Dans un nouveau documentaire, CGTN met l'accent sur la lutte contre le terrorisme dans la région du Xinjiang
BEIJING, 22 juin 2020 /PRNewswire/ -- CGTN se prépare à diffuser un nouveau documentaire sur la lutte contre le terrorisme dans la région du Xinjiang. L'objectif du documentaire est de dénoncer la violence qui sévit dans la région occidentale de la Chine et de garder en mémoire à la fois des personnes qui ont perdu la vie et les survivants qui luttent sans cesse contre les idéologies dangereuses.
Il s'agit du troisième documentaire d'une série qui relate comment le terrorisme a dévasté la région du Xinjiang et décrit les séquelles de ce traumatisme sur sa population.
Documentaire Tianshan Still Standing (Le Tian Shan toujours debout) : https://youtu.be/S2yWUopabvE
Les deux premiers documentaires, de moins d'une heure chacun, sont également consultables ci-dessous.
Les liens suivants et la description du documentaire peuvent contenir des images perturbantes pour certains lecteurs :
Regarder : Fighting terrorism in Xinjiang (La lutte contre le terrorisme dans la région du Xinjiang)
Entre 1990 et 2016, des milliers d'attentats terroristes ont affecté les vastes terres du Xinjiang. Un grand nombre de victimes innocentes ont succombé à d'horribles attentats. Pour les survivants, l'impact psychologique a parfois été aussi important que les blessures corporelles. Xia Yeling, psychologue basée à Urumqi, a déclaré avoir traité des centaines de patients souffrant de stress post-traumatique (TSPT) depuis les émeutes du 5 juillet 2009 dans la capitale de la région. Les tueries ont provoqué 197 décès et plus de 1700 blessés. Xia a déclaré à CGTN que les personnes souffrant de TSPT sont tout autant des élèves de collège que des personnes âgées de plus de 80 ans.
Les personnes dont les symptômes de traumatisme perdurent n'ont d'autre choix que d'aller de l'avant. Mirexmetjan Rozi, survivant de l'attentat de la mosquée Id Kah du 30 juillet 2014, n'est jamais retourné sur le lieu de culte, situé au centre de la ville de Kashgar. « Le seul fait d'y penser me donne des sueurs froides et j'ai envie de pleurer. »
À plus de 800 kilomètres de là, la thérapeute en réadaptation Dilqemer Tursun, à la fois témoin et survivante des attentats du Xian de Luntai en septembre 2014, offre son aide aux autres. Pour elle, il existe à la fois un sentiment de haine et de pardon à l'égard du terroriste. « Ils doivent avoir été endoctrinés à l'aide de vidéos de violence. Je pense qu'eux aussi sont des victimes. »
Si les habitants ont payé un lourd tribut au terrorisme dans la région, ceux qui sont en première ligne sont constamment confrontés à une menace de mort. Les agents de police doivent faire face à des terroristes dont les armes vont des bombes artisanales aux AK-47, et ils ont perdu de nombreux collègues dans l'exercice de leurs fonctions.
Au mois d'avril 1998, le policier Long Fei a perdu la vie au cours d'un raid sur un repaire de terroristes, dans la préfecture de Yili. Le chaos règne dans la région et les policiers, du fait de leur métier, sont pris pour cibles.
Ces violentes attaques contre les gens ordinaires et les forces de l'ordre ont conduit à un renforcement de la sécurité dans la région. Yalqun Yaqup, directeur général adjoint auprès du ministère de la Sécurité publique pour la région du Xinjiang, a déclaré lors d'un entretien avec CGTN que les méthodes des terroristes sont devenues de plus en plus « brutales » car ils utilisent tout, depuis les couteaux et armes à feu jusqu'aux attentats suicides. Il a montré à CGTN, en exclusivité, une cache de 5000 grenades artisanales confisquées en 1999 au groupe terroriste « Kuresh », ainsi que 15 000 armes saisies en 2006, dont certaines provenaient clandestinement de l'étranger.
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