Avertissement destiné aux acheteurs : le tourisme médical pour la greffe de cheveux peut avoir des conséquences coûteuses
La Société internationale de chirurgie de restauration capillaire met en garde contre les techniciens qui alimentent le marché noir des greffes de cheveux
GENEVA, Illinois, 26 mai 2016 /PRNewswire/ -- Tandis que le tourisme médical axé sur la chirurgie esthétique est une tendance en hausse, l'attrait des paysages pittoresques et des actes chirurgicaux moins chers peut être synonyme de voyage sans retour vers des procédés infructueux et dangereux lorsque ces actes sont faits illégalement par des techniciens plutôt que par des médecins qualifiés et formés à cet effet.
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Faisant écho à l'alerte lancée en 2014 aux consommateurs par la Société internationale de chirurgie de restauration capillaire (International Society of Hair Restoration Surgery ou ISHRS) sur la tendance en expansion des techniciens pratiquant la chirurgie de restauration capillaire et sur les graves conséquences que cette pratique implique pour les patients, l'ISHRS exhorte les consommateurs qui envisagent de voyager dans un pays étranger pour bénéficier d'une chirurgie de restauration capillaire de faire une recherche approfondie sur leur médecin spécialisé en restauration capillaire et sur les installations médicales, face au nombre croissant de rapports faisant état de greffes de cheveux de mauvaise qualité pratiquées par des techniciens à l'étranger sur des patients qui ne réalisent pas que cette pratique est illégale.
« Personne ne devrait se dire qu'une intervention de chirurgie esthétique, soit mineure soit-elle, n'est pas de la chirurgie, car des décisions médicales doivent être prises en permanence pendant les procédés cosmétiques et qu'un certain type de médicament est administré au patient et doit donc être surveillé, et dans certains cas ajusté, pendant l'intervention », a déclaré Sharon A. Keene, docteur en médecine, FISHRS (Tucson, Arizona), membre du Comité exécutif de l'ISHRS. « Nous constatons que certains patients qui recherchent des greffes de cheveux à l'étranger sont attirés par les références de tel ou tel médecin, mais il existe un modèle typique 'd'appât publicitaire' où la chirurgie réelle est effectuée par un technicien non autorisé à pratiquer des interventions chirurgicales. C'est une pratique dangereuse qui expose les patients à de graves risques. »
En Turquie, par exemple, de récentes restrictions faites par le ministère turc de la Santé sur les endroits où les interventions chirurgicales peuvent être effectuées ont interdit la pratique de la greffe chirurgicale de cheveux en dehors du milieu hospitalier. Les hôpitaux sont ainsi le seul endroit où les greffes de cheveux peuvent être faites en toute légalité. Ces restrictions ont entraîné un marché noir de la chirurgie, où des techniciens effectuent illégalement des greffes de cheveux dans des hôpitaux ou des cliniques privés. Cela a donné lieu à des actes chirurgicaux à bas prix très attractifs aux yeux des patients désinformés venus d'autres pays et qui sont à la recherche de greffes de cheveux, ce qui a fait de la Turquie un haut lieu du tourisme médical. En réalité, le TURSAB (un comité qui travaille avec le ministère turc de la Santé) rapporte que le tourisme médical à destination de la Turquie a généré des recettes de 4,5 milliards d'USD en 2015.
Malgré les bas prix souvent proposés pour des greffes de cheveux effectuées dans l'illégalité par des techniciens, celles-ci peuvent s'avérer très coûteuses pour les patients qui se voient exposés à un risque de diagnostic erroné, à l'échec de diagnostic des troubles capillaires et des maladies systémiques qui y sont liées, et à la réalisation d'une intervention inutile ou peu judicieuse. L'ISHRS croit fermement que ces risques potentiels mettent en danger la sécurité du patient et les résultats du traitement.
« Le marché noir des cliniques de greffes de cheveux en Turquie a pour cible les touristes médicaux qui méconnaissent cette pratique en expansion et sont attirés par une chirurgie moins chère - en particulier les patients des pays arabes qui ne prennent pas le soin de faire des recherches sur ces pratiques », a déclaré Tayfun Oguzoglu, docteur en médecine (Istanbul, Turquie), membre de l'ISHRS. « Les patients doivent prendre de très grandes précautions et faire une recherche approfondie pour savoir si leur chirurgien de restauration capillaire est bel et bien un médecin expérimenté et si tous les aspects de l'intervention sont pris en charge, du début à la fin, par un médecin et non pas par un faux docteur. Ce problème ne concerne pas que la Turquie. Il est de plus en plus important et touche l'Europe, le Moyen-Orient et les États-Unis. Il y a des rapports sur des cliniques en Allemagne, aux Pays-Bas et en Belgique où des groupes de techniciens turcs illégaux pratiquent cette intervention sous les auspices de médecins turcs autorisés. »
La chirurgie de restauration capillaire atteint des niveaux record, tel que le rapporte l'ISHRS dans son recensement des pratiques en 2015, qui fait état de la réalisation de 397 048 processus de restauration capillaire chirurgicale en 2014, soit une augmentation de 76 pour cent par rapport à l'année 2006. Les augmentations les plus importantes ont été signalées au Moyen-Orient, en Mexique / Amérique centrale et du Sud, et en Asie.
Pour aider les patients à prendre des décisions éclairées sur la chirurgie de restauration capillaire, l'ISHRS conseille aux patients éventuels de poser les questions suivantes, ainsi que des questions sur les coûts, les risques, les avantages à court et long terme, et la planification :
- Qui va faire l'évaluation de ma perte de cheveux et me recommander un traitement à suivre ? Quelles sont leur formation académique et professionnelle, leur autorisation d'exercer et leur expérience dans le traitement de la perte de cheveux ?
- Qui va s'impliquer dans l'intervention ? Quel rôle ces personnes joueront-elles et quelles sont leur formation académique et professionnelle, leur autorisation d'exercer et leur expérience en chirurgie de restauration capillaire ?
- Une personne non autorisée par l'État va-t-elle faire des incisions ou prélever des implants pendant l'intervention ? Si c'est le cas, veuillez identifier cette personne, expliquer son rôle spécifique et la raison pour laquelle elle est légalement autorisée à le faire.
- Toutes les personnes impliquées dans l'acte chirurgical sont-elles couvertes par une assurance contre les fautes professionnelles ?
Quand elle est effectuée par le bon médecin, la chirurgie de restauration capillaire donne, de nos jours, en toute sécurité et efficacité, des résultats naturels et permanents qui sont pratiquement indétectables. Pour obtenir plus d'informations sur la perte de cheveux et la chirurgie de restauration capillaire, ou trouver un médecin membre de l'ISHRS en fonction des états ou des pays, veuillez visiter le site web de l'ISHRS en cliquant sur www.ishrs.org. Pour une réimpression complète du rapport 2015 de l'ISHRS sur le recensement des pratiques, veuillez consulter les statistiques de restauration capillaire.
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