Anffa Union : les contrôleurs agricoles mettent en garde contre les risques que les nouvelles règles du gouvernement brésilien font peser sur la qualité de la viande et la santé publique
La tentative de réduire le délai de délivrance des certificats sanitaires internationaux et la proposition d'inclure des techniciens payés par l'industrie dans l'inspection des abattoirs menacent l'intégrité de l'inspection agricole au Brésil, selon Anffa Union.
BRASILIA, Brésil, 12 avril 2024 /PRNewswire/ -- Depuis plus d'un siècle, la qualité de la viande brésilienne est assurée par la surveillance des inspecteurs agricoles fédéraux du ministère de l'Agriculture et de l'Élevage (Mapa), une présence qui garantit des normes sanitaires strictes dans les abattoirs d'exportation du pays. Cependant, les récentes modifications demandées par les grands abattoirs et les propositions réglementaires suggérant le remplacement partiel de l'inspection officielle par les techniciens de l'industrie mettent en péril cette tradition de sécurité alimentaire.
En mars, à la demande des abattoirs, le Mapa a réduit de 5 à 2 jours le délai de délivrance du certificat sanitaire international, indispensable à l'exportation de la viande brésilienne. Cette mesure a été accueillie avec inquiétude par le secteur technique du Mapa et par le syndicat national des inspecteurs fédéraux de l'agriculture (Anffa), qui ont souligné l'impossibilité de maintenir la qualité de l'inspection dans cette nouvelle limite, en rappelant le délai moyen de délivrance du document, qui se situait déjà entre 3,49 et 4,28 jours. En avril, la Cour suprême de justice a suspendu les effets de la réduction du délai, la justifiant par un « risque de dommages irréversibles ou difficilement réversibles ».
« La proposition de règlement sur les techniciens qualifiés payés par le secteur privé pour effectuer des inspections réduit considérablement l'efficacité des inspections et s'écarte de l'intérêt public, compromettant l'obtention de produits sûrs et de qualité », a déclaré le président de l'Anffa, Janus Pablo Macedo.
Considérée comme radicale, cette mesure pourrait avoir des conséquences incommensurables sur les relations commerciales et diplomatiques du Brésil avec les pays importateurs. « La décision est grave, car les chargements peuvent être exportés sans vérification appropriée et, par conséquent, sans la garantie de satisfaire aux exigences convenues avec les pays importateurs, ce qui soulève des questions quant à la sécurité des produits et à la continuité des accords », a averti M. Macedo.
Le Brésil compte actuellement 2 300 contrôleurs agricoles, dont environ 20 % sont déjà admis à la retraite. Avec un déficit de 1 600 contrôleurs, le syndicat met en garde contre les risques croissants pour la santé publique et la réputation du Brésil en tant que fournisseur international fiable de viande, compte tenu des difficultés à répondre de manière adéquate aux exigences sanitaires.
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FSB Holding / Anffa Union
Shismênia Oliveira
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