L'impact des fractures de fragilisation dues à l'ostéoporose largement ignoré
BRUXELLES, October 18, 2018 /PRNewswire/ --
- Une nouvelle enquête révèle que 61 % des femmes de plus de 60 ans connaissent peu, voire pas l'ostéoporose[1], alors qu'une sur trois est susceptible de souffrir d'une fracture de fragilisation du fait de cette pathologie[2]
- Plus de la moitié (55 %) des personnes interrogées pensent que les fractures de fragilisation chez les personnes âgées résultent d'une mauvaise chute ou d'un accident, plutôt que d'une affection osseuse sous-jacente[1]
- Plus du tiers (37 %) ont déclaré que leur professionnel de la santé ne leur avait jamais parlé de l'ostéoporose ou des fractures de fragilisation[1]
- Il est donc nécessaire de s'interroger en vue de savoir pourquoi on néglige une maladie qui cause plus de 8,9 millions de fractures par an[2]
Les résultats d'une nouvelle enquête publiée aujourd'hui par UCB, à l'approche de la Journée mondiale de l'ostéoporose 2018, révèlent un manque surprenant de sensibilisation et de compréhension à l'égard de l'ostéoporose et des fractures de fragilisation chez les personnes les plus exposées.
Actuellement, une femme sur trois âgée de 50 ans et plus souffrira d'une fracture de fragilisation due à l'ostéoporose.[2] Et pourtant, les résultats publiés aujourd'hui dans le cadre d'une nouvelle enquête portant sur plus de 4 000 femmes âgées de 60 ans et plus ont révélé que 61 % d'entre elles ont déclaré connaître peu, voire pas du tout la maladie.[1] En outre, 55 % pensent que les fractures de fragilisation chez les personnes âgées résultent souvent d'une mauvaise chute ou d'un accident.[1]
De plus, 69 % pensent que la fragilisation osseuse fait inévitablement partie du processus de vieillissement et 70 % croient qu'il est inéluctable que le risque de fracture de fragilisation augmente chez elles.[1] Près d'une femme sur cinq (17 %) a déclaré avoir le sentiment que très peu d'efforts peuvent être déployés pour prévenir l'ostéoporose, bien qu'il existe plusieurs moyens de prévenir la perte osseuse et de maintenir la solidité des os.[1]
On estime que l'ostéoporose affecte 200 millions de personnes dans le monde.[3] Cette maladie osseuse est en effet la plus répandue et entraîne plus de 8,9 millions de fractures de fragilisation chaque année dans le monde.[2] Les os s'affaiblissent plus rapidement que la normale, ce qui les rend fragiles et plus susceptibles de se briser. Pour les personnes atteintes d'ostéoporose, le moindre coup et la moindre chute peuvent entraîner une fracture de fragilisation. Après avoir subi une première fracture, la probabilité d'en subir une autre est cinq fois plus élevée au cours de la première année suivant la fracture.[4]
La population mondiale étant confrontée à un changement démographique, on estime que la proportion des plus de 60 ans doublera presque, passant de 12 à 22 %, entre 2015 et 2050.[5] « Les gens vivent plus longtemps et attendent davantage de la vie, mais les dangers qui l'accompagnent sont muets », explique Dr Philippe Halbout, directeur général de la Fondation internationale contre l'ostéoporose. « L'impact physique et psychologique des fractures dues à l'ostéoporose et à la fragilisation est énorme. Si elles ne sont pas traitées avec la même urgence que d'autres maladies, leur fardeau pourrait alors paralyser les systèmes de santé, la société, les familles et les individus du monde entier. »
Bien que les femmes de plus de 60 ans soient les plus exposées au risque d'ostéoporose et de fractures de fragilisation, 37 % des femmes interrogées ont déclaré que leur professionnel de la santé ne leur avait jamais parlé de ces problèmes.[1] Les résultats ont également révélé que les personnes comptent sur leur professionnel de la santé pour aborder des sujets qui les concernent : 54 % des personnes interrogées ont déclaré croire que leur professionnel de la santé leur parlerait des sujets qui leur semblaient les plus importants pour elles,[1] tandis que 32 % souhaitaient qu'il leur donne davantage d'informations sur la manière de rester en bonne santé sans qu'elles aient à demander.[1]
Les fractures de fragilisation sont susceptibles d'imposer un fardeau considérable dans une vie, rendant souvent difficiles les activités quotidiennes telles que manger, s'habiller, faire les courses ou conduire.[6] 40 % des personnes souffrant d'une fracture de la hanche ne peuvent plus marcher de manière autonome et jusqu'à un quart mourront dans la première année suivant la fracture.[7],[8],[9],[10]
Cependant, l'enquête a également révélé que les plus de 60 ans ont toujours une passion pour la vie et le désir de rester actifs : 47 % partent souvent en vacances et voyagent à travers le monde[1]
Lorsqu'elles ont été invitées à réfléchir à leurs expériences et à leurs attentes vis-à-vis de l'avenir comparé à la génération de leurs parents, 85 % ont déclaré avoir le sentiment que leur génération était plus intéressée par la gestion proactive de leur santé et de leur bien-être,[1] 84 % s'attendent à vivre plus longtemps et en meilleure santé[1] et 82 % pensent profiter davantage de leurs dernières années.[1] En dépit de ces aspirations, l'ostéoporose et les fractures de fragilisation peuvent constituer une menace importante pour la vie active. Si des mesures adéquates ne sont pas prises dès la première fracture de fragilisation, ces aspirations et ces espoirs de vie future risquent de ne pas se réaliser.
« Partout dans le monde, les fractures de fragilisation touchent une femme sur trois âgée de 50 ans et plus. Cependant, l'enquête montre que les personnes les plus susceptibles de faire l'expérience d'une fracture de fragilité ne sont pas conscientes de la situation et de l'impact significatif que cela peut avoir sur leur indépendance et leur qualité de vie », déclare Pascale Richetta, directrice de Bone et vice-présidente exécutive chez UCB. « Il ressort clairement du sondage que les plus de 60 ans d'aujourd'hui entretiennent une grande passion pour la vie et des aspirations dépassant celles de la génération de leurs parents. Il faut donc se poser la question de savoir pourquoi on néglige aujourd'hui une maladie qui cause plus de 8,9 millions de fractures de fragilisation par an et qui constitue un obstacle au vieillissement en bonne santé. »
https://mma.prnewswire.com/media/770867/WOD_Survey_Key_Stats_Belgium_FR.pdf
À propos de l'enquête
UCB et Harris Interactive Ltd. ont mené une enquête sur les femmes âgées de 60 ans et plus. Cette dernière s'est déroulée entre août et septembre 2018 dans le cadre d'une initiative visant à enquêter sur l'ostéoporose et les fractures de fragilisation (sensibilisation, attitudes et risque perçu) dans dix grands pays industrialisés : Allemagne, Belgique, Danemark, Espagne, États-Unis, France, Italie, Japon, Royaume-Uni et Suède.
4 504 femmes âgées de plus de 60 ans ont été interrogées en ligne sur l'ostéoporose et les fractures de fragilisation. La taille de l'échantillon était n = 500 dans la plupart des pays, à l'exception de la Belgique, du Danemark et de la Suède, où il était n = 333.
À propos d'UCB
UCB (http://www.ucb.com ) est une société biopharmaceutique établie à Bruxelles (Belgique) qui se consacre à la recherche et au développement de nouveaux médicaments et de solutions innovantes destinés aux personnes atteintes de maladies immunologiques et neurologiques graves. Employant plus de 7 500 personnes réparties dans environ 40 pays, UCB a généré un chiffre d'affaires de 4,5 milliards d'euros en 2017. UCB est cotée sur le marché Euronext Bruxelles (symbole : UCB). Suivez-nous sur Twitter : @UCB_news
Références
1. Harris Interactive. Osteoporosis and Fragility Fracture Risk Survey 2018.
2. Ström O, Borgström F, Kanis JA, Compston J, Cooper C, McCloskey EV, Jönsson B. Osteoporosis: burden, health care provision and opportunities in the EU: a report prepared in collaboration with the International Osteoporosis Foundation (IOF) and the European Federation of Pharmaceutical Industry Associations (EFPIA). Arch Osteoporos. 2011;6:59-155. doi: 10.1007/s11657-011-0060-1.
3. Reginster JY, Burlet N. Osteoporosis: A still increasing prevalence. Bone. 2006 Feb;38 (2 Suppl 1):S4-9
4. van Geel TA, van Helden S, Geusens PP, Winkens B, Dinant GJ. Clinical subsequent fractures cluster in time after first fractures. Ann Rheum Dis 2009;68:99-102.
5. WHO, Ageing and health: key facts. Disponible à l'adresse : http://www.who.int/news-room/fact-sheets/detail/ageing-and-health (Site Web consulté en : septembre 2018).
6. Cooper C (1997) The crippling consequences of fractures and their impact on quality of life. Am J Med 103:12S-17S; discussion 17S-19S
7. International Osteoporosis Foundation. The Global Burden of Osteoporosis. What you need to know, Disponible à l'adresse : https://www.iofbonehealth.org/sites/default/files/media/PDFs/Fact%20Sheets/2014-factsheet-osteoporosis-A4.pdf (site Web consulté en : septembre 2018).
8. Bentler SE, Liu L, Obrizan M, et al. The Aftermath of Hip Fracture: Discharge Placement, Functional Status Change, and Mortality. American Journal of Epidemiology, 2009;170:1290-1299.
9. Hu F, Jiang C, Shen J, et al. Preoperative predictors for mortality following hip fracture surgery: A systematic review and meta-analysis. Injury, 2012; 43: 676-685.
10. Magaziner J, Simonsick EM, Kashner TM, et al. (1990) Predictors of functional recovery one year following hospital discharge for hip fracture: a prospective study. J Gerontol 45: M101.
Pour plus d'informations
France Nivelle, Global Communications, UCB
Tél : +32-2-559-9178, [email protected]
Laurent Schots, Media Relations, UCB
Tél. : +32-2-559-92-64, [email protected]
Scott Fleming, Bone Communications Lead, UCB
Tél. : +44-7702-777378, [email protected]
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