ContourGlobal signe un contrat de financement pour la phase I du projet de production d'électricité KivuWatt au Rwanda et fête l'inauguration d'importants travaux de construction
NEW YORK, LONDRES, LA HAYE (Pays-Bas) et TUNIS (Tunisie), August 26, 2011 /PRNewswire/ --
- Ce projet pionnier décroche un financement à long terme associé au lancement d'une barge d'extraction de gaz et à l'inauguration des travaux de construction de sa centrale électrique
ContourGlobal a annoncé aujourd'hui avoir signé avec le Fonds de développement des infrastructures de l'Afrique émergente (EAIF), la société néerlandaise pour le financement du développement (FMO), la Banque africaine de développement (BAD) et la Société belge d'Investissement pour les Pays en Développement NV/SA (BIO) un contrat de financement de 91,25 millions de dollars en vue de contribuer à l'achèvement de la phase I du projet KivuWatt de la société qui consiste en une usine d'extraction et de production de gaz méthane intégrée et une centrale électrique associée d'une capacité de 25 MW situées sur le Lac Kivu à Kibuye, au Rwanda. Ce projet combiné permettra d'extraire le méthane, autrement dangereux, présent dans les eaux du Lac Kivu et de le traiter pour permettre son utilisation comme carburant afin de générer de l'énergie qui sera vendue à l'EWSA, la société nationale d'électricité, de gaz et d'assainissement du Rwanda où la vaste majorité de la population n'a pas accès à l'électricité.
La signature du contrat de financement a eu lieu aujourd'hui sur le site du projet KivuWatt où ont également été célébrés le lancement d'une barge de 750 tonnes qui abritera l'installation d'extraction de gaz et l'inauguration des travaux de construction de la centrale électrique. Des représentants de ContourGlobal, des institutions de prêt et des maîtres d'œuvre du projet, parmi lesquels le finlandais Wartsila qui fabriquera les moteurs de génération d'électricité et construira la centrale électrique, étaient présents aux côtés de nombreux dignitaires rwandais, parmi lesquels Kayumba Bernard, maire de Karongi, Celestin Kabahizi, gouverneur de la province occidentale du Rwanda, et Coletha Ruhamya, ministre rwandais de l'Énergie et de l'Eau. Ont également assisté à la cérémonie des représentants des ambassades étrangères au Rwanda : Anne Capser, Chargée d'Affaires auprès de l'Ambassade des États-Unis à Kigali, et Frans Makken, ambassadeur des Pays-Bas au Rwanda.
En exploitant le carburant indigène, à savoir le méthane dissous dans les eaux profondes du Lac Kivu, le projet KivuWatt permettra de réduire considérablement le coût de l'électricité nécessaire pour alimenter la croissance économique rapide du Rwanda. Le projet KivuWatt verra également la première utilisation de gaz méthane à grande échelle et son extraction atténuera considérablement les risques environnementaux associés au rejet naturel des gaz du lac tout en offrant une source d'énergie à la fois écologique et durable.
La construction de la centrale de 25 MW constitue la première phase du projet KivuWatt, fortement soutenu par les institutions internationales pour le développement comme en témoigne le contrat signé ce jour et l'obtention, en mai 2011, d'une garantie d'assurance contre les risques politiques auprès de l'Agence multilatérale de garantie des investissements du Groupe de la Banque mondiale. La phase I, évaluée à quelque 142 millions de dollars, implique également la réalisation de vastes études environnementales et des activités d'obtention d'agréments et de permis, conformément aux strictes normes de la Banque mondiale. Trois autres phases suivront pour aboutir à une capacité de 100 MW.
Joseph C. Brandt, président-directeur général de ContourGlobal, a déclaré : « Les jalons posés ce jour pour que ContourGlobal mette sur pied le projet KivuWatt ont placé celui-ci sur les rails d'un achèvement rapide. Nous apprécions le leadership et la créativité de nos partenaires financiers, l'EAIF, le FMO et la BAD, et sommes honorés que le gouvernement rwandais nous ait accordé sa confiance en nous permettant de contribuer sensiblement à la sécurité énergétique du pays.
Negatu Makonnen, représentant de la BAD au Rwanda, a affirmé que la Banque africaine de développement est fière de participer à l'opération. « Le projet KivuWatt va permettre de fournir de manière plus fiable de l'énergie à un prix abordable, favorisant ainsi l'accès des populations rurales et des entreprises implantées au Rwanda à l'électricité », a souligné M. Makonnen.
Tony Lea, président de l'EAIF, a pour sa part déclaré : « Le projet KivuWatt est l'un des plus novateurs de l'histoire de la production d'électricité. L'EAIF est ravie que sa participation au financement du projet permette l'exploitation des ressources en gaz renouvelables du Lac Kivu dans l'intérêt du Rwanda et des Rwandais. »
« La FMO croit énormément dans ce projet d'exploitation de ressources locales en gaz renouvelables pour renforcer la production d'électricité au Rwanda et favoriser le développement économique et social du pays », a déclaré Huub Cornelissen, directeur du pôle Énergie et Habitat au sein de la FMO. « La FMO est ravie que sa participation financière ait permis la réalisation de ce projet novateur qui s'inscrit parfaitement dans la mission de soutien du secteur privé sur les marchés en développement de la FMO. »
À propos de ContourGlobal
ContourGlobal, dont le siège social se trouve à New York, est une société d'électricité internationale qui possède des installations d'une capacité de 3 250 MW en exploitation ou en construction dans 20 pays. La société a été fondée fin 2005 par son président-directeur général Joseph C. Brandt et Reservoir Capital Group, un fonds d'investissement de 5 milliards USD basé à New York. Avec plus de 1 500 salariés répartis sur quatre continents, ContourGlobal développe et exploite des usines de production d'électricité à partir de charbon, de gaz naturel, d'énergie hydraulique, d'énergie solaire, d'énergie éolienne, de biomasse et de pétrole. La société cible les marchés à forte croissance sous-desservies et les niches novatrices des pays développés. En 2011, le groupe devrait réaliser un chiffre d'affaires d'environ 900 millions USD.
Pour plus d'informations, veuillez consulter le site http://www.contourglobal.com.
À propos de la Banque africaine de développement (BAD)
La BAD est une banque de développement multilatérale qui compte parmi ses membres 53 pays africains (membres régionaux) et 24 pays non africains (membres non régionaux). Le Groupe de la Banque a pour objectif principal de contribuer au développement économique et au progrès social des pays membres régionaux, tant individuellement que collectivement. Pour cela, il finance une large gamme de projets et de programmes de développement à travers : (i) des prêts au secteur public (notamment prêts à l'appui de réformes sectorielles), des prêts au secteur privé (garanties et placements en actions) ; (ii) la fourniture d'une assistance technique à l'exécution de programmes et de projets de soutien institutionnels, et (iii) des aides d'urgence. En 2010, le Groupe de la Banque a approuvé 6,5 milliards USD de prêts. Par l'intermédiaire de sa branche spécialisée dans le secteur privé, la BAD fournit de nombreux produits financiers au secteur privé afin de compléter ses services de financement classiques aux gouvernements en apportant notamment une aide financière et technique à la réalisation de projets viables. Le montant des prêts accordés à la réalisation de projets dans le secteur privé atteignait 7,7 milliards USD en avril 2011. Les infrastructures, notamment dans le domaine de l'énergie, sont les cibles prioritaires dans le secteur privé.
À propos de l'EAIF
Lancé en janvier 2002, l'EAIF (Emerging Africa Infrastructure Fund, Fonds de développement des infrastructures de l'Afrique émergente) est un fonds américain de partenariat public privé, doté d'un capital de 600 millions USD qui assure par des prêts libellés en USD ou EUR ou des prêts mezzanine soumis à des conditions commerciales le financement à long terme de projets de construction et de développement d'infrastructures financés par le secteur privé dans 47 pays à travers l'Afrique subsaharienne. Ses secteurs d'intervention sont les télécommunications, le transport, l'eau et l'électricité. Bien que l'EAIF accorde des prêts à des conditions commerciales, il vise à soutenir des projets destinés à stimuler la croissance économique et à réduire la pauvreté, bénéficier à de larges groupes de population, résoudre les problèmes d'équité et de participation et promouvoir les droits sociaux, économiques et culturels.
L'EAIF est géré par Frontier Markets Fund Managers, une division de Standard Bank Plc.
Pour plus d'informations, veuillez consulter le site Internet http://www.emergingafricafund.com.
À propos de la FMO
La Société néerlandaise pour le financement du développement (FMO) est la banque de développement des Pays-Bas. Elle participe à la croissance durable du secteur privé des pays en développement et émergents en investissant dans des entreprises ambitieuses. La FMO part du principe qu'un secteur privé solide peut contribuer au développement économique et social en donnant à chacun les moyens de mettre ses compétences à profit et d'améliorer sa qualité de vie. Son action se concentre sur quatre domaines à fort impact en termes de développement : les institutions financières, l'énergie, le logement et l'agro-alimentaire. Avec un portefeuille de 5 milliards d'euros dollars, la FMO compte au nombre des principales banques de développement bilatéral du secteur privé.
Pour plus d'informations, veuillez consulter le site http://www.fmo.nl
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