Bilan des progrès de la recherche depuis la Conférence internationale 2011 de l'Alzheimer's Association
PARIS, July 20, 2011 /PRNewswire/ --
- De nouveaux rapports mettent en évidence les progrès réalisés dans les domaines de la détection précoce et des collaborations internationales -
- Le Président Sarkozy s'adresse aux chercheurs au sujet du Plan national Alzheimer -
Cette semaine, plus de 5 000 scientifiques du monde entier se sont rassemblés à Paris dans le cadre de la Conférence internationale 2011 de l'Alzheimer's Association® (Alzheimer's Association International Conference - AAIC 2011) pour discuter des derniers progrès réalisés dans la recherche sur la maladie d'Alzheimer. Les scientifiques ont présenté et parlé de la détection précoce, de l'intervention médicale et de la standardisation internationale pour la maladie d'Alzheimer, qualifiée d'épidémie du 21ème siècle, et d'autres types de démences.
« La maladie d'Alzheimer se développe à une vitesse alarmante aux États-Unis et dans le reste du monde », a déclaré le docteur William Thies, Ph. D., médecin et scientifique en chef de l'Alzheimer's Association. « La bonne nouvelle qui est ressortie de la Conférence internationale de l'Alzheimer's Association cette année est que nous faisons des progrès en matière de détection précoce de la maladie d'Alzheimer, et ce, souvent grâce à des collaborations scientifiques internationales novatrices. »
« Ces progrès sont essentiels pour aider les gens à vivre plus longtemps et plus sainement, sans être affectés par le handicap et la mort associés à la maladie d'Alzheimer. Ce n'est qu'en identifiant la maladie à ses débuts, même avant que ses symptômes ne deviennent évidents, et en la traitant tôt, que nous y parviendrons. Il est donc vraiment important que chacun participe à la lutte contre la maladie d'Alzheimer. Aux États-Unis, l'Alzheimer's Association mène l'effort public pour informer la population au sujet de la loi récemment adoptée sur le projet Alzheimer national (National Alzheimer's Project Act) et s'assurer de son application. Une série de séances publiques d'information est prévue pour le mois d'août dans tous le pays. Pour en savoir plus et participer, rendez-vous sur http://www.alz.org », a ajouté le docteur Thies.
Le Président Sarkozy s'adresse aux scientifiques effectuant des recherches sur la maladie d'Alzheimer dans le monde entier
Le Président Nicolas Sarkozy a parlé aux participants à l'AAIC 2011 du développement et de la mise en œuvre du Plan national Alzheimer français. Lancé en 2008, le plan français s'appuie sur trois objectifs : (1) améliorer la qualité de vie des personnes souffrant de démence et de leur famille ; (2) mobiliser la société française à la lutte contre la maladie d'Alzheimer ; et (3) faire progresser la recherche sur la maladie d'Alzheimer.
D'après l'Alzheimer's Association, le Plan national Alzheimer français pourrait servir de modèle à la création de plans similaires dans d'autres pays du monde. C'est un exemple d'initiative nationale reconnaissant la maladie d'Alzheimer comme un problème critique devant être résolu pour éviter les conséquences médicales et financières qu'il aura sur la nation au fur et à mesure du vieillissement de la population : une initiative qui dit que nous devons nous préparer pour l'avenir, investir dans des études essentielles et fournir les ressources nécessaires aux personnes concernées.
Points forts de la recherche présentés lors de l'AAIC 2011
- Deux études présentées lors de l'AAIC 2011 s'intéressaient à la clarification de la relation entre lésion cérébrale et troubles cognitifs légers. Le risque pour les vétérans plus âgés ayant subi un traumatisme crânien de développer une démence est plus de deux fois plus élevé. Sur une période de sept ans, la probabilité d'être diagnostiqué comme souffrant de démence était légèrement supérieure à 15 % chez les personnes ayant subi un traumatisme crânien contre 7 % chez les personnes n'ayant pas subi de traumatisme.
Lors d'une autre étude préliminaire, les chercheurs ont comparé les résultats d'un test cognitif effectué auprès d'un groupe d'anciens joueurs de football américain de la NFL à ceux de deux autres groupes : (1) 41 adultes similaires ne présentant aucun changement cognitif et (2) un échantillon de 81 personnes ayant été diagnostiquées comme souffrant de troubles cognitifs légers. Les chercheurs ont constaté que les anciens joueurs de football présentaient un risque de troubles cognitifs légers plus élevé que les non-sportifs. Les résultats du test des sportifs présentant des troubles cognitifs légers étaient semblables à ceux du groupe souffrant de troubles cognitifs légers, bien que les sportifs aient été légèrement moins affectés et qu'ils soient considérablement plus jeunes.
La relation entre lésion cérébrale et risque de démence reste incertaine : certaines études suggèrent un risque accru tandis que d'autres ne voient aucun lien entre les deux phénomènes. Il s'agit d'un sujet important qui mérite qu'on lui consacre des recherches plus approfondies. Pour en savoir plus sur les connaissances actuelles en matière de santé du cerveau et au sujet de la maladie d'Alzheimer, rendez-vous sur http://www.alz.org.
- Les scientifiques présents à l'AAIC 2011 ont dressé le bilan d'une étude suggérant que les risques de chutes sont plus fréquents chez les individus présentant les changements cérébraux les plus précoces associés à la maladie d'Alzheimer. Les chercheurs ont calculé le nombre de chutes chez des adultes plus âgés ne présentant aucun trouble cognitif apparent et présentant ou non une manifestation préclinique de la maladie d'Alzheimer, déterminée par une TEP du cerveau recherchant la présence d'une protéine toxique appelée amyloïde. Le risque de chute chez les personnes présentant des dépôts d'amyloïde était deux fois plus élevé. Les résultats de cette étude suggèrent que, chez certaines personnes, des changements de démarche et d'équilibre pourraient constituer des indicateurs précoces de la maladie d'Alzheimer, avant même l'apparition de troubles de la mémoire.
- Des études précédentes ont identifié un certain nombre de facteurs de risque potentiellement modifiables pour la maladie d'Alzheimer. Toutefois, il n'a pas été prouvé que la modification de ces facteurs de risque, principalement associés au style de vie, pourrait réduire le nombre de cas d'Alzheimer. Lors de l'AAIC 2011, les chercheurs ont présenté un nouveau modèle mathématique d'évaluation du risque global d'Alzheimer qui suggère qu'une réduction de 25 % de la prévalence des facteurs de risque bien connus des maladies chroniques, basés sur le style de vie, pourraient potentiellement éviter 3 millions de cas d'Alzheimer dans le monde, dont près de 500 000 aux États-Unis.
Les scientifiques ont fait appel à des modèles mathématiques pour calculer le pourcentage de cas d'Alzheimer potentiellement attribuables au diabète, à l'hypertension en milieu de vie, à l'obésité en milieu de vie, au tabac, à la dépression, à un faible niveau d'éducation et à une absence d'activité physique. Les chercheurs mettent en garde sur le fait que ces estimations sont basées sur une hypothèse n'ayant pas encore été vérifiée, à savoir qu'il existerait un lien de cause à effet entre les facteurs de risque examinés et la maladie d'Alzheimer, et que la modification de ces facteurs pourrait faire baisser le risque d'Alzheimer.
- Les chercheurs présents à l'AAIC 2011 à Paris ont fait part de leurs conclusions initiales sur les caractéristiques d'un groupe d'adultes plus âgés ayant maintenu des fonctions cognitives normales au fil du temps. Les scientifiques ont indiqué que, dans leur groupe d'étude, les facteurs les plus significatifs associés au maintien de fonctions cognitives saines comprenaient des scores peu élevés lors de la mesure du stress, de l'anxiété, de la dépression et des traumatismes, en dépit du fait que les participants aient été confrontés à des maladies mortelles ou à des scènes de violence ou qu'ils aient vécu avec des parents ou des conjoints toxicomanes. Les chercheurs ont émis l'hypothèse que la résilience face à des évènements pénibles de la vie était probablement liée à des capacités d'adaptation positives et à une personnalité « consciencieuse ».
- Le bapineuzumab (Pfizer, Janssen Alzheimer's Immunotherapy) est un anticorps utilisé pour l'immunothérapie passive et actuellement testé pour le traitement d'une maladie d'Alzheimer légère à modérée. Les premiers résultats de la phase II de l'étude sur le bapineuzumab ont soulevé des inquiétudes quant au risque d'effets secondaires causés par un œdème vasogénique. Deux études présentées lors de l'AAIC 2011 ont décrit (1) une réévaluation des résultats d'innocuité de la phase II, et (2) le premier bilan des données d'innocuité à long-terme pour le traitement au bapineuzumab au-delà de 78 semaines.
Les résultats d'innocuité à long terme ont été communiqués à l'AAIC 2011 à partir de l'étude ouverte de prolongation de la phase II qui est en cours. Quatre-vingt-six (86) personnes ont reçu le traitement au bapineuzumab pendant au moins trois ans, et 43 pendant au moins quatre ans à la date de cette analyse provisoire. Globalement, le bapineuzumab a été bien toléré avec des effets secondaires légers. Le résultat le plus encourageant de ces études est que la fréquence de l'œdème vasogénique (maintenant connu sous le nom d'ARIA-E) semble s'atténuer au fil du temps. Le risque de développer un œdème vasogénique a en effet diminué avec le nombre de perfusions du médicament : de 6,7 % pour les perfusions no. 1 à 3 à 2,7 % pour les perfusions no 4 à 10.
Deux neuroradiologues ont indépendamment analysé plus de 2 000 images d'IRM pour 262 participants aux études de phase II sur le bapineuzumab. Les scientifiques ont trouvé que les facteurs de risque pour l'œdème vasogénique incluaient à la fois l'allèle e4 du gène de l'apolipoprotéine, APOE-e4 (un facteur de risque génétique pour la maladie d'Alzheimer), et une dose plus importante de bapineuzumab, ce qui concorde avec les observations précédentes. D'après les chercheurs, les facteurs de risque identifiés dans cette étude suggèrent que ces images anormales pourraient être dues à l'accumulation et à la clairance de l'amyloïde des vaisseaux sanguins du cerveau.
- Un important objectif de la recherche sur la maladie d'Alzheimer est d'empêcher l'endommagement et la perte de cellules du cerveau en intervenant suffisamment tôt dans le processus de développement de la maladie, avant même que les symptômes apparents ne deviennent évidents, car à ce stade il est possible qu'il soit déjà trop tard pour efficacement traiter la maladie. En 2008, l'Institut national du vieillissement des États-Unis a financé la mise en place de l'étude DIAN (Dominantly Inherited Alzheimer's Network - Réseau sur la forme autosomique dominante de la maladie d'Alzheimer), menée par un réseau international de 11 centres de recherche éminents et dirigée par l'Université de Washington à St Louis. L'étude DIAN s'intéresse à l'apparition précoce de la forme familiale de la maladie d'Alzheimer causée par de rares mutations génétiques. Le DIAN dispose maintenant du plus vaste réseau de recherche au monde sur le caractère autosomique dominant de la maladie d'Alzheimer. En étudiant la maladie d'Alzheimer dans les cas rares destinés à contracter la maladie du fait de leurs gènes, nous pouvons en savoir plus sur la vaste majorité des personnes souffrant de la maladie d'Alzheimer.
Lors de l'AAIC 2011, les chercheurs du DIAN ont présenté les résultats cliniques, cognitifs, de l'IRM, de la TEP, du liquide cérébro-spinal et des biomarqueurs sanguins du premier groupe de participants à l'étude DIAN. Le registre DIAN finira par totaliser 400 individus. Lors de l'AAIC, les scientifiques ont présenté les données se rapportant aux 150 premiers inscrits. Les résultats suggèrent que les changements au niveau de la chimie du cerveau et des images peuvent être détectés au moins 10 ans, et peut-être jusqu'à 20 ans, avant l'âge prévu pour l'apparition de la maladie d'Alzheimer. D'après les chercheurs, les résultats démontrent la faisabilité de réaliser des études de prévention de la maladie d'Alzheimer dans ce segment particulier de la population.
- Tandis que le secteur d'Alzheimer se rapproche de son objectif de proposer de nouveaux tests de détection plus précoce de la maladie, des initiatives de recherche internationales innovantes font les premiers pas importants pour confirmer et standardiser les biomarqueurs de la maladie d'Alzheimer. Un biomarqueur est un élément qui peut être objectivement mesuré pour servir d'indicateur du processus de développement d'une maladie ou de la réponse du corps à la thérapie. Par exemple, la tension artérielle est un biomarqueur des maladies cardiaques. Deux études présentées lors de l'AAIC 2011 montrent l'importance de la standardisation internationale des biomarqueurs pour la maladie d'Alzheimer et du partage international des données.
Trois études multicentriques sur la maladie d'Alzheimer ont comparé pour la première fois les résultats de l'imagerie amyloïde du cerveau et l'impact de la génétique et de l'ethnicité sur ces résultats pour plusieurs pays sur trois continents. Ces trois études sont : l'initiative de neuroimagerie sur la maladie d'Alzheimer (Alzheimer's Disease Neuroimaging Initiative - US-ADNI), l'étude-phare australienne du style de vie et des biomarqueurs d'imagerie sur le vieillissement (Australian Imaging Biomarker and Lifestyle Flagship Study of Aging - AIBL), et l'initiative japonaise de neuroimagerie sur la maladie d'Alzheimer (Japanese Alzheimer's Disease Neuroimaging Initiative - J-ADNI). Ces études ont démontré que l'effet de l'âge et de l'APOE-e4 sur le dépôt d'amyloïde chez la population japonaise est semblable à celui identifié chez les Caucasiens, malgré une fréquence en allèle e4 inférieure chez les Japonais. De manière plus importante encore pour le secteur de la recherche sur la maladie d'Alzheimer, les résultats suggèrent que les trois séries de données ADNI multinationales peuvent être utilisées pour une analyse combinée. Une analyse combinée augmente la précision des résultats, réduit les effets de l'ethnicité et élargit le champ d'application des conclusions. C'est l'une des premières démonstrations de l'importance d'un partage ouvert des données dans l'initiative ADNI au niveau mondial, menée par l'Alzheimer's Association.
- Les premiers changements cérébraux provoqués par la maladie d'Alzheimer sont généralement décelés dans l'hippocampe, le « centre de contrôle » de la mémoire, qui s'avère souvent être la première zone du cerveau touchée par la maladie d'Alzheimer. Plusieurs protocoles publiés existent désormais pour évaluer le volume de l'hippocampe. Pendant la première phase du processus de standardisation, les chercheurs ont étudié les différents protocoles disponibles pour identifier les raisons sous-jacentes pour lesquelles ils obtenaient un écart lors des estimations du volume. Ce travail a été financé par l'Alzheimer's Association. L'étape suivante consistera à créer, à tester et à vérifier un protocole unique pour l'évaluation par IRM du rétrécissement de l'hippocampe dû à la maladie d'Alzheimer.
- Une personne souffrant de troubles cognitifs légers connaît des problèmes au niveau de la mémoire, du langage ou d'une autre fonction mentale, suffisamment graves pour être détectés par la personne elle-même, ou par son entourage, et pour être identifiés lors des tests, mais pas suffisamment sérieux pour perturber la vie quotidienne. Toutes les personnes diagnostiquées comme souffrant de troubles cognitifs légers ne développent pas la maladie d'Alzheimer. Cependant, la recherche a démontré que les individus atteints de troubles cognitifs légers sont plus exposés au risque de contracter la maladie d'Alzheimer pendant les prochaines années, particulièrement quand leur principal problème est la perte de mémoire. L'identification des facteurs qui témoignent de l'évolution des troubles cognitifs légers en maladie d'Alzheimer est apparue comme la principale priorité des recherches sur Alzheimer. Une perspective mondiale sur les troubles cognitifs légers, comprenant les données de six pays (Australie, France, Allemagne, Suède, Royaume-Uni et États-Unis) et présentée pour la première fois lors de l'AAIC 2011, a démontré que certains facteurs communs annoncent l'évolution des troubles cognitifs légers en maladie d'Alzheimer, notamment : la dépression, l'apathie, l'anxiété, l'âge, l'incapacité à effectuer les activités de la vie quotidienne, les problèmes cardiovasculaires (y compris les AVC et le diabète) et un faible niveau d'éducation. Les études demandent également aux médecins d'être plus attentifs aux plaintes subjectives concernant les troubles de la mémoire chez les personnes autrement en bonne santé, car elles pourraient être des indicateurs de la maladie d'Alzheimer.
- Il semblerait que la prolifération d'une molécule toxique connue sous le nom de bêta-amyloïde dans le cerveau des personnes souffrant de la maladie d'Alzheimer survienne avant le déclin cognitif. Une mesure précise ou un indicateur d'augmentation des dépôts d'amyloïde dans le cerveau pourrait permettre d'anticiper le diagnostic, contrairement aux méthodes actuelles de test cognitif, voire éventuellement indiquer la progression ou la gravité de la maladie. Deux études rapportées lors de l'AAIC 2011 ont recherché de nouvelles méthodes d'utilisation possible pour la détection précoce d'Alzheimer, en suivant l'évolution de la maladie, en identifiant des participants pour les essais de recherche et en évaluant l'impact des thérapies. La première étude s'appuie sur des analyses sanguines pour estimer la quantité de substance toxique, à savoir de bêta-amyloïde, contenue dans le cerveau. La deuxième suggère que des niveaux anormaux de certaines protéines dans le liquide cérébro-spinal (y compris la bêta-amyloïde) chez les personnes souffrant de troubles cognitifs légers peuvent indiquer qui développera la maladie d'Alzheimer au cours des 10 prochaines années.
- Dans le cadre d'une petite étude pilote présentée lors de l'AAIC 2011, les chercheurs ont analysé si les caractéristiques des vaisseaux sanguins situés à l'arrière de l'œil pourraient éventuellement servir de biomarqueurs pour la maladie d'Alzheimer. Les chercheurs ont découvert que la largeur de certains vaisseaux sanguins à l'arrière de l'œil était considérablement différente chez les personnes atteintes de la maladie d'Alzheimer et chez les individus en bonne santé, et que cela avait un lien avec l'imagerie cérébrale indiquant la présence de la maladie d'Alzheimer. Bien que la majorité des pathologies liées à la maladie d'Alzheimer surviennent dans le cerveau, il a également été détecté que la maladie entraînait des modifications dans l'œil, qui est étroitement connecté au cerveau et plus facilement accessible lors des examens effectués dans un cabinet médical. L'étude n'en est qu'à ses prémices mais est très encourageante.
- Les résultats d'une étude effectuée chez des personnes habitant en France, en Allemagne, en Pologne, en Espagne et aux États-Unis ont indiqué que, bien qu'elles aient moins peur de la maladie d'Alzheimer que du cancer, une grande majorité de ces personnes iraient consulter un médecin si elles constataient des symptômes de perte de mémoire ou de confusion. Le sondage a été financé par une subvention de Bayer à Alzheimer Europe et a été réalisé par l'Harvard School of Public Health. Cependant, de nombreux répondants croient qu'il existe maintenant un traitement efficace pour ralentir l'évolution de la maladie d'Alzheimer ; et beaucoup ont également déclaré qu'un test fiable existait actuellement pour déterminer si une personne était aux premiers stades de la maladie d'Alzheimer. Aucune de ces affirmations n'est exacte. Les scientifiques insistent sur le besoin d'une meilleure éducation sur la maladie d'Alzheimer.
À propos de l'AAIC
L'Alzheimer's Association International Conference (AAIC) est la plus grande conférence internationale de son genre, rassemblant des chercheurs du monde entier pour dresser le bilan et pour discuter des recherches et des informations novatrices sur la cause, le diagnostic, le traitement et la prévention de la maladie d'Alzheimer et des troubles liés. Dans le cadre du programme de recherche de l'Alzheimer's Association, l'AAIC sert de catalyseur pour générer de nouvelles connaissances sur la démence et pour promouvoir une communauté de recherche collaborative et vitale.
À propos de l'Alzheimer's Association
L'Alzheimer's Association est la première organisation sanitaire volontaire du monde dédiée aux soins, aux services d'accompagnement et à la recherche pour la maladie d'Alzheimer. Notre mission est d'éliminer la maladie d'Alzheimer grâce aux progrès de la recherche, de fournir et d'améliorer les soins et le soutien pour toutes les personnes atteintes et de réduire le risque de démence en faisant la promotion de la santé cérébrale. Notre vision est celle d'un monde sans Alzheimer. Visitez http://www.alz.org ou composez le 800-272-3900.
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