SHENZHEN, Chine, le 19 décembre 2015 /PRNewswire/ -- Le Dr Wen Tong, associé de Huawei, a annoncé aujourd'hui que le réseau révolutionnaire contrôlé par les applications (ADN, pour Application-driven Network) de la société s'était inspiré de trois modèles de consommation de l'information, qui s'appuient sur une variété d'applications. Sa conception architecturale de haut niveau fait de l'ADN un réseau innovant : les couches de réseau sont verticalement intégrées de haut en bas, et les ressources de réseau optimales requises pour les applications sont allouées et contrôlées de bout en bout.
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« L'environnement au sein duquel les réseaux évoluent connaît un changement majeur, » a déclaré le Dr Wen. « Les modèles d'entreprise et les besoins des utilisateurs varient à différentes étapes du développement du réseau. Le Future Network Theory Lab des Laboratoires 2012 de Huawei a découvert que plusieurs scénarios de communications différents se conformaient avec les différents modèles de consommation de l'information, et conduisaient à différents types d'architecture réseau. Huawei privilégie les applications dans le cadre de l'évolution des réseaux. La société a développé le concept d'ADN, et a effectué l'analyse des modèles théoriques des réseaux, ainsi que plusieurs tests d'architecture sous plusieurs scénarios typiques. »
D'après le Dr Wen, les applications sont appuyées par trois modèles de consommation de l'information.
Il s'agit tout d'abord du modèle de distribution Poisson, utilisé pour les communications vocales. Dans le cadre de ce scénario, les fréquences et les durées d'appel de la plupart des abonnés demeurent une valeur moyenne. Ce modèle est adapté aux architectures réseau hiérarchiques.
Il s'agit ensuite du modèle de distribution de la loi de puissance, utilisé pour les communications Internet. Dans le cadre de ce scénario, la plupart des utilisateurs sont connectés à des super-nœuds Internet. Ce modèle est particulièrement adapté aux architectures réseau plates.
Enfin, il s'agit du modèle des processus de Markov, utilisé pour les communications M2M (machine à machine). Dans l'ère des M2M, les besoins des applications des industries diffèrent grandement. À titre d'exemple, dans le secteur de l'Internet des véhicules, les communications automobile à automobile nécessitent une latence extrêmement faible. En télémédecine, les systèmes de vidéo à distance nécessitent une bande passante ultra-large, une faible latence, et une extrême fiabilité. Dans ce cas, les réseaux doivent créer de petits systèmes à l'échelle locale, et d'immenses systèmes à l'échelle mondiale. Le modèle de distribution de Markov s'appuie sur l'architecture réseau dotée à la fois de contrôles distribués et centralisés.
S'agissant de l'architecture ADN innovante, le Dr Wen a commenté : « Les réseaux de communications traditionnels adoptent une architecture horizontale, dotée de ressources dispersées sur différentes couches de réseau. Ils visent à offrir une couverture par région et à maximiser l'efficience d'utilisation des ressources sur les différentes couches. Néanmoins, ces réseaux ne sont pas capables de répondre aux besoins des applications de bout en bout. »
D'après le Dr Wen, afin de répondre à cette problématique, l'ADN de Huawei adopte une architecture verticale de haut en bas. Huawei a développé trois théories qui orientent la conception d'un ADN à trois couches : la théorie de la consommation de l'information, la théorie du contrôle informationnel, et la théorie de la dissémination des informations. Au niveau de la couche de l'application, la modélisation des données est effectuée en fonction des caractéristiques des différents services. Au niveau de la couche de contrôle des ressources, les ressources de réseau sont coordonnées à l'échelle mondiale et locale afin de délivrer une expérience utilisateur supérieure et une utilisation maximale des ressources. Au niveau de la couche des données, un découplage des applications via une superposition des services est effectué, afin de favoriser un partage et une coordination des ressources plus efficaces. »
« Les ADN constituent une nouvelle théorie d'entreprise, qui nous oblige à repenser les opérations de réseau et le développement technologique du point de vue de la valeur apportée aux clients, de la valeur du réseau, et de la valeur de l'opérateur, » a déclaré le Dr Wen. « Les ADN exigent une approche contrôlée par les applications et par la demande en matière de construction et de développement de réseaux, ce qui permet de refaçonner les voies traditionnelles de mise en réseau des opérateurs, » a-t-il expliqué.
Les ADN ouvriront la voie aux applications, ce qui permettra aux opérateurs de diversifier leurs modèles de vente traditionnels exclusivement basés sur le trafic ou la bande passante, ainsi que de créer de nouveaux flux de revenus. « À l'avenir, les opérateurs seront capables d'étendre leur univers de marché en louant des ADN dotés d'applications optimisées pour les secteurs verticaux, tels que les transports, les soins de santé, l'éducation, la finance et l'IoT, » a poursuivi le Dr Wen.
Lors du Globecom 2015 organisé le 10 décembre, Huawei a fait sensation lorsque la société a annoncé pour la première fois son concept d'ADN.
Pour en savoir plus, rendez-vous sur : http://www.huawei.com/en/news/2015/12/Huawei%20Unveils%20the%20Vision%20for
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