Le Zimbabwe demande la levée des sanctions en convoquant un jour férié
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Ministry of Information, Publicity and Broadcasting Services, ZimbabweOct 25, 2019, 01:00 ET
HARARE, Zimbabwe, 25 octobre 2019 /PRNewswire/ -- Le Zimbabwe a convoqué un jour férié vendredi pour attirer l'attention sur les conséquences des sanctions sur son économie fragile. Déjà sous le choc, cette année, de la sécheresse et du cyclone Idai, qui ont laissé 5,5 millions de personnes dans le besoin d'aide alimentaire, le Zimbabwe a un besoin urgent d'accéder au financement international pour pouvoir supporter ses réformes économiques.
Le 25 octobre a été déclaré « Journée contre les sanctions » et verra la tenue d'un festival à Harare qui mettra en avant l'effet débilitant des sanctions imposées par les États-Unis et l'Union européenne en 2003.
Le président du Zimbabwe, Emmerson Mnangagwa, a qualifié ces sanctions de l'ère Robert Mugabe de contre-productives, ce qui a nui à ses efforts pour redresser le pays après des décennies d'isolement et de mauvaise gestion. Mugabe est mort en septembre dernier.
« Ces sanctions constituent un déni des droits humains du peuple zimbabwéen à se développer et améliorer sa qualité de vie », a déclaré le président Mnangagwa. « Par ailleurs, les sanctions ralentissent nos progrès, entravent notre reprise économique et malmènent les plus pauvres et les plus vulnérables ».
L'austérité budgétaire rigoureuse de son gouvernement s'est déjà traduite par un équilibre des comptes, des excédents budgétaires primaires continus et un degré de discipline fiscale inédits au Zimbabwe depuis des décennies.
Le pays atteint les objectifs fiscaux et monétaires convenus avec le Fonds monétaire international et prévoit de ramener le déficit budgétaire de 12 % du PIB à 5 % en 2019. Mais tout cela est menacé si le Zimbabwe reste exclu des finances et de l'expertise internationales en raison des sanctions.
« Actuellement, nous entreprenons toutes ces réformes - tous les processus douloureux qui sont véritablement nécessaires - sans aucune forme d'aide extérieure », a déclaré le ministre des Affaires étrangères Sibusiso Moyo.
Il a souligné que l'appui de la communauté internationale accélérerait le rythme des réformes au Zimbabwe et les efforts du gouvernement en faveur de la réconciliation et de la justice.
Le Zimbabwe est en train de moderniser 30 lois de l'ère Mugabe pour les rendre conformes aux normes occidentales. Les lois controversées sur l'état d'urgence et les médias sont en cours de remplacement par de nouvelles lois qui sont actuellement au Parlement.
Le président Mnangagwa a appelé la communauté internationale à soutenir son programme de réformes et a expliqué : « Le Zimbabwe mérite un nouveau départ. Les sanctions sont un jeu perdant-perdant. La collaboration est une opération gagnant-gagnant pour tous ».
La Communauté de développement d'Afrique australe (SADC) a exprimé sa solidarité avec le Zimbabwe, appelant à mettre fin aux sanctions paralysantes. Le groupe des 16 nations a déclaré en août dernier que les sanctions n'étaient plus acceptables et qu'elles entravaient le développement de l'ensemble de la région.
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