La validité des critiques du BIDDH quant à la préparation de l'Azerbaïdjan pour les élections présidentielles à venir contestée
BRUXELLES, September 24, 2013 /PRNewswire/ --
Un institut basé à Bruxelles a remis en cause la véracité d'un rapport du Bureau des institutions démocratiques et des droits de l'homme (BIDDH) de l'OSCE concernant la préparation des élections présidentielles qui auront lieu le mois prochain en Azerbaïdjan.
Dans une analyse détaillée du rapport du BIDDH, le Centre européen d'intelligence stratégique et de sécurité (European Strategic Intelligence and Security Center - ESISC) a contré certaines critiques spécifiques, comme le fait qu'aucune femme ne se présente aux élections du 9 octobre et la légitimité du président Ilham Aliyev à briguer un troisième mandat. Cette dernière observation a été qualifiée d'« ironique et hypocrite » dans la mesure où la Chancelière allemande Angela Merkel a obtenu un troisième mandat le 22 septembre.
Sur la question de l'absence de femmes candidates, le vice-directeur général de l'ESISC a souligné que « les femmes sont largement représentées au parlement, au gouvernement et au sein des institutions judiciaires » de l'Azerbaïdjan et que l'égalité entre les hommes et les femmes est garantie par l'article 25 de la Constitution. Le suffrage universel a été introduit en 1918 en Azerbaïdjan qui est ainsi devenu le premier pays musulman à reconnaître le droit de vote des femmes.
Le BIDDH avait également accusé le gouvernement azerbaïdjanais et le comité central en charge des élections de ne pas avoir suivi ses recommandations en matière de réforme après les élections législatives de 2010. L'ESISC réfute ces accusations, citant différentes réformes contrôlées par ses soins et mises en place avec succès dans le but notamment d'engager de meilleures procédures d'enregistrement des candidats, de meilleures procédures d'impression à l'encre indélébile dans les bureaux de vote et des mécanismes de protection plus stricts contre les votes multiples.
L'ESISC a affirmé que les recommandations suivies par l'Azerbaïdjan « témoignent clairement d'une volonté du pays de se plier aux règles les plus strictes en matière de procédure électorale démocratique ».
M. Racimora a par ailleurs déploré le manque de coopération du BIDDH. « Il convient de souligner que nous avons tenté, à maintes reprises, de rencontrer des représentants de l'OSCE et du BIDDH mais nos requêtes réitérées sont restées sans réponse », a-t-il indiqué dans son analyse.
Le rapport remet également en cause la critique formulée par le BIDDH à l'encontre des lois azerbaïdjanaises visant à rendre les éditeurs de sites Internet responsables de toute publication de contenus diffamatoires. « La responsabilité pénale en matière de diffamation est prévue par la législation de la quasi-totalité des pays membres du Conseil de l'Europe. Cette mesure n'a donc rien d'extraordinaire », a-t-il observé.
M. Racimora a souligné que l'Azerbaïdjan revêtait une importance particulière en tant que partenaire commercial du fait de ses ressources en pétrole et en gaz naturel, mais aussi « en ceci que le pays a su montrer qu'il était capable de surmonter les effets de l'occupation d'une partie de son territoire national par la République d'Arménie », faisant en cela référence à l'occupation du Haut-Karabagh et des provinces environnantes qui a conduit au déplacement de plus d'un million d'Azerbaïdjanais.
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