L'Azerbaïdjan dénonce la politique de « deux poids, deux mesures » menée par la communauté internationale
BAKOU, Azerbaïdjan, August 29, 2014 /PRNewswire/ --
Dénonçant les allégations récentes selon lesquelles le pays détiendrait des prisonniers politiques, l'Azerbaïdjan a mis sous le feu des projecteurs ces pays et organisations internationales qui sont prompts à accuser Bakou de ne pas respecter les droits de l'homme, mais qui semblent pourtant indifférents face à l'occupation de 20 % du territoire azerbaïdjanais par l'Arménie depuis 23 ans maintenant.
Elkhan Suleymanov, membre de la délégation azerbaïdjanaise auprès de l'Assemblée parlementaire du Conseil de l'Europe (APCE) et président de la délégation azerbaïdjanaise auprès d'EuroNest, a précisément souligné cette politique dite de « deux poids, deux mesures » lors d'un discours enflammé qu'il a donné mercredi.
« Si [ces] pays et organisations internationales se préoccupent véritablement des questions de non-respect des droits de l'homme, alors pourquoi ont-ils ignoré l'occupation arménienne des territoires azerbaïdjanais, ainsi que le non-respect massif, brutal et permanent des droits de centaines de milliers d'Azerbaïdjanais ? Pourquoi n'ont-ils pas engagé des poursuites et appliqué des sanctions à l'encontre de cet agresseur ? »
En outre, Elkhan Suleymanov a mis en exergue le blocus de longue date de Nakhitchevan. Il a également averti les autorités que le réservoir de Sarsang, situé dans les provinces occupées d'Azerbaïdjan, présentait des risques sur le plan humanitaire et environnemental car son état avait été négligé.
Depuis la fin de la guerre qui avait opposé les deux pays il y a plus de vingt ans de cela, l'Arménie occupe la région du Haut-Karabakh et sept provinces voisines d'Azerbaïdjan en violation du droit international et ce, malgré les résolutions adoptées par les Nations Unies, le Parlement européen, le Conseil de l'Europe et d'autres entités exigeant que l'Arménie retire ses troupes de la région.
Selon Elkhan Suleymanov, le fait que certaines organisations internationales aient travaillé de concert pour établir des listes de prisonniers politiques en Azerbaïdjan constitue une tentative visant à occulter la situation du Haut-Karabakh et à ternir l'image du pays.
Il a notamment fait remarquer que les allégations relatives aux prisonniers politiques se fondaient sur des critères changeants, soulignant que malgré les efforts fournis par l'Azerbaïdjan pendant des années pour consolider ces critères, les allégations à l'encontre de Bakou sont nébuleuses et changent sans cesse.
Il a constaté que les allégations concernant les prisonniers politiques sont systématiquement unilatérales dans leur nature et qu'elles ignorent non seulement les crimes bien réels dont ces prisonniers sont accusés, mais également le traitement équitable dont bénéficie chaque partie défenderesse. « Tous les individus présentés comme des prisonniers politiques présumés dans les listes soumises ont été poursuivis pour des crimes spécifiques et chaque verdict a été rendu par un tribunal. »
« Comme vous le savez, ces individus ont le droit de faire appel auprès de la Cour européenne des droits de l'homme s'ils ne sont pas d'accord avec le verdict rendu par les tribunaux nationaux », a-t-il ajouté.
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