D'après le vice-ministre russe de l'énergie, l'UE et la Russie trouveront une solution relative au troisième paquet énergie pour South Stream
MILAN, September 28, 2013 /PRNewswire/ --
À Milan, les dirigeants de South Stream et de Gazprom défendent la valeur du gazoduc pour l'Europe.
La sécurité des approvisionnements, la diversification des sources énergétiques et la question d'un partenariat solide entre les entreprises d'énergie en Europe : voici les thèmes qui ont été abordés lors de la conférence « South Stream: The Evolution of a Pipeline » (South Stream : l'évolution d'un gazoduc) qui s'est tenue aujourd'hui à Milan et au cours de laquelle les dirigeants de South Stream et Gazprom, ainsi que des partenaires gouvernementaux et des actionnaires du secteur ont analysé les répercussions économiques, environnementales et sociales du gazoduc South Stream. Le public a pu découvrir le niveau de développement actuel, et ce, avec une attention toute particulière portée sur la partie offshore située dans la région de la mer Noire.
« Depuis 2012, la Fédération russe a fourni aux pays de l'Union européenne 160 millions de tonnes de pétrole ainsi que 125,5 milliards de mètres cubes de gaz naturel », a déclaré Anatoly Yanovsky, Vice-ministre russe de l'énergie, lors de la conférence. Il a ajouté que les négociations entre l'UE et la Russie permettront de garantir qu'une solution sera trouvée aux problèmes posés par le troisième paquet énergie ; ce dernier étant perçu comme un obstacle au lancement des travaux.
« L'Union européenne et la Russie sont des partenaires très importants dans le domaine de l'énergie. La Russie, et en particulier Gazprom, représente le premier fournisseur d'énergie pour l'Italie. L'année prochaine sera marquée par la célébration de 40 ans d'approvisionnement énergétique et de relations commerciales entre Gazprom et Eni. Le gazoduc South Stream représente une solution de longue durée qui garantit un approvisionnement énergétique sûr pour tous les citoyens européens grâce au lien direct entre les clients et les principales réserves de gaz dans le monde, en Russie », a déclaré le Vice-ministre.
« Le gaz constitue une source d'énergie respectueuse de l'environnement. D'ailleurs, la construction d'un gazoduc stimulera sans aucun doute le marché européen dans son ensemble, et ce, en permettant une diversification énergétique, en attirant de nouveaux investissements en Italie mais aussi en créant des milliers d'emplois. Eni et Gazprom ont été les premiers partenaires à signer les accords à la base du projet South Stream en 2007 », a ajouté M. Yanovsky en s'adressant à un public majoritairement italien.
La Russie est le partenaire commercial en approvisionnement énergétique le plus important pour l'Europe. Le pays a toujours représenté une source fiable et stable d'approvisionnement en gaz pour de nombreux pays européens. Des analystes prévoient que la demande en gaz passera de 312 milliards de mètres cubes à 537 milliards de mètres cubes au cours des quinze prochaines années.
« Le gaz naturel constitue aujourd'hui la principale source énergétique au sein de l'Union européenne », a expliqué Alexander Syromyatin, Directeur adjoint du Département de gestion de projets chez Gazprom. « Dans un futur proche, la demande va rapidement dépasser l'offre en raison de la diminution des capacités d'extraction en Europe. Le projet South Stream permettra de résoudre le problème posé par ce déficit à venir ».
Le gazoduc fera 2 385 km de long et réunira 9 pays dans le cadre d'un partenariat, notamment la Bulgarie, la Serbie, la Hongrie, l'Italie et la Russie. Cela a nécessité l'élaboration d'accords ambitieux entre les gouvernements et les principales entreprises d'énergie. Le montant total des investissements nécessaires s'élèvera à 17 milliards d'euros. Cela permettra de fournir une capacité totale annuelle de 63 millions de mètres cubes de gaz.
« Le gazoduc South Stream atteindra sa pleine capacité à la fin de 2017 », a affirmé Oleg Aksyutin, membre du comité de gestion chez Gazprom et PDG de South Stream Transport B.V. « La moitié de cette capacité est réservée à l'Italie. La partie offshore du gazoduc sera financée à hauteur de 30 % par le partenariat entre Gazprom, Eni, EDF et Wintershall. Les 70 % restants seront financés par le marché. Cela répondra aux besoins en électricité de 38 millions de foyers en Europe ».
Les déclarations faites par le ministre Anatoly Yanovsky ont mis en exergue l'importance que la Russie porte à son partenariat énergétique avec l'Europe. En effet, South Stream permettra non seulement de diversifier et de garantir des voies d'approvisionnement en gaz fiables vers l'UE mais aussi de diminuer les risques liés au transport.
Gianni Pitella, Vice-président du Parlement européen, a déclaré : « L'objectif principal de la législation européenne doit être de maintenir l'accès aux sources d'énergie, en particulier pour les clients et les petites entreprises familiales. Cela nécessite la garantie d'un service efficace et de prix bas. Nous pouvons atteindre ces objectifs uniquement en renforçant l'infrastructure du marché intérieur et en diversifiant les sources d'énergie. C'est la raison pour laquelle le projet South Stream représente une importante solution aux besoins croissants en gaz au sein de l'Europe ».
Parmi les personnes qui ont présenté l'avis des pays partenaires de South Stream se trouvaient Reka Szemerkenyi, Conseillère auprès du Premier ministre hongrois ainsi que Dragutin Matanovic, Conseiller auprès du Premier ministre serbe.
Reka Szemerkenyi a déclaré que la préparation des travaux en Hongrie était bien engagée mais qu'une approche coordonnée entre tous les pays participants était nécessaire afin d'interpréter les lois au niveau européen.
Elle a souligné que « la Hongrie avait fait de gros progrès au regard de la préparation afin que South Stream puisse lancer la construction. Tous les aspects techniques en amont des travaux relatifs à l'étape préalable à la construction sont réglés et les travaux peuvent commencer. De plus, grâce au travail déjà effectué, les délais pourront être respectés. Cependant, au cours des deux derniers mois, tous les accords intergouvernementaux des pays participant au projet South Stream ont fait l'objet de critiques de la part de l'Union européenne au sujet du troisième paquet énergie. Par conséquent, nous devons désormais collaborer ensemble avec, notamment, la Russie, l'UE et les pays participants afin de garantir que le projet South Stream se déroule comme prévu ».
Cet événement constitue le troisième d'une série organisée par Natural Gas Europe, importante source d'informations relatives au développement du gaz naturel sur les marchés gaziers européens. Il fait suite à des conférences qui se sont tenues à Sofia et à Belgrade. D'autres conférences auront lieu à Ljubljana, Budapest et Bruxelles au cours des prochains mois.
Note aux rédacteurs : Natural Gas Europe fournit des informations quotidiennes essentielles sur les questions relatives au secteur gazier en Europe.
En tant qu'organisation indépendante, Natural Gas Europe publie des informations et analyses concernant le gaz naturel rédigées par son réseau de correspondants, contributeurs et partenaires dans les médias.
Natural Gas Europe concentre ses efforts sur le rôle joué par le gaz naturel en Europe, facilitant le dialogue et la compréhension des questions importantes, notamment l'exploration, l'environnement, la réglementation et la sécurité énergétique.
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