Des études de cas montrent la nécessité des politiques climatiques pour orienter les investisseurs privés vers les énergies renouvelables et que la réallocation des risques permet d'élargir le groupe des investisseurs potentiels
- Le Program Solaire tunisien a augmenté le déploiement de chauffe-eaux solaires en dépit des subventions accordées aux alternatives fossiles
- Le parc éolien maritime britannique de Walney a attiré de nouveaux groupes d'investisseurs vers une technologie immature mais prometteuse
VENISE, Italie, 15 juin 2012 /PRNewswire/ -- Climate Policy Initiative (CPI) a présenté les deux premières études de cas de son projet San Giorgio Group afin d'examiner le rôle des fonds publics dans l'identification de stratégies reproductibles et extensibles visant à promouvoir les investissements en faveur du climat.
Program Solaire (Prosol) en Tunisie a étendu la part des énergies renouvelables, en dépit de la distorsion causée par les subventions aux combustibles fossiles, grâce à des politiques de soutien au niveau local, un soutien international et des mécanismes de réallocation des risques. Le programme a quintuplé les installations annuelles de chauffe-eaux solaires résidentiels et devrait réduire les émissions de CO2 de 715 Kt au cours de leurs durées de vie. Prosol s'avère même être neutre au niveau financier : les économies engendrées par les subventions évitées aux combustibles fossiles étant équivalentes au coût que représente le soutien du gouvernement aux chauffe-eaux solaires.
Les facteurs principaux de la réussite du projet sont :
- la subvention du gouvernement tunisien aux chauffe-eaux solaires qui a compensé les distorsions provoquées par les subventions accordées aux alternatives fossiles ; et
- l'allocation du risque de crédit au fournisseur public d'énergie. Ceci a permis de garantir les revenus des intermédiaires bancaires et a résulté dans la fourniture de 60 millions dollars de crédit à la consommation bon marché.
Le parc éolien maritime de Walney au Royaume-Uni est l'un des plus importants projets de son genre dans le monde entier. Il a attiré 1,3 milliards de livres sterling d'investissements privés malgré les difficultés d'octroi de prêts bancaires et en dépit des inquiétudes des investisseurs au sujet de l'incertitude des revenus et des risques liés aux phases de construction, d'exploitation et d'entretien. Le projet a même attiré des fonds de pension et des fonds de private equity pour lesquels le couple rendement-risque de tels investissements constituait un obstacle.
Les facteurs principaux de la réussite du projet sont :
- des certificats verts négociables offerts par le gouvernement britannique permettant de générer des flux de revenus futurs et de rendre le projet viable ;
- des contrats de long terme sur l'électricité produite et les certificats verts, ainsi que d'autres contrats, permettant d'atténuer les incertitudes concernant les revenus et les risques associés à la construction, à l'exploitation et à l'entretien du parc.
« Nos premières études de cas montrent que les bonnes politiques publiques et stratégies d'investissement peuvent attirer des investissements privés considérables dans les activités en faveur du climat », déclare Barbara Buchner, directrice de CPI Europe. CPI a l'intention d'effectuer d'autres études de cas en 2012.
Climate Policy Initiative est un organisme de recherche et de conseil consacré à l'efficacité des politiques publiques dont la mission consiste à évaluer, diagnostiquer et venir en appui aux efforts des pays pour parvenir à une croissance à faibles émissions de carbone. Il s'agit d'un organisme de recherche indépendant à but non lucratif disposant du soutien de long terme de George Soros, CPI a son siège à San Francisco et dispose de bureaux à Berlin, Pékin, Rio de Janeiro et Venise.
WANT YOUR COMPANY'S NEWS FEATURED ON PRNEWSWIRE.COM?
Newsrooms &
Influencers
Digital Media
Outlets
Journalists
Opted In
Share this article