Le ministère des Affaires étrangères révèle l'histoire de la Station agricole royale d'Angkhang
BANGKOK, 27 septembre 2017 /PRNewswire/ -- En tant qu'instructeur à l'Institut des affaires étrangères de Devawongse Varopakarn (DVIFA), le centre de formation dirigé par le ministère des Affaires étrangères du Royaume de Thaïlande, David Smith a été invité à visiter Angkhang, le lieu de naissance des projets royaux des tribus montagnardes en Thaïlande. Son article intitulé « Angkhang : Insights from a memorable visit » (Angkhang : récit d'une visite mémorable ») dépeint les motifs et solutions du défunt roi Bhumibol Adulyadej pour aider les membres des tribus montagnardes et transformer la région isolée des montagnes en une région tournée vers l'agriculture durable.
Selon l'article de David, en 1959, le défunt roi Bhumibol Adulyadej fut le premier monarque thaïlandais à visiter Angkhang, village isolé dans la montagne, à son arrivée en hélicoptère royal. Ce que Sa Majesté découvrit alors contrasterait nettement avec le paysage montagneux luxuriant d'aujourd'hui, avec son terrain forestier sain et ses vastes terres agricoles. La jungle de haute montagne, autrefois abondante, était devenue en grande partie stérile en raison des cultures sur brûlis utilisées par les réfugiés venus du Yunnan, de Chine et de la tribu montagnarde Black Muser qui utilisaient le terrain pour cultiver des coquelicots afin de produire de l'opium.
En raison de l'emplacement isolé du village et de l'accès limité à la région, Sa Majesté s'aperçut que seule une solution à long terme conviendrait au projet royal des tribus montagnardes d'Angkhang. Sa solution fut de « les aider à s'aider eux-mêmes », ce qui marqua la naissance du projet royal des tribus montagnardes d'Angkhang.
Pour que cette vision devienne réalité, le roi Bhumibol le Grand commença par déterminer que le besoin le plus pressant des villageois était l'accès à un approvisionnement régulier en eau pour leur usage personnel, ainsi qu'un réseau d'irrigation grandement nécessaire pour l'exploitation agricole. Grâce à une étude diligente du terrain montagneux environnant, les zones de ruissellement naturel de la montagne furent identifiées et des conduits d'irrigation et de petits réservoirs furent mis en place.
Toutefois, l'eau douce ne suffisait pas à régler le problème plus vaste de la pauvreté qui s'était répandue dans la région. Pour commencer, les agriculteurs avaient besoin de cultures commerciales durables pour remplacer les coquelicots qui étaient cultivés pour produire de l'opium et qui avaient conduit à l'utilisation de la culture sur brûlis dans la région. Sa Majesté décida que la meilleure approche était de profiter de la fraîcheur du climat et de chercher en dehors de la Thaïlande des cultures non indigènes de haute valeur et à faible rendement qui pourraient prospérer dans cette région unique, au lieu des cultures thaïlandaises traditionnelles généralement cultivées à des altitudes plus basses.
Dans son article, David expliqua que les pêches furent la première des cultures non indigènes à être introduites dans la région. Par la suite, les légumes qui prospéraient dans des climats plus frais, ainsi qu'un certain nombre de fruits, dont des poires, des fraises, des kakis, des kiwis, des grenades et des myrtilles, ainsi que du thé, du café et des fleurs furent cultivés dans la région.
Une autre chose tout aussi importante que de s'assurer de la disponibilité de sources d'eau durables et d'introduire des cultures favorisant une plus grande liberté économique fut d'enseigner aux tribus montagnardes à équilibrer leurs besoins personnels et ceux de leur communauté avec la nécessité de préserver la durabilité de l'environnement local. Sa Majesté insista sur le fait que, pour optimiser la vie dans un endroit aussi isolé, il devait y avoir un équilibre entre la nature et l'homme.
Depuis la création de la Station agricole royale, des recherches continues ont été menées pour déterminer les espèces de plantes et de fleurs les plus adaptées à un climat frais et ainsi élaborer un programme en fonction de leur potentiel de rendement. De plus, la Station agricole royale mène des projets de recherche, organise des formations et diffuse ses résultats auprès des organisations gouvernementales et des agriculteurs locaux. La station dispense également des formations pour mieux équiper les agriculteurs en leur fournissant l'expertise agricole et les compétences nécessaires pour assurer la préservation des ressources naturelles locales, afin de les aider à devenir plus autonomes. La station abrite également un jardin fleuri, un restaurant et des plantations magnifiquement aménagés pour répondre à un nombre croissant de visiteurs touristiques.
Les plus de 200 000 touristes attirés chaque année représentent des sources de revenus supplémentaires qui ont contribué à améliorer davantage les conditions de vie des membres des tribus montagnardes en complétant les revenus qu'ils tirent de leurs cultures commerciales par la vente de produits artisanaux et de fruits et légumes fraîchement cueillis.
Depuis que Sa Majesté a créé la station d'Angkhang, les projets royaux des tribus montagnardes se sont répandus et couvrent désormais 300 tribus montagnardes, ce qui représente près de 375 000 foyers. De plus, 38 autres stations agricoles ont été établies dans tout le pays, la dernière se trouvant dans la province de Tak.
Alors que le travail entrepris par le roi Bhumibol à Angkhang a contribué à améliorer considérablement la vie des tribus montagnardes, il constitue également un exemple à suivre et la preuve que, avec une planification soigneuse et une grande vision, il est possible de réparer les dommages causés à l'environnement et de vivre en harmonie avec la nature, tout en devenant autonome et en ayant un mode de vie plus épanouissant.
Ministère des Affaires étrangères
Tél. : +662-203-5000 poste 22050
Photo - http://mma.prnewswire.com/media/556739/The_Royal_Agricultural_Station.jpg
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