Caris Molecular Intelligence™ recense un nombre élevé de biomarqueurs exploitables pour le traitement du carcinome urothélial (CU)
-- Les résultats, publiés dans Clinical Genitourinary Cancer, livrent des enseignements majeurs et de nouvelles stratégies thérapeutiques potentielles pour les patients dont les options médicamenteuses sont limitées
IRVING, Texas, 2 octobre 2014 /PRNewswire/ -- Caris Life Sciences®, une des plus grandes entreprises dans le domaine des biosciences qui se consacre à réaliser la promesse d'une médecine de précision, a annoncé aujourd'hui la publication d'une étude au cours de laquelle Caris Molecular Intelligence™, le service complet de profilage tumoral de la société, a été utilisé dans le but de recenser des biomarqueurs exploitables pour le carcinome urothélial (CU), un type de cancer urinaire qui va habituellement de pair avec un mauvais pronostic et peu d'options thérapeutiques. Les résultats de cette étude, qui ont été publiés en ligne dans Clinical Genitourinary Cancer, sont susceptibles d'élargir le champ des options thérapeutiques pour les patients atteints d'un CU, et potentiellement de donner lieu à de meilleurs résultats au niveau du traitement.
Faisant appel à la méthodologie multi-technologies de Caris Molecular Intelligence, y compris à l'immuno-histochimie (IHC), à l'hybridation in situ (HIS), et à l'analyse de séquençage des gènes (séquençage de prochaine génération et Sanger), 592 tumeurs CU localement avancées ou métastatiques ont été étudiées, avec 463 (87,5 %) cas de CU de la vessie, 74 (12,5 %) de CU non-vessie (bassinet, uretère, ouraque, urètre) et 55 autres histotypes (27 adéno-carcinomes, 17 carcinomes à cellules squameuses, 11 carcinomes à petites cellules) ayant été examinés respectivement. Ces recherches ont permis de recenser un nombre important d'aberrations de biomarqueurs qui pourraient aider les oncologues à adapter les traitements en ayant recours aux chimiothérapies conventionnelles et à des thérapies ciblées qui ne sont actuellement pas recommandées pour les patients atteints de cette forme de cancer. Plus précisément, le profilage multi-technologies a permis de recenser 43 options thérapeutiques différentes pour 98 % des cas de CU de la vessie et non vessie. En tant que groupe, les CU de la vessie ont présenté des niveaux plus élevés de biomarqueurs exploitables, ce qui donne à penser que les CU de sites primaires différents et les non-CU sont fondés sur des voies moléculaires différentes.
« Cette recherche fait clairement apparaître la valeur du profilage moléculaire multiplateformes pour la communauté, et contribue à recenser des traitements potentiels qui n'auraient pas pu être envisagés pour des populations de patients mal desservies, telles que celles atteintes de CU », explique le docteur Nicholas J. Vogelzang, de l'US Oncology Research Comprehensive Cancer Centers, à Las Vegas, dans le Nevada, et expérimentateur pour cette étude. « Pour ces patients, les résultats pourront être utilisés pour sélectionner des régimes thérapeutiques en fonction du site d'origine du cancer, en faisant appel à des thérapies recommandées par NCCN ainsi qu'à des thérapies qui ne sont pas actuellement approuvées pour le CU, mais qui le sont pour d'autres types de tumeurs ».
Le cancer urothélial est la variante la plus répandue du cancer urinaire, le deuxième cancer génito-urinaire le plus fréquent après celui de la prostate, et le quatrième cancer le plus fréquent chez les hommes. Alors que la plupart des cancers urothéliaux naissent dans la vessie, dans des rares cas ces tumeurs peuvent apparaître dans l'urètre, l'uretère, la prostate ou le bassinet. Environ de 25 à 30 pour cent des patients atteints de CU présentent des tumeurs qui touchent les muscles avec un risque élevé d'une progression de la maladie, de métastases et de décès. On estime que les patients atteints de CU avancé ont peu d'options thérapeutiques, et on ne leur offre pas habituellement de thérapies personnalisées et ciblées fondées sur le profilage moléculaire.
Parmi les points importants de cette étude clinique figurent les suivants :
- Le MP du CU a fait apparaître des surexpressions élevées d'altérations de TOPO2alpha, de PIK3CA et de PTEN pour les CU non-vessie (27 %) et vessie (21 %), ainsi que des mutations génétiques rares pour tous les sous-types
- En comparaison au CU non-vessie, le CU de la vessie a systématiquement présenté une expression protéinique anormale plus fréquente, y compris :
- HER2 (10 % vs. 3 % ; P = 0.04)
- c-Kit (11 % vs. 5 %)
- c-Met (25 % vs. 8 %)
- AR (16 % vs. 6 %)
- MGMT (63 % vs. 43 %)
- RRM1 (32 % vs. 11 %)
- SPARC (69 % vs. 33 %)
- TOPO1 (63 % vs. 39 %)
- Le CU de la vessie a également présenté une plus grande amplification de HER-2 (12 % vs. 2 % ; P = 0.06), par rapport au CU non-vessie
« Nous pensons que l'identification de nombres importants de cibles exploitables du CU dans le cadre de cette étude favorise un recours plus fréquent au profilage moléculaire par les oncologues dans le but d'améliorer les résultats pour les patients », selon le docteur Sandeep K. Reddy, chef des services médicaux chez Caris Life Sciences. « Ces résultats valident encore davantage ceux de plusieurs autres études menées par Caris, qui démontrent toutes que le cancer est manifestement une maladie fondée sur la voie de transmission, et pas nécessairement sur le site d'origine. Les médecins ont besoin de plus d'informations sur la composition moléculaire de chacune des tumeurs pour pouvoir déterminer un traitement de façon définitive et en toute confiance, et le profilage moléculaire multiplateformes peut à cet égard fournir des enseignements majeurs ».
A propos de Caris Life Sciences
Caris Life Sciences est l'une des plus grandes entreprises dans le domaine des biosciences qui se consacre à réaliser la promesse d'une médecine de précision grâce à la qualité et à l'innovation. Premier et plus grand service de profilage tumoral du secteur, Caris Molecular Intelligence™ fournit aux oncologues les options thérapeutiques les plus potentiellement exploitables sur le plan clinique qui existent aujourd'hui pour personnaliser les soins. Faisant appel à une multitude de technologies avancées et validées cliniquement, qui permettent d'évaluer les changements biologiques pertinents survenant dans la tumeur de chaque patient, Caris Molecular Intelligence met en corrélation les données de biomarqueurs générées à partir d'une tumeur avec des associations biomarqueurs/médicaments tirées de la littérature clinique sur le cancer. La société élabore également un série d'examens sanguins fondés sur sa plate-forme exclusive Carisome® TOP, une technologie de test sanguin révolutionnaire destinée au diagnostic, au pronostic et à la théranostique du cancer et d'autres pathologies complexes. Etablie à Irving, au Texas, Caris Life Sciences propose des services à travers l'Europe, les Etats-Unis, l'Australie et d'autres marchés internationaux. Pour en savoir plus, veuillez visiter www.carislifesciences.com.
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