L'Azerbaïdjan appelle un membre du Congrès américain à reconnaître la résolution de l'APCE accusant l'Arménie d'« agression environnementale »
BAKOU, Azerbaïdjan, February 12, 2016 /PRNewswire/ --
Cette semaine, l'Azerbaïdjan a exhorté Adam Schiff, représentant démocrate de Californie et membre du Congrès américain, à reconsidérer sa position sur la résolution adoptée par l'Assemblée parlementaire du Conseil de l'Europe (APCE) accusant l'Arménie d'« agression environnementale » et de « priver délibérément » les Azerbaïdjanais de l'eau du réservoir de Sarsang situé sur le territoire du Haut-Karabakh sous occupation arménienne.
En outre, la résolution exige « le retrait immédiat des forces armées arméniennes de la région ».
Dans une lettre adressée à M. Schiff, le membre de l'APCE et député azerbaïdjanais Elkhan Suleymanov souligne que la résolution de l'APCE « confirme sans équivoque, pour la première fois en 23 ans, que les territoires azerbaïdjanais n'ont pas été occupés par les forces armées arméniennes ni par les séparatistes, mais par l'État arménien ».
Il invite M. Schiff à « consulter à nouveau » les résolutions similaires adoptées par le Conseil de sécurité de l'ONU, le Parlement européen et l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe appelant au retrait immédiat des troupes arméniennes du Haut-Karabakh et des provinces azerbaïdjanaises environnantes.
Dans une interview accordée à un organe de presse arménien, M. Schiff a exprimé sa désapprobation quant aux mesures de l'APCE, dont l'une a été rejetée, en les qualifiant d'unilatérales et destructives, tout en soulignant l'importance de se mobiliser à leur encontre.
Dans sa lettre, M. Suleymanov insiste sur le fait que la résolution adoptée « va bien au-delà d'une question d'eau », car elle « rend l'État arménien entièrement responsable de l'éventuelle crise humanitaire que causerait le réservoir de Sarsang et du sort des plus de 400 000 habitants des six régions frontalières de l'Azerbaïdjan qui risquent d'être victimes de cette catastrophe ».
Cette crise trouve son origine dans l'occupation continue du Haut-Karabakh et des sept provinces azerbaïdjanaises voisines par l'Arménie qui contrôle, de fait, les bassins hydrologiques situés en altitude et le barrage de Sarsang dont elle néglige l'entretien. L'Arménie a ainsi provoqué une crise écologique artificielle en privant d'eau des régions agricoles autrefois productives de l'Azerbaïdjan situées en aval.
Intitulée « Les habitants des régions frontalières de l'Azerbaïdjan sont délibérément privés d'eau », la résolution de l'APCE a été adoptée à la fin janvier. En tant que rapporteuse de l'APCE, Milica Markovic s'était vu confier la mission d'enquêter sur la crise de l'eau et les dangers associés. Elle a averti à l'époque que le manque d'entretien du barrage risquait de « provoquer une catastrophe d'une grande ampleur, ayant pour conséquence de nombreuses pertes humaines, et peut-être une nouvelle crise humanitaire ».
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