BEERSE, Belgium, September 10, 2015 /PRNewswire/ --
Ce communiqué de presse a été rédigé en Anglais. Des traductions en Allemand, Français et Espagnol sont fournies par PR Newswire pour servir à la clientèle internationale.
Janssen-Cilag International NV a annoncé aujourd'hui avoir soumis une nouvelle demande d'autorisation de mise sur le marché auprès de l'Agence européenne des médicaments (EMA) pour le daratumumab, un anticorps monoclonal anti-CD38 humain expérimental, pour le traitement des patients atteints de myélome multiple récidivant et réfractaire.
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Le myélome multiple est un cancer du sang incurable qui prend naissance dans la moelle osseuse et est caractérisé par un développement excessif et la survie des cellules plasmatiques malignes.[1] Les patients qui sont réfractaires tant aux inhibiteurs de protéasome (PI) qu'aux agents immunomodulateurs (IMiD) ont un mauvais pronostic, avec une médiane de survie globale de neuf mois.[2]
Le daratumumab agit en se liant au CD38, une molécule de signalisation se trouvant à la surface des cellules du myélome multiple.[3],[4],[5],[6] Ce faisant, le daratumumab déclenche une attaque des cellules cancéreuses par le propre système immunitaire du patient, entraînant la mort rapide des cellules tumorales par l'intermédiaire de nombreux mécanismes d'immunité à médiation et autres mécanismes d'action.[7]
Le dépôt de la demande pour le daratumumab auprès des autorités réglementaires est maintenant en attente de validation par l'EMA. La demande est basée sur les données de l'étude monothérapeutique MMY2002 (SIRIUS) de phase II présentées lors du 51e Congrès annuel de l'American Society of Clinical Oncology (ASCO),[8] sur les données de l'étude monothérapeutique GEN501 de phase I/II récemment publiées dans The New England Journal of Medicine[9] et sur les données de trois études justificatives.
Pour l'étude MMY2002, le principal critère d'efficacité était le taux de réponse global (ORR). 95 % des patients participant à l'étude étaient double réfractaires à un PI et à un IMiD. Les patients avaient reçu au moins trois lignes de traitement antérieur (médiane de cinq), y compris un PI et un IMiD. Le daratumumab a atteint un ORR de 29 % dans le groupe des patients ayant reçu 16 mg/kg (n = 106) en monothérapie, avec un profil d'innocuité acceptable.[8]
Les résultats de l'ORR de l'étude MMY2002 sont semblables aux données de l'ORR dans l'étude GEN501 de phase I/II, dans laquelle l'innocuité était le principal critère. Les patients inscrits à l'étude GEN 501 ont reçu au moins deux lignes de traitement antérieur (médiane de quatre), y compris un PI et un IMiD, et 64 % étaient réfractaires à la fois aux PI et aux IMiD. Dans cette étude, le daratumumab a démontré un profil d'innocuité acceptable et a atteint un ORR de 36 % (11 réponses partielles, deux très bonnes réponses partielles et deux réponses complètes) dans le groupe des patients ayant reçu 16 mg/kg, avec des réponses s'améliorant au fil du temps. La médiane de survie sans progression était de 5,6 mois (IC de 95 % : 4,2, 8,1), et 65 % (IC de 95 % : 28, 68) des répondants sont restés en rémission à 12 mois. Le taux de survie globale (OS) à 12 mois était de 77 % (IC de 95 % : 58, 88).[9]
« Depuis plus d'une décennie, Janssen se consacre à répondre aux besoins non satisfaits des patients atteints de myélome multiple qui, malgré d'importantes avancées, reste toujours un cancer incurable », a déclaré Jane Griffiths, Company Group Chairman, Janssen Europe, Moyen-Orient et Afrique. « Grâce à notre engagement continu envers la recherche de nouveaux traitements et mécanismes innovants, c'est avec plaisir que nous constatons la profondeur de la réponse thérapeutique du daratumumab. Ceci est particulièrement prometteur pour les patients récidivants et réfractaires avec un mauvais pronostic et qui ont peut-être déjà épuisé toutes les options de traitement existantes. Nous sommes impatients de travailler avec l'EMA pour rendre le daratumumab accessible aux personnes souffrant de myélome multiple. »
En juillet 2013, le daratumumab s'est vu octroyer le statut de médicament orphelin par l'EMA pour le traitement du myélome des cellules plasmocytaires.[10] De plus, ce nouveau dépôt de demande auprès de l'EMA fait suite à l'acceptation d'un Examen prioritaire de la Demande de licence de produit biologique pour le daratumumab auprès de la FDA américaine le 4 septembre 2015.
En août 2012, Janssen Biotech, Inc. et Genmab ont conclu un accord qui accorde à Janssen une licence mondiale exclusive afin de développer, fabriquer et commercialiser le daratumumab. Actuellement, la totalité des études mondiales, sauf une, est sponsorisée par Janssen.
À propos de l'étude MMY2002
L'étude MMY2002 a recruté une population de patients ayant été lourdement prétraités (au moins trois lignes de traitement antérieur ; médiane de cinq, y compris un PI et un IMiD) ou souffrant d'un myélome multiple double réfractaire et qui ont épuisé les traitements efficaces. Chez les patients ayant reçu 16 mg/kg (n = 106) en monothérapie avec un profil d'innocuité acceptable, des réponses complètes strictes (sCR) ont été atteintes chez trois patients, de très bonnes réponses partielles ont été atteintes chez 10 patients, et 18 réponses partielles (PR) ont été rapportées. Aucun patient n'a interrompu le traitement à cause de réactions liées à la perfusion (IRR), et 4,7 % des patients ont interrompu le traitement en raison d'événements indésirables (EI), dont aucun n'a été considéré comme lié aux médicaments.[8]
À propose de l'étude GEN501
L'innocuité était le principal critère dans l'étude GEN501 qui a recruté une population de patients ayant été lourdement prétraités (au moins deux lignes de traitement antérieur ; médiane de quatre, y compris un PI et un IMiD) ou souffrant d'un myélome multiple double réfractaire et qui ont épuisé les traitements efficaces. Dans la cohorte des patients ayant reçu 16 mg/kg, de graves événements indésirables sont survenus chez 33 % des patients. Des IRR sont survenues chez 71 % des patients des cohortes ayant reçu 8 mg/kg et 16 mg/kg, et toutes étaient de grades 1 et 2, avec la survenue d'un patient présentant des réactions de grade 3. La majorité des IRR est survenue lors de la première perfusion, avec une réduction notable du nombre d'IRR lors des perfusions suivantes. Aucun patient n'a interrompu son traitement en raison d'une IRR. Les EI les plus courants dans les deux groupes de traitement étaient la fatigue, la rhinite allergique et la pyrexie (fièvre). L'EI hématologique le plus fréquent était la neutropénie (niveaux anormalement bas de neutrophiles, un type de globules blancs), qui est survenue chez 12 % des patients (n = 5) dans la cohorte ayant reçu 16 mg/kg. Des EI de grade 3 ou 4 ont été rapportés chez 26 % des patients dans la cohorte ayant reçu les 16 mg/kg, avec la pneumonie (n = 5) et la thrombocytopénie (quantité anormalement faible des plaquettes dans le sang ; n = 4) étant les plus fréquentes dans les cohortes ayant reçu 8 mg/kg et 16 mg/kg.[9]
À propos du myélome multiple
Le myélome multiple (MM) est un cancer du sang incurable qui débute dans la moelle osseuse et est caractérisé par une prolifération excessive des cellules plasmatiques.[1] Le MM est la deuxième forme la plus courante de cancer du sang, avec environ 39, 000 nouveaux cas en Europe en 2012.[11] Le MM touche plus souvent les personnes âgées de plus de 65 ans et est plus fréquent chez les hommes que chez les femmes.[12] Sur l'ensemble de l'Europe, les taux de survie à cinq ans vont de 23 à 47 % des personnes diagnostiquées.[13] Presque 29 % des patients atteints de MM décéderont dans l'année du diagnostic.[14] Bien que le traitement puisse entraîner une rémission, malheureusement, les patients feront probablement une rechute car il n'y a actuellement aucun remède. Tandis que certains patients atteints de MM ne présentent aucun symptôme du tout, la plupart des patients sont diagnostiqués en raison de symptômes pouvant inclure des problèmes osseux, une faible numération globulaire, une élévation du calcium, des problèmes rénaux ou des infections.[12] Les patients qui rechutent après un traitement avec des thérapies standard, y compris les IP et les IMiD ont un mauvais pronostic et peu d'options de traitement possibles.[2]
À propos du daratumumab
Le daratumumab est un anticorps monoclonal humain expérimental qui se lie avec une haute affinité à la molécule CD38 se trouvant à la surface des cellules du myélome multiple. On pense qu'il induit la mort rapide des cellules par de multiples mécanismes immunitaires à médiation, notamment la cytotoxicité dépendant du complément, la phagocytose cellulaire dépendant des anticorps et la cytotoxicité cellulaire dépendant des anticorps, ainsi que via l'induction de l'apoptose.[7] Cinq études cliniques de phase III portant sur le daratumumab dans des contextes de rechute et de première ligne sont actuellement en cours. Des études supplémentaires sont en cours ou sont prévues pour évaluer son potentiel dans d'autres maladies malignes et prémalignes dans lesquelles le CD38 est exprimé, comme le myélome indolent et le lymphome non hodgkinien.
À propos de Janssen
Les sociétés pharmaceutiques Janssen de Johnson & Johnson se vouent à satisfaire et répondre aux besoins médicaux non comblés les plus importants de notre époque, y compris : l'oncologie (myélome multiple et cancer de la prostate, etc.), l'immunologie (psoriasis, etc.), la neuroscience (schizophrénie, démence, douleur, etc.), les maladies infectieuses (VIH/sida, hépatite C, tuberculose, etc.), les maladies cardiovasculaires et métaboliques (diabète, etc.). Motivés par notre engagement envers nos patients, nous développons des solutions de soins viables et intégrées en travaillant aux côtés des parties prenantes du domaine de la santé, grâce à des partenariats basés sur la confiance et la transparence. Pour plus d'informations, veuillez consulter le sitehttp://www.janssen-emea.com Suivez nos dernières informations sur : http://www.twitter.com/janssenEMEA
Janssen Pharmaceutical NV, Janssen Research & Development, LLC, Janssen Biotech, Inc. et Janssen-Cilag International NV font partie des sociétés pharmaceutiques Janssen de Johnson & Johnson.
Janssen dans le domaine de l'oncologie
En oncologie, notre objectif est de modifier fondamentalement la façon dont le cancer est perçu, diagnostiqué et pris en charge, en renforçant notre engagement envers les patients qui nous inspirent. En cherchant des moyens innovants de répondre aux défis que pose le cancer, nous concentrons nos efforts sur de nombreux traitements et solutions préventives. Ces solutions se concentrent sur les hémopathies malignes, le cancer de la prostate et le cancer du poumon, l'interception du cancer avec pour objectif de développer des produits capables d'interrompre le développement du processus cancérigène, les biomarqueurs pouvant servir de guides dans l'utilisation ciblée et individualisée de nos thérapies, ainsi que l'identification et le traitement sécurisés et efficaces des premières évolutions dans le micro-environnement tumoral.
Avertissements concernant les énoncés prospectifs
Ce communiqué de presse contient des « énoncés prospectifs » tels que définis dans le Private Securities Litigation Reform Act de 1995, concernant l'approbation d'une nouvelle indication. Les lecteurs sont priés de ne pas se fier à ces énoncés prospectifs. Ces énoncés se basent sur les attentes actuelles d'évènements futurs. Si des suppositions sous-jacentes s'avèrent imprécises ou si des incertitudes ou risques connus ou inconnus se matérialisent, les résultats réels pourraient différer sensiblement des attentes et projections des laboratoires pharmaceutiques Janssen et/ou de Johnson & Johnson. Ces risques et incertitudes incluent, sans s'y limiter : les défis et les incertitudes inhérents au développement de nouveaux produits, y compris l'incertitude du succès clinique et de l'obtention d'approbations règlementaires ; l'incertitude du succès commercial ; la concurrence, y compris les avancées technologiques, les nouveaux produits et les brevets obtenus par les concurrents ; les défis relatifs aux brevets ; l'efficacité du produit ou les questions de sécurité résultant en des rappels de produits ou des mesures règlementaires ; les changements de comportement et les habitudes de dépenses ou la détresse financière des acheteurs de services et produits de santé ; les changements de règlementations et lois gouvernementales, y compris les réformes internationales sur les soins de santé ; les difficultés et les retards de fabrication ; ainsi que les tendances en faveur d'une limitation des dépenses de santé. Une liste et une description plus détaillées de ces risques, incertitudes et autres facteurs sont disponibles dans le formulaire 10-K du rapport annuel de Johnson & Johnson pour l'exercice clos le 28 décembre 2014, y compris dans l'annexe 99 à celui-ci, ainsi que dans nos dépôts ultérieurs auprès de la Securities and Exchange Commission. Des copies de ces formulaires sont disponibles en ligne sur les sites http://www.sec.gov et http://www.jnj.com ou sur demande auprès de Johnson & Johnson. Aucune des sociétés pharmaceutiques Janssen, ni Johnson & Johnson, ne s'engage à actualiser tout énoncé prospectif suite à de nouvelles informations ou des développements ou évènements futurs.
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Septembre 2015
PHEM/DAT/0815/0002
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