Avertissement lancé à la Conférence de la Banque mondiale et du FMI en Azerbaïdjan pour ne pas oublier le Haut-Karabakh alors qu'elle se penche sur d'autres conflits
BAKOU, Azerbaïdjan, May 28, 2013 /PRNewswire/ --
Des représentants de la Banque mondiale, du FMI et des députés de 70 États participant à une conférence organisée en Azerbaïdjan ont été avertis de ne pas oublier le conflit du Haut-Karabakh qui fait rage depuis deux décennies alors qu'ils œuvrent à la résolution de problèmes ailleurs dans le monde.
La réunion annuelle du Réseau parlementaire sur la Banque mondiale et le Fonds monétaire international a eu lieu ce vendredi pour discuter du récent accord de paix signé en République démocratique du Congo (RDC) et des efforts déployés à l'échelle internationale pour cimenter la paix par le développement économique.
Dans un message de la part de la République démocratique du Congo, le président de la Banque mondiale Jim Yong Kim a précisé que la région recevra des fonds de développement supplémentaires de 1 milliard de dollars comme « dividendes de la paix ».
« Nous allons présenter une proposition véritablement audacieuse visant le développement économique de l'ensemble de la région », a-t-il affirmé dans une conférence vidéo au début de sa mission auprès du secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon.
« L'engagement en faveur de la paix est crucial. Nous nous assurons maintenant qu'il existe des dividendes de la paix, que l'engagement envers la paix entraîne le développement économique et bien entendu la création d'emplois. »
L'Azerbaïdjan en tant que pays organisateur soutient entièrement l'initiative de paix de la RDC mais n'a pas manqué de souligner que tandis que les 200 députés présents avaient des raisons de s'inquiéter du conflit africain, à moins de 300 km de la conférence à Bakou sévit un conflit non résolu et dont on ne discute pas et qui bénéficie de beaucoup moins d'attention de la part de la communauté internationale.
« Les organismes internationaux n'ont aucun intérêt à résoudre le problème du Haut-Karabakh », a expliqué le député azerbaïdjanais Elkhan Suleymanov, organisateur de l'événement, dans son intervention à la conférence.
« Des organismes tels que le Conseil de l'Europe, l'ONU, le Parlement européen et de nombreux autres ne sont aucunement intéressés. »
M. Suleymanov a expliqué que malgré les efforts déployés ailleurs en faveur de la paix par le biais des fonds de développement, le conflit continu au Haut-Karabakh est toujours loin d'une résolution permanente.
Au début de son intervention, il a averti les députés présents que les problèmes économiques pourraient s'avérer dangereux au Haut-Karabakh. Il a fait remarquer que le réservoir d'eau de Sarsang, qui se trouve sous contrôle arménien depuis deux décennies, est maintenant dans un état critique de délabrement et risque un effondrement cataclysmique.
Il a souligné cet aspect pour montrer que le manque d'investissements de la part d'un pays peut constituer une menace grave pour un autre. Plus précisément, la vie de plus de 400 000 personnes vivant en aval est menacée.
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