Le groupe de réflexion ESISC de Bruxelles rapporte des liens entre des membres de l'APCE et l'Arménie ou des ONG liées à M. Soros
BRUXELLES, April 20, 2017 /PRNewswire/ --
Le Centre européen pour le renseignement stratégique et la sécurité (ESISC) a publié mercredi un rapport qui éclaire (http://www.esisc.org/publications/analyses/the-armenian-connection-chapter-2--mr-x--nils-muinieks-council-of-europe-commissioner-for-human-rights ) et qui dévoile un « réseau clandestin » de parlementaires, membres du gouvernement arménien et ONG financées par la Fondation Soros au sein de l'Assemblée parlementaire du Conseil de l'Europe (APCE).
Selon le rapport, qui s'appuie sur une précédente enquête portant sur « la connexion arménienne » menée par l'ESISC, certains parlementaires de l'APCE pourraient enfreindre les principes éthiques et le code de bonne conduite de l'organisation en « garantissant avec discrétion la défense des intérêts spécifiques du réseau Soros et de la République d'Arménie. »
Le PDG de l'ESISC, Claude Moniquet, ancien journaliste et agent de renseignements français, qui a écrit de nombreux ouvrages sur la sécurité, le renseignement et le terrorisme, a commenté au sujet du travail continu des ONG en Arménie et en Azerbaïdjan :
« Nous avons décidé d'enquêter sur le sujet, car nous avons trouvé bizarre que la communauté internationale manifeste un tel parti pris contre l'Azerbaïdjan en l'accusant de violation des droits humains, tout en apportant son soutien à l'Arménie, qui a été condamnée par l'ONU, le Conseil de l'Europe et d'autres organisations internationales pour l'occupation illégale du Haut-Karabakh. »
Étayé par des faits, des chiffres, des documents et des photos, l'enquête de 25 pages de l'ESISC prétend des liens entre certains membres de l'APCE et l'Arménie ou des ONG liées à M. Soros. Human Rights Watch, European Stability Initiative, Amnesty International, Human Rights House et Open Dialogue font partie des ONG mentionnées dans le cadre du prétendu « réseau arménien ».
Le rapport souligne également ce qu'il appelle les « opérations de déstabilisation » financées par M. Soros dans des pays souverains tels que l'Ukraine, la Russie, la Turquie, la Hongrie, la Macédoine et la Serbie « en générant des manifestations de masse et en influençant les médias ». Selon le rapport, la République d'Azerbaïdjan souffre de manière similaire « d'innombrables attaques par le 'réseau Soros' et le 'réseau arménien' ».
En appelant à plus de transparence et au respect des règles éthiques, l'ESISC déclare que « les opérations clandestines menées par les réseaux Soros et arméniens entravent les projets du Conseil de l'Europe ».
L'objectivité et le professionnalisme de l'APCE sont également remis en question par le rapport en ce qui concerne son traitement différent donné aux conflits de la Crimée et du Haut-Karabakh. Les préoccupations concernant les « graves violations des droits humains » sont exprimées dans le cas de la Crimée, tandis que « l'extrême gravité » de l'occupation arménienne du Haut-Karabakh pendant 25 ans est minimisée.
La position du Commissaire aux droits humains du Conseil de l'Europe est critiqués par l'ESISC pour avoir fermé les yeux sur l'inégalité entre les sexes, la violence domestique, l'insécurité financière en Arménie et pour ne pas s'être penchée sur les manifestations violemment réprimées dans le pays l'année dernière, alors qu'il mène des « attaques sans fondement contre la République d'Azerbaïdjan ».
L'ESISC a été créé en 2002 à Bruxelles et se spécialise dans la collecte et l'analyse de toutes les sources de renseignements dans les domaines de la sécurité, de la géopolitique, de l'économie et de la diligence raisonnable. Sur la base des renseignements recueillis, l'ESISC produit des rapports et des analyses personnalisés.
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