L'accord gazier entre l'Ukraine et Shell fait sensation dans la presse internationale
KIEV, Ukraine, January 25, 2013 /PRNewswire/ --
La BBC, Financial Times, The Globe and Mail, le New York Times, Reuters, le Wall Street Journal et d'autres représentants de la presse internationale attirent l'attention du public sur la signature de l'accord de production entre le gouvernement ukrainien et Royal Dutch Shell. Aux termes de cet accord, Shell et la société publique ukrainienne Nadra Yuzivska détiennent chacune 50 % dans cette entreprise.
« Il s'agit de la naissance d'un nouveau projet et ce n'est que le début de cette collaboration », a déclaré le président ukrainien Viktor Ianoukovitch lors de la signature de l'accord à Davos, en Suisse, le 24 janvier. Ce document devrait encourager les investissements en Ukraine, contribuer à accroître la production nationale de gaz, créer des emplois, stimuler l'économie et donner un coup de pouce aux recettes budgétaires de l'État.
Reuters souligne que ce contrat sur 50 ans constitue « le plus important contrat d'exploitation du gaz de schiste jamais conclu en Europe », tout en rajoutant que cette transaction d'une valeur de 10 milliards de dollars américains représente une étape essentielle dans les efforts de l'Ukraine à affirmer son indépendance énergétique par rapport à la Russie. Les ressources de gaz de schiste de l'Ukraine sont estimées à 1,2 billion mètres cubes, soit les troisièmes gisements en importance d'Europe.
Le Wall Street Journal fait remarquer que l'Ukraine déploie des efforts supplémentaires visant l'exploration des ressources nationales de gaz en raison du prix exorbitant du gaz importé de la Russie. Alors que l'Ukraine garde le cap de l'intégration européenne, le président Ianoukovitch a rejeté la proposition de la Russie offrant du gaz moins cher en échange d'une coopération économique et politique plus étroite entre les pays voisins.
Neil Buckley du Financial Times estime que cet accord avec Shell est susceptible de favoriser les investissements en Ukraine, tout en rappelant que Shell s'est engagée à y investir à elle toute seule 400 millions de dollars américains en 2013. L'auteur de l'article critique le contexte politique et économique de l'Ukraine et fait remarquer qu'une dépendance énergétique moindre de l'Ukraine pourrait contribuer à une intégration plus étroite avec l'UE. En outre, cela entraînerait « des modifications dans le climat d'investissement » dans ce pays d'Europe orientale.
Le New York Times cite un expert de Lambert Energy Advisory basé à Londres qui précise que les grandes sociétés énergétiques reconnaissent « l'énorme potentiel du pays ». Le journal compare les ressources gazières estimées de l'Ukraine à celles de l'Algérie, qui est le septième exportateur de gaz en importance.
En mai 2012, Shell avait obtenu le droit d'exploration gazière sur le gisement d'Iouzovske dans l'est de l'Ukraine. En août 2012, Shell, ExxonMobil, la société roumaine OMV Petrom et la société publique ukrainienne Nadra avaient obtenu conjointement les droits d'exploitation des gisements sous-marins du plateau ukrainien de la mer Noire.
WANT YOUR COMPANY'S NEWS FEATURED ON PRNEWSWIRE.COM?
Newsrooms &
Influencers
Digital Media
Outlets
Journalists
Opted In
Share this article