L'APCE doit prendre la bonne « décision historique » à propos du Nagorno-Karabakh
BAKOU, Azerbaïdjan, June 20, 2014 /PRNewswire/ --
L'homme à l'origine de l'initiative visant à imposer des sanctions à l'Arménie, à propos de son occupation du Nagorno-Karabakh, identiques aux sanctions imposées à la Russie pour son annexion de la Crimée, a averti aujourd'hui l'Europe de ne pas galvauder son « choix historique ».
Au mois d'avril, l'Assemblée parlementaire du Conseil de l'Europe (APCE) a passé une résolution suspendant les droits de vote de la Russie suite à son ingérence en Crimée et dans l'est de l'Ukraine. En anticipation de la session d'été de l'APCE à Strasbourg la semaine prochaine, Elkhan Suleymanov, délégué azerbaïdjanais de l'APCE, a présenté une motion demandant un traitement similaire de l'Arménie compte tenu de son occupation, depuis plus de 20 ans, du Nagorno-Karabakh et de sept territoires azerbaïdjanais avoisinant.
Cette motion déclare notamment : « L'assemblée doit appliquer une seule ligne de conduite et adopter des sanctions identiques contre la délégation arménienne en suspendant ses droits de vote et en l'excluant des organismes principaux de l'assemblée tant que l'occupation illégale des territoires azerbaïdjanais continue. »
M. Suleymanov a obtenu 58 signatures de la part de 14 pays membres de l'APCE en soutien de cette motion. Il est toutefois conscient que ce soutien n'est en aucun cas une garantie d'un traitement équitable. Après le débat du Comité des présidents le 22 juin et celui du Bureau le 27 juin, un rapporteur spécial est susceptible d'être nommé et référé au Comité de suivi pour information. Selon M. Suleymanov, cette dernière option serait un exemple de discrimination à l'encontre de Bakou.
Il a également noté que la motion pourrait faire l'objet d'un veto direct par Anne Brasseur, présidente de l'APCE.
Selon lui : « Même si un grand nombre de parlementaires a signé la proposition de résolution ce qui, moralement, limite quelque peu la marge de manœuvre d'Anne Brasseur, présidente de l'APCE, le risque qu'elle utilise son droit de veto n'est pas pour autant totalement exclu ».
Il a par conséquent averti ses collègues de l'APCE de ne pas ignorer ce moment historique.
« La proposition de résolution demandant l'application de sanctions contre l'Arménie place l'APCE devant un choix historique », déclare-t-il.
« Ce document est la première proposition de résolution demandant l'application de sanctions contre l'Arménie pour son occupation des territoires azerbaïdjanais, présentée devant une organisation internationale, à savoir l'APCE, depuis 22 ans. »
L'APCE a dans le passé adopté des résolutions demandant le retrait de l'Arménie du Nagorno-Karabakh, de même que le Conseil de sécurité de l'ONU, le Conseil permanent (OSCE) et le parlement européen.
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