D'après les plus grands négociateurs du secteur des fruits de mer, la consolidation transfrontalière et transsectorielle s'accélère

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LONDRES, July 17, 2017 /PRNewswire/ --

- Perspectives des plus grands négociateurs sur les tendances clés des fusions-acquisitions dans le secteur des fruits de mer  

- Profils des 40 plus grands consolidateurs du secteur, dirigeant 35 fonds de capital-investissement et 5 sociétés de « nouveaux capitaux » se dépêchant tous de consolider le secteur des fruits de mer  

- Classement et profil des 30 meilleurs conseillers  

- Calendrier et tableau de plus de 200 accords conclus entre 2015 et mai 2017, ainsi que des graphiques et cartes d'accompagnement  

- Renseignements complémentaires : https://www.undercurrentnews.com/report/seafoods-top-dealmakers   

D'après un nouveau rapport, les entreprises de fruits de mer recherchent de plus en plus à conclure des accords au-delà de leur domaine et de leur secteur, dans le but d'accéder à des ressources et marchés.

Les salmoniculteurs se tournent vers le poisson blanc, les leaders de la pêche des espèces pélagiques s'orientent vers la crevette et le thon, tandis que les exploitants-pêcheurs africains se diversifient aux États-Unis et en Australie, d'après le rapport d'Undercurrent News intitulé « Seafood's Top Dealmakers: Cross-border, cross-sector consolidation gathers pace » (D'après les plus grands négociateurs du secteur des fruits de mer, la consolidation transfrontalière et transsectorielle s'accélère).

Fruit de plusieurs mois de recherche, comprenant des entretiens avec des investisseurs, analystes et dirigeants de premier plan, ce rapport révèle que les acteurs du secteur ont signé 47 accords transfrontaliers en 2016, soit 38 % de plus que l'année précédente.

Les transactions transsectorielles ont été stables en 2016 par rapport à l'année précédente, mais davantage d'accords transsectoriels ont été signés, notamment la reprise par la société canadienne Cooke Group de l'entreprise américaine Icicle Seafoods, l'acquisition par le géant néerlandais de la pêche des espèces pélagiques, du poisson blanc et de la crevette Parlevliet and van der Plas (P&P) d'une flotte thonière française, ainsi que l'achat de Thai Union Group au sein de la chaîne de restaurants américaine Red Lobster Seafood Co.

« Une consolidation se joue actuellement à l'échelle mondiale. Pour nous, les jeux sont faits », a affirmé Ignacio Kleiman, qui dirige la société de conseil en fusion-acquisition Antarctica Advisors, à Undercurrent News.

Les investisseurs et les sociétés de « nouveaux capitaux » comme Legend Holdings ou Nomad Foods s'intéressent de plus en plus au secteur, même si ce sont les acteurs de ce secteur qui semblent être en première ligne : les accords conclus par des investisseurs financiers dans le secteur des fruits de mer n'ont pas évolué en 2016, alors qu'ils ont augmenté de 13 % de la part des entreprises de fruits de mer.  

Parmi ces entreprises qui font figure d'acteurs majeurs et sont impliquées dans cette course à la consolidation du secteur mondial des fruits de mer, on peut notamment citer Thai Union, Cooke and P&P, la société japonaise Mitsubishi, les entreprises norvégiennes Leroy Seafood Group et Marine Harvest, la société islandaise Samherji, Royal Greenland, les entreprises sud-africaines Sea Harvest et Oceana Group, la société américaine Trident Seafoods et le groupe canadien Clearwater Seafoods.

Gorjan Nikolik, analyste sénior couvrant les secteurs de la pêche, de l'aquaculture et des fruits de mer pour Rabobank, prévoit une intensification de cette tendance.

« Davantage d'accords transcontinentaux et transsectoriels vont être conclus. C'est l'avenir de ce secteur », a confié M. Nikolik à Undercurrent. « Nous nous dirigeons vers des conglomérats de fruits de mer diversifiés. »

Renseignements complémentaires : https://www.undercurrentnews.com/report/seafoods-top-dealmakers