L'Azerbaïdjan affirme que l'Europe ne peut pas ignorer le conflit gelé dans le Haut-Karabagh en 2013
BAKOU, Azerbaïdjan, January 2, 2013 /PRNewswire/ --
En 2012, l'Azerbaïdjan a porté devant les parlements de cinq pays européens distincts le problème de l'occupation de ses terres par l'Arménie et a promis de continuer à sensibiliser l'opinion au conflit gelé dans le Haut-Karabagh et dans d'autres territoires azerbaïdjanais tout au long de l'année 2013.
Elkhan Suleymanov, membre de la délégation azerbaïdjanaise auprès de l'Assemblée parlementaire du Conseil de l'Europe (APCE), a indiqué tout au long de l'année dernière que des audiences avaient été organisées aux parlements belge, italien, finlandais, espagnol et andorran afin d'inciter ces organes nationaux à « exiger que soient appliquées les décisions prises par les organisations internationales au regard de l'occupation militaire ».
« Ne pas faire appliquer les décisions des organisations internationales peut véritablement être considéré comme une façon de cautionner l'agression de l'Arménie », a-t-il déclaré dans un récent entretien.
« (Le) conflit dans le Haut-Karabagh auquel l'Azerbaïdjan est confronté n'est pas un conflit mais une attaque armée de l'Arménie à l'encontre de l'Azerbaïdjan et une occupation de nos territoires par l'Arménie. » C'est une distinction essentielle souvent négligée par les médias et les députés européens, a-t-il ajouté.
M. Suleymanov a affirmé que la guerre avait fait subir à « l'Azerbaïdjan d'importants dommages matériels et moraux » et coûté jusqu'à présent au pays plus de 431,5 milliards de dollars.
Évoquant le rapport sur le conflit établi par l'APCE en 2012, M. Suleymanov a déclaré qu'il était heureux que l'Azerbaïdjan soit parvenu à mettre en lumière, par l'intermédiaire du comité, le manque de « résultats tangibles » obtenus dans la résolution du conflit malgré l'implication de l'APCE, du Parlement européen, de l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe et du Conseil de Sécurité de l'Organisation des Nations Unies.
Du fait de cette inertie, les droits d'un million de citoyens azéris continuent d'être bafoués et l'Arménie continue d'occuper 20 % du territoire de l'Azerbaïdjan.
Ces chiffres bruts, a-t-il affirmé, sont toutefois souvent perdus au milieu de déclarations faites par des organismes, tels que l'APCE, sur la situation des droits de l'homme dans le pays. Ceci bien que les Azerbaïdjanais aient libre accès à Internet, aux journaux et chaînes de télévision en ligne, qui sont autant de gages de débats libres et animés.
Elkhan Suleymanov a affirmé que certaines institutions européennes avaient adopté « une position anti-azerbaïdjanaise » équivalant à une « tentative de pression politique sur notre pays ».
« J'aimerais préciser que la Géorgie a été présentée comme un pays modèle en matière de démocratie et de respect des droits de l'homme », a-t-il souligné. Ceci jusqu'à ce qu'un rapport du Conseil de l'Europe révèle que ce pays compte 200 prisonniers politiques.
Malgré le succès de sa campagne de sensibilisation en 2012, Elkhan Suleymanov entend redoubler d'efforts en 2013 dans l'attente, comme tous les Azerbaïdjanais, de la libération des territoires occupés.
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