Des experts signalent qu'un réservoir situé dans le Haut-Karabagh pose un risque d'« inondations catastrophiques »
BAKU, Azerbaïdjan, June 10, 2013 /PRNewswire/ --
En collaboration avec le Service turc des eaux, des ingénieurs venus du monde entier ont établi les grandes lignes du scénario catastrophe possible en cas d'inondations engendrées par le réservoir de Sarsang situé dans le Haut-Karabagh. En cas de défaillance, ce réservoir, aujourd'hui dans un état vétuste, représenterait une menace pour plus de 400 000 personnes habitant en aval.
Le barrage de 125 mètres de haut a été construit en 1976. Des opérations de maintenance sont prévues depuis très longtemps ; opérations qui n'auraient pas été conduites durant les deux décennies de l'occupation arménienne. Au début des années 1990, le réservoir de Sarsang a été la scène d'un siège lors de la guerre contre l'Azerbaïdjan à propos du territoire du Haut-Karabagh.
En raison de ce manque de mesures correctives, des ingénieurs et hydrologues venus des sociétés Su-yapi et Chartis ainsi que du Service turc des eaux ont défini quelles seraient les répercussions d'une défaillance du barrage.
Il a été déterminé qu'en cas d'effondrement ou de sabotage, un mur d'eau s'élevant jusqu'à 65 mètres et se déplaçant à une vitesse de 100 à 200 km/h submergerait les plaines en contrebas et inonderait complètement 20 villages.
« Ce serait une véritable catastrophe si de telles inondations devaient avoir lieu », a déclaré un porte-parole du gouvernement azerbaïdjanais ; gouvernement à l'origine de cette étude indépendante.
« C'est ce qui se passe lorsqu'un réservoir contenant 560 millions de mètres cubes d'eau cède. Et il est fortement probable que cela se produise étant donné que l'Arménie a complètement négligé l'entretien du barrage de Sarsang, et ce, au mépris total des normes de sécurité internationales », a-t-il souligné.
Elkhan Suleymanov, parlementaire azerbaïdjanais qui défend les victimes de la guerre du Haut-Karabagh, a ajouté : « Imaginez un instant qu'une défaillance se produise dans ce réservoir. Les sept régions voisines seraient complètement rayées de la carte. Cela signifie que près de 400 000 personnes font face à un danger imminent ».
L'étude est venue confirmer que le chemin emprunté par la vague d'eau s'étendrait à la rivière Tartar qui sortirait alors de son lit. Ainsi, les conséquences se feraient sentir dans un rayon de 48 kilomètres autour la zone du barrage. Selon l'Azerbaïdjan, les résultats inquiétants de cette étude permettent de rappeler que le conflit prétendument gelé du Haut-Karabagh est en réalité une occupation, ce qui constitue un ensemble de menaces en évolution rapide envers la population civile d'Azerbaïdjan.
La guerre qui s'est tenue à la fin des années 1980 et au début des années 1990 a entraîné le déplacement d'un million d'Azerbaïdjanais. L'Arménie continue d'occuper 20 % du territoire de son voisin malgré de nombreuses résolutions prises par les Nations unies, l'Assemblée parlementaire du Conseil de l'Europe, l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE) ainsi que le Parlement européen.
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