre HPV dans les programmes nationaux de vaccinations ou qui ont rencontré des succès mitigés à cet égard. L'étude comprend également des sous-études qualitatives pour mieux comprendre comment les dynamiques de genre créent des obstacles aux services de prévention, de dépistage et de traitement du HPV, accentuant ainsi davantage le poids du HPV chez les filles et les femmes.
Dr Julia Lynch, directrice du programme sur le choléra de l'IVI et responsable de l'équipe d'étude sur le HPV, a déclaré : « La quasi-totalité des cas de cancer du col de l'utérus est attribuable à l'infection au HPV. Moins de 15 % des filles et des femmes dans le monde sont entièrement vaccinées et la couverture est encore plus faible dans les pays à revenu faible et intermédiaire. Grâce à cette étude sur le poids mondial, nous espérons produire des données qui permettront de mettre en place des stratégies efficaces pour prévenir l'infection et à terme introduire la vaccination contre le HPV dans les programmes nationaux afin de protéger la santé des filles et des femmes et de réduire les taux de cancer du col de l'utérus. »
Deborah Watson-Jones, co-chercheuse et professeure d'épidémiologie clinique et de santé internationale à la London School of Hygiene & Tropical Medicine (LSHTM), a déclaré : « L'épidémiologie et la prévention du HPV en Afrique subsaharienne font l'objet de recherches de la LSHTM depuis plus de 15 ans. Nous sommes fiers de faire partie de ce consortium et de travailler avec l'IVI et nos partenaires dans la région à un projet d'une importance cruciale pour fournir des données actualisées qui permettront de mettre en place des stratégies d'intervention ciblées sur la prévention du cancer du col de l'utérus afin d'améliorer la santé des femmes sur le continent. »
Dr Anna Kågesten, co-chercheuse et professeure adjointe à l'institut Karolinska, a déclaré : « L'inégalité des sexes demeure un obstacle qui empêche les femmes et les filles de jouir de leur santé sexuelle et reproductive et de leurs droits à l'échelle mondiale. Cette étude nous aidera à analyser les facteurs liés au genre, comme les normes sociales et la stigmatisation entourant la sexualité des jeunes femmes, qui influent sur leur accès théorique et effectif aux services de prévention, de dépistage et de traitement du HPV dans différents contextes. »
Parmi les collaborateurs à cette étude figurent des chercheurs de la LSHTM, qui font partie du Consortium d'évaluation des vaccins à dose unique contre le HPV, ainsi que le Dr Lynch, et des chercheurs du Département de santé publique mondiale de l'institut Karolinska. L'équipe a animé des ateliers régionaux pour assurer un protocole d'étude harmonisé dans les huit pays, qui ont eu lieu au Népal pour les pays d'Asie du Sud (Bangladesh, Népal et Pakistan) et en Tanzanie pour les pays africains (République démocratique du Congo, Ghana, Sierra Leone, Tanzanie et Zambie).
Il s'agit pour l'IVI de la deuxième subvention de la Fondation Bill et Melinda Gates visant à comprendre et éliminer les obstacles à la prévention et à la vaccination contre le HPV. L'IVI mène également une étude en partenariat avec le ministère de la Santé publique de Thaïlande pour démontrer l'efficacité des vaccins à dose unique contre le HPV et ainsi rendre la vaccination plus accessible qu'elle ne l'est actuellement avec les vaccins à deux ou trois doses.
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