La proéminence du rôle joué par l'Azerbaïdjan au Conseil de l'Europe déclenche une « campagne biaisée » à son encontre
BAKOU, Azerbaïdjan, May 15, 2014 /PRNewswire/ --
L'exercice par l'Azerbaïdjan de la présidence du Comité des ministres du Conseil de l'Europe, à laquelle s'ajoute la récente visite historique effectuée dans ce pays par le président la République française François Hollande, ont conduit certaines ONG à pointer du doigt Bakou comme faisant l'objet d'une « campagne biaisée », selon les déclarations recueillies aujourd'hui auprès d'un parlementaire éminent.
Elkhan Suleymanov estime que la campagne menée par les groupes de réflexion European Stability Initiative, Freedom House et Human Rights Watch concernant la question des prisonniers politiques s'est « intensifiée dynamiquement » au cours des derniers mois dans le but d'exercer des pressions indues sur le gouvernement de Bakou.
« L'objectif des forces anti-azerbaïdjanaises est de mettre une nouvelle fois à l'ordre du jour la question des prisonniers politiques et de conduire à la nomination d'un nouveau rapporteur pour faire pression sur l'Azerbaïdjan », a-t-il déclaré, soulignant par ailleurs que parmi les 47 nations membres de l'Assemblée parlementaire du Conseil de l'Europe (APCE), seul l'Azerbaïdjan faisait l'objet d'un examen par un rapporteur spécial sur les prisonniers politiques.
« La situation des droits de l'homme et des libertés qui prévaut dans plusieurs États membres du Conseil de l'Europe n'a rien à envier à celle de l'Azerbaïdjan », a-t-il ajouté.
M. Suleymanov a rappelé aux personnes critiques à l'égard de son pays qu'aucun critère juridique universel n'existait quant à la définition des « prisonniers politiques » selon le Conseil de l'Europe et les autres organisations internationales, et qu'en attirant ainsi l'attention sur Bakou, ils ignoraient la situation qui règne au Nagorno-Karabakh et dans les territoires azerbaïdjanais environnants, maintenus sous occupation arménienne.
Accusant les trois ONG de faire preuve de partialité dans leur jugement, il a déclaré : « Je me questionne sur les raisons pour lesquelles European Stability Initiative, Freedom House et Human Rights Watch, qui se considèrent comme des défenseurs légaux (des droits de l'homme), ont choisi de garder le silence sur la présidence arménienne du Comité des ministres du Conseil de l'Europe en 2013 ».
M. Suleymanov, qui milite en faveur des personnes affectées par l'occupation arménienne, laquelle a provoqué le déplacement d'un million de ses compatriotes, a déclaré que l'occupation de 20 pour cent du territoire de son pays natal se poursuivait en dépit des résolutions adoptées par l'ONU, le Parlement européen, l'OSCE et l'Assemblée parlementaire du Conseil de l'Europe.
De son point de vue, cette campagne menée contre l'Azerbaïdjan participe d'un processus comportemental systématiquement pro-arménien. « Ces organisations servent l'Arménie et ses défenseurs et honorent les commandes qui favorisent leurs propres intérêts », a-t-il protesté.
L'Azerbaïdjan préside le Comité des ministres du Conseil de l'Europe depuis le 14 mai et jusqu'à la mi-novembre.
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