LONDRES, June 14, 2013 /PRNewswire/ --
Conscientes de l'importance stratégique de l'infrastructure africaine, les deux organisations établissent un partenariat en faveur du progrès.
La Banque africaine de développement (BAD), principale institution africaine dédiée au financement du développement, a conclu un important protocole d'accord avec la Fondation Made in Africa cofondée par Ozwald Boateng OBE et Kola Aluko.
(Photo: http://photos.prnewswire.com/prnh/20130614/618771-a )
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Le protocole d'accord a été signé par le premier vice-président et directeur opérationnel de la Banque africaine de développement, Emmanuel Mbi et par le directeur exécutif de la Fondation Made in Africa, Chris Cleverly.
Les deux organisations sont convaincues qu'à travers le comblement du lourd déficit infrastructurel que connaît l'Afrique, il est possible de débloquer la croissance économique du continent, d'augmenter son efficacité économique et sa compétitivité, d'accélérer son intégration à l'économie mondiale et enfin d'améliorer le niveau de vie de la population africaine.
Pour y parvenir, elles ont décidé de renforcer leur coopération à l'encouragement de la publicité, du financement et du développement d'initiatives publiques et privées pour la mise sur pied de projets d'infrastructure, ces derniers devant garantir une croissance durable et permanente à l'économie africaine. Par ailleurs, elles ont affirmé leur objectif commun de promouvoir le développement des infrastructures et l'intégration régionale à l'occasion du Bankers Award de Marrakech, où la Fondation Made in Africa a organisé un véritable gala avec défilé de mode, au cours duquel étaient présentes les stars internationales John Legend, Youssou N'Dour, Mos Def et Akon, qui soutiennent l'initiative de la BAD.
« Parallèlement à leur développement, les pays africains sont de plus en plus souvent confrontés à la difficulté de trouver des sources d'énergie, aux frais de transport élevés et aux problèmes de connectivité », explique Donald Kaberuka, président de la BAD.
« Des infrastructures en bon état contribuent aux transformations structurelles, car elles réduisent les entraves économiques et assurent le bon fonctionnement des marchés : voilà pourquoi la Banque africaine de développement met tant l'accent sur l'infrastructure. »
Ozwald Boateng a souligné la nécessité de combler le déficit infrastructurel africain, ce qui permettra une fois pour toutes d'orienter favorablement et durablement le chemin du développement de ce continent.
« Au cours de ce siècle, l'Afrique devra construire des ponts de l'excellence qui, au-delà des frontières, réuniront le peuple africain dans son ensemble », a-t-il affirmé, rappelant que « nous disposons déjà des outils nécessaires, il n'y a donc pas de temps à perdre ».
Kola Aluko, quant à lui, a insisté sur le rôle essentiel de la coopération avec des organisations telles que la BAD dans le processus de transformation du continent.
« Lorsque l'on constate que 13 pays africains ne bénéficient toujours pas d'un réseau ferroviaire digne de ce nom et que 40 % de notre population ne jouit pas d'un véritable accès à l'électricité, la nécessité de coopérer avec notre principale institution dédiée au financement du développement est une évidence », a-t-il averti.
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