L'accord d'association avec l'Ukraine représente une opportunité stratégique pour l'Europe selon l'ancien président de la Commission européenne
ROME, March 7, 2013 /PRNewswire/ --
À la suite du récent sommet UE-Ukraine qui s'est tenu à Bruxelles et a permis l'élaboration d'un plan d'action en vue de la signature de l'accord d'association d'ici la fin de l'année, l'ancien président de la Commission européenne Romano Prodi a souligné l'importance stratégique que revêt l'Ukraine pour l'UE et déclaré qu'il espérait que Kiev poursuivrait sur la voie des réformes nécessaires à une intégration plus poussée du pays au sein de l'Union européenne.
Président de la Commission européenne de 1999 à 2004, M. Prodi, qui a supervisé le processus d'élargissement de l'Europe, a qualifié l'accord d'association d'« opportunité historique » de multiplier par deux ou trois des échanges commerciaux actuellement chiffrés à 40 milliards d'euros, et de « nouvel outil » de promotion de la démocratie dans le pays, compatible avec les normes européennes.
« L'avenir réside dans la participation, pas dans l'isolement », a déclaré M. Prodi mercredi lors d'une conférence sur l'Ukraine organisée à Rome.
M. Prodi a également souligné qu'à terme l'Europe a tout à gagner à renforcer ses relations politiques et commerciales avec l'Ukraine compte tenu de la situation géographique du pays, de ses vastes ressources agricoles, de ses gisements de gaz de schiste et de son rôle dans la sécurité énergétique de l'UE.
L'Ukraine est devenue un partenaire stratégique majeur de l'Europe et une passerelle géopolitique entre la Russie et l'UE, » a précisé M. Prodi.
S'exprimant également sur le sommet de Bruxelles du 25 février, l'ancien président polonais Aleksander Kwasniewski a rappelé l'engagement pris par Kiev d'améliorer son système judiciaire et son processus électoral, suite aux recommandations de l'UE.
Actuellement co-responsable de la mission d'observation du Parlement européen en Ukraine, M. Kwasniewski a accueilli avec satisfaction la déclaration faite la semaine dernière par le président Viktor Ianoukovitch selon laquelle il serait disposé à étudier la possibilité de gracier l'ancien ministre de l'Intérieur Yury Lutsenko.
Toujours lors de la conférence de Rome, Yulia Lyovochkina, député ukrainien comptant au nombre des principaux membres de la délégation ukrainienne auprès de l'Assemblée parlementaire du Conseil de l'Europe, a déclaré que son pays était en passe de mettre en oeuvre « toutes les mesures nécessaires » pour finaliser l'accord d'association. « Nous n'avons pas de plan B », a-t-elle indiqué. « Pour nous, l'Europe est un choix stratégique. »
Soulignant que l'accord d'association permettrait également de renforcer la stabilité de la région et la gouvernance démocratique en Ukraine, l'ancien chancelier autrichien Alfred Gusenbauer a déclaré qu'il était important que des dossiers judiciaires individuels ne fassent pas avorter le processus d'intégration européenne.
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