Le président du Zimbabwe appelle les Nations unies à lever les sanctions contre le pays
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Ministry of Information, Publicity and Broadcasting Services, ZimbabweSep 26, 2019, 18:18 ET
NEW YORK, 26 septembre 2019 /PRNewswire/ -- Emmerson Mnangagwa, président du Zimbabwe, a profité de la plateforme des Nations unies pour appeler à la levée des sanctions historiques qui pèsent sur son pays. S'exprimant lors de l'Assemblée générale à New York ce mercredi, il a déclaré que les sanctions imposées contre l'ancien président Robert Mugabe en 2003 par les États-Unis et l'Union européenne étaient désormais contre-productives et causaient du tort aux efforts de réforme de Mnangagwa visant à redresser la situation du Zimbabwe après plusieurs décennies d'isolation et de mauvaise administration. Mugabe est mort au début du mois.
« Ces sanctions constituent un déni des droits de l'homme du peuple zimbabwéen, qui souhaite progresser et améliorer sa qualité de vie. En outre, ces sanctions ralentissent nos progrès, freinent notre relance économique, et punissent les plus pauvres et les plus vulnérables », a déclaré le président Mnangagwa aux représentants de l'ONU.
La forte austérité fiscale du gouvernement a déjà permis au pays de revenir à l'équilibre budgétaire, de dégager un excédent budgétaire primaire, et de mettre en œuvre un niveau de rigueur fiscale que l'on n'avait pas vu au Zimbabwe depuis des dizaines d'années. Le pays répond aux objectifs fiscaux et monétaires établis avec le Fonds monétaire international, alors qu'il se remet encore d'une sécheresse et du cyclone Idai qui s'est abattu en mars et a laissé 5,5 millions de personnes dépendantes de l'aide alimentaire. Il prévoit même de réduire le déficit budgétaire de 12 % du PIB à 5 % en 2019.
Le président Mnangagwa a fait remarquer : « La tâche qui nous attend est immense, la route est longue, sinueuse et parsemée d'embûches. Mais notre potentiel et notre volonté de réussir le sont également. Le Zimbabwe mérite de prendre un nouveau départ. »
Le gouvernement a commencé à s'attaquer à la corruption et a lancé un processus visant à compenser les agriculteurs commerciaux blancs ayant perdu leurs terres dans le cadre du programme de réforme agraire de Mugabe. Il est également en passe de moderniser 30 lois de l'ère Mugabe afin de satisfaire aux normes occidentales, remplaçant des lois controversées sur l'état d'urgence et les médias par de nouvelles législations qui sont actuellement débattues au Parlement.
Les progrès réalisés par le Zimbabwe ont été reconnus par la secrétaire générale du Commonwealth Patricia Scotland, qui a rencontré le président Mnangagwa ce lundi.
« Je crois que le Zimbabwe a effectué de véritables réformes dans un certain nombre de domaines. Personne n'est parfait et il s'agit d'un cheminement », a déclaré la baronne Scotland, notant que le processus de réadmission du Zimbabwe dans le Commonwealth était « accéléré autant que possible ».
Le président Mnangagwa en a convenu, lançant un appel à tous les membres des Nations unies : « Le Zimbabwe se réforme et emprunte une voie commune vers un avenir meilleur et plus sûr… J'exhorte le monde à être patient avec nous, à nous soutenir et à nous rejoindre dans cette nouvelle aventure passionnante. »
La communauté de développement d'Afrique australe a fait part de sa solidarité avec le Zimbabwe, appelant à la levée des sanctions accablantes qui frappent le pays. Le groupe de 16 nations a annoncé au mois d'août que les sanctions de l'ère Mugabe n'étaient plus acceptables, nuisaient à la croissance de la nouvelle république, et entravaient le développement de la région tout entière.
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