De nouvelles données mettent en évidence le fardeau considérable que représente la nycturie
MILAN, March 17, 2013 /PRNewswire/ --
Affection chronique associée à des troubles du sommeil et à une perte notable
de productivité et d'activité non liée au travail
De nouvelles données présentées aujourd'hui au congrès de l'Association européenne d'urologie (EAU) montrent que la nycturie (le besoin d'uriner une ou plusieurs fois la nuit) est associée à une réduction importante de la productivité au travail et des activités de loisirs, de manière semblable à d'autres troubles chroniques comme l'asthme, la BPCO (bronchopathie obstructive chronique) et le RGO (reflux gastro-oesophagien).[1] Il a été démontré que la nycturie réduisait de près de 25 % la productivité au travail de la population active.[1]
Par ailleurs, d'autres résultats d'étude montrent que chez ceux qui en souffrent, les troubles du sommeil représentent le symptôme le plus difficile à supporter. Environ un tiers des personnes souffrant de nycturie sont incapables de retrouver le sommeil et deviennent insomniaques.[2]
La fragmentation du sommeil est une conséquence grave de la nycturie et peut affecter négativement les performances dans la journée. Une analyse des données obtenues à partir de deux études cliniques randomisées et contrôlées (n=646) sur trois mois, a été effectuée dans le cadre d'une évaluation économique visant à comparer les effets de la nycturie sur la productivité et l'activité par rapport à d'autres maladies chroniques. La productivité au travail a été évaluée grâce au questionnaire sur la dégradation de l'activité et de la productivité au travail.[3]
Une baisse de 24 % de la productivité au travail a été observée chez les patients nycturiques. Il s'agit d'un chiffre plus élevé que celui rapporté pour l'hyperactivité vésicale (10-12 %)[4] et comparable à ceux d'autres maladies chroniques non urologiques telles que le RGO (25 %),[5] l'asthme sévère (21 %),[6] la BPCO (19 %)[7] et la constipation (34 %)[8]. De plus, la capacité des patients à exercer des activités dans la journée a été réduite de 34 %.[1]
Philip Van Kerrebroeck, MD, PhD, université de Maastricht a commenté les résultats de cette étude en déclarant : « La nycturie est un problème commun qui affecte environ un tiers des adultes, mais son fardeau est sous-estimé et souvent considéré comme étant moins grave que d'autres maladies chroniques en termes de qualité de vie et de coût pour la société. Ces données montrent que tout comme d'autres maladies, la nycturie a un impact négatif sur le sommeil, les performances dans la journée et la productivité au travail. Les patients qui en souffrent doivent consulter pour traiter spécifiquement cette maladie invalidante. »
La deuxième série de données présentées à l'EAU consistait en une analyse de données subjectives, rapportées par des patients, sur les symptômes qu'ils considèrent comme étant les plus gênants. Les nombreux effets négatifs sur la qualité de vie associés à la nycturie avaient déjà été documentés, mais aucune étude jusque-là n'avait demandé aux patients d'expliquer pourquoi cette affection était si invalidante.
Dans deux études randomisées (n=786, 273 femmes, 513 hommes), Il a été demandé à des hommes et des femmes ce qui les gênait le plus dans le fait d'avoir à se lever la nuit pour uriner et leurs réponses ont été enregistrées textuellement.[2] La perturbation du sommeil a été jugée le symptôme le plus gênant associé à la nycturie (57 % des hommes et 42 % des femmes). L'incapacité à retrouver le sommeil a été classée comme le deuxième symptôme le plus gênant par 32 % des hommes et 28 % des femmes. Enfin, le sentiment de fatigue le lendemain matin (17 % des hommes et 15 % des femmes) arrivait en troisième position. Les signes et symptômes rapportés par les patients de l'étude ne différaient pas significativement entre hommes et femmes. Cependant, l'âge était un élément important, car un sous-groupe de patients plus âgés a spécifiquement mentionné la crainte de tomber notamment en raison d'étourdissement et la difficulté de se déplacer dans le noir pour aller aux toilettes.
« J'ai commencé à considérer la structure de mon sommeil comme une série de siestes, » a expliqué l'un des patients de l'étude. « Je n'arrive jamais à me rendormir. Je me mets à regarder la télévision toute la nuit et le lendemain je suis épuisé. »
À propos de la nycturie
La nycturie est une affection gênante et extrêmement fréquente définie par l'International Continence Society comme le besoin de se réveiller une ou plusieurs fois la nuit pour uriner, chaque miction étant précédée et suivie par le sommeil.[9]
Les études sur les relations entre la qualité de vie et la nycturie suggèrent que cette affection devient cliniquement significative lorsque 2 mictions ou plus sont nécessaires par nuit. Parmi les symptômes des voies urinaires inférieures, la nycturie est citée comme étant le plus gênant aussi bien par les hommes que par les femmes et affectant de manière significative le sommeil et la qualité de vie.[10] Souvent banalisée et considérée comme l'un des désagréments inévitables liés à l'âge, la nycturie est une affection grave, lourde de conséquences au niveau social, sanitaire et économique pour les patients, leur famille et la société.[11]
À propos de Ferring Pharmaceuticals
Ferring Pharmaceuticals, dont le siège social se trouve en Suisse, est un groupe biopharmaceutique spécialisé, axé sur la recherche et présent sur les marchés internationaux. La société identifie, développe et commercialise des produits innovants dans les domaines de la médecine de la reproduction, l'urologie, la gastroentérologie et l'endocrinologie. Ferring a établi ses propres filiales opérationnelles dans 50 pays et commercialise ses produits dans plus de 70 pays. Pour en savoir plus sur Ferring ou ses produits, rendez-vous sur http://www.ferring.com
1. Andersson F et al. Nocturia has a strong impact on productivity - a comparison with different chronic diseases. EAU 2013: presented at poster session 'Nocturia, OAB, metabolic syndrome - towards a new management', abstract number #406.
2. Holm-Larsen T et al. "My sleep pattern is a series of naps." Subjective patient-reported data on what is most bothersome about nocturia. EAU 2013: presented at poster session 'Nocturia, OAB, metabolic syndrome - towards a new management', abstract number #405.
3. Reilly MC et al. The validity and reproducibility of a work productivity and activity impairment instrument. Pharmacoeconomics 1993;4:353-365. doi: 10.2165/00019053-199304050-00006.
4. Coyne KS et al. The prevalence of lower urinary tract symptoms (LUTS) and overactive bladder (OAB) by racial/ethnic group and age: Results from OAB-POLL. Neurourol Urodyn 2012 Jul 27. doi: 10.1002/nau.22295.
5. Wahlqvist P et al. Validity of a Work Productivity and Activity Impairment questionnaire for patients with symptoms of gastro-esophageal reflux disease (WPAI-GERD) - results from a cross-sectional study. Value Health 2002;5:106-113.
6. Chen E et al. Chronic traffic-related air pollution and stress interact to predict biologic and clinical outcomes in asthma. Environ Health Perspect 2008;116:970-975.
7. Di Bonaventura M et al. The burden of chronic obstructive pulmonary disease among employed adults. Int J Chron Obstruct Pulmon Dis 2012;7:211-219.
8. Sun SX et al. Impact of chronic constipation on health-related quality of life, work productivity, and healthcare resource use: an analysis of the National Health and Wellness Survey. Dig Dis Sci 2011;56:2688-2695.
9. van Kerrebroeck P et al. The standardization of terminology in nocturia: report from the Standardisation Sub-committee of the International Continence Society. Neurol UroL Urodyn 2002;21:179-83.
10. van Dijk MM et al: The role of nocturia in the quality of life of men with lower urinary tract symptoms. BJU Int 2010;105:1141.
11. Asplund R. Nocturia: consequences for sleep and daytime activities and associated risks. European Urology Supplements 2005;3:24-32.
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Moira Gitsham Emma Coughlan Patrick Gorman Tonic Life Communications Tonic Life Communications Ferring Pharmaceuticals Tél. : +33-5-46 00 08 20 Tél. : +44-(0)7896-075431 Tél. : +41-(0)58-301-00-53 [email protected] [email protected] [email protected]
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