Alors que les taux de tabagisme dans le monde reculent, ceux de l'Afrique grimpent en flèche -- avec des conséquences mortelles
Des spécialistes de la santé publique se rendent au Malawi et au Kenya, et demandent que les Africains aient accès à des solutions moins risquées pour remplacer le tabac
LONDRES, 18 de marzo de 2019 /PRNewswire/ -- Le tabagisme entraîne les maladies évitables les plus mortelles au monde, qui mettent fin prématurément à la vie de la moitié des fumeurs. À la fin du siècle, l'Organisation mondiale de la santé (OMS) estime qu'un milliard de personnes seront mortes d'une maladie liée au tabagisme.
Les taux de tabagisme sont en baisse à l'échelle mondiale, mais dans de nombreux pays à revenu faible ou intermédiaire, parmi lesquels les pays africains, les taux sont en augmentation. Les données de l'OMS montrent une nette augmentation du tabagisme dans de nombreux pays africains, de nombreux pays connaissant une augmentation projetée sur 5 ans de 5 % et plus.i
Les spécialistes de la santé publique Knowledge∙Action∙Change, basés au Royaume-Uni, ont visité cette semaine Lilongwe, au Malawiii et Nairobi, au Kenyaiii afin de lancer « Pas de feu, pas de fumée : situation mondiale de la réduction des risques liés au tabagisme 2018 » (Global State of Tobacco Harm Reduction, GSTHR), un rapport historique sur la disponibilité, la réglementation et l'utilisation à l'échelle mondiale de solutions de remplacement du tabac présentant un risque moindre, telles que les cigarettes électroniques (vapotage), les produits de tabac à chauffer sans combustion et le snus suédois (tabac oral pasteurisé).
Une stratégie de santé publique ayant fait ses preuves, la réduction des risques fait référence aux politiques, réglementations et actions visant à réduire les risques pour la santé en fournissant des formes plus sûres de produits dangereux ou en encourageant des comportements moins risqués, plutôt que de simplement les interdire.
Des preuves indépendantes émanant du principal organisme de santé publique du gouvernement britannique ont récemment démontré que le vapotage est au moins 95 % moins nocif que le tabac. Pourtant, malgré la Convention-cadre de l'OMS pour la lutte antitabac (CCLAT) de 2003 citant la réduction des risques comme l'une de ses principales tactiques, l'OMS a toujours été négative à propos des cigarettes électroniques, a appelé à leur interdiction ou à une réglementation stricte, et les considère comme une menace, plutôt que comme une opportunité pour la santé publique.
En partenariat avecle projet de diffusion des informations, Réduction des risques liés au tabagisme au Malawi (Tobacco Harm Reduction Malawi), et la nouvelle Campagne pour des alternatives plus sûres (Campaign for Safer Alternatives) basée au Kenya, les éditeurs du rapport GSTHR ont présenté des conclusions à l'échelle mondiale sur la réduction des risques liés au tabagisme, qui montrent que les fumeurs ont opté pour des produits plus sûrs et ont considérablement réduit les risques liés au tabac.
« Nous devons mettre fin à la hausse spectaculaire du taux de tabagisme en Afrique annoncée par l'OMS », a affirmé le professeur Gerry Stimson, directeur de Knowledge∙Action∙Change et professeur émérite à l'Imperial College London. « La plupart des fumeurs veulent arrêter de fumer, mais ils ont du mal à arrêter de consommer de la nicotine. Dans le monde entier, des millions de vies dépendent de l'acceptation par le consommateur et les gouvernements d'alternatives plus sûres au tabagisme. »
Chimwemwe Ngoma, chef de projet de la Réduction des risques liés au tabagisme au Malawi et titulaire d'une bourse d'études mondiale sur la réduction des risques liés au tabagisme, a déclaré : « La Réduction des risques liés au tabagisme au Malawi estime que tous les citoyens du Malawi devraient être informés des conséquences sur la santé, du caractère addictif et de la menace mortelle que représentent la consommation de tabac et l'exposition à la fumée du tabac. Les Malawiens devraient pouvoir faire des choix publics et personnels plus éclairés, notamment avoir accès à des produits à base de nicotine plus sûrs, afin de leur permettre de vivre plus longtemps et en meilleure santé. »
Joseph Magero, président de la Campagne pour des alternatives plus sûres et titulaire d'une bourse d'études mondiale sur la réduction des risques liés au tabagisme, a noté : « Les relations de la société avec le tabac et la nicotine sont en train de changer en raison des progrès technologiques, tels que les cigarettes électroniques et les autres produits plus sûrs contenant de la nicotine. La Campagne pour des alternatives plus sûres a été officiellement lancée cette semaine pour veiller à ce que davantage de personnes en Afrique de l'Est reçoivent des informations précises sur les alternatives au tabagisme. En informant les gens, nous pouvons enfin commencer à enrayer l'épidémie de tabac. »
Le rapport « Pas de feu, pas de fumée : situation mondiale de la réduction des risques liés au tabagisme 2018 » et ce communiqué de presse sont publiés par Knowledge∙Action∙Change, une agence de santé publique du secteur privé basée au Royaume-Uni.
iLe graphique intitulé African region – increasing daily tobacco prevalence trends peut être téléchargé et reproduit en créditant le GSTHR sur https://gsthr.org/images/charts/chapter2/2.5.jpg
ii13-14 mars 2019, Golden Peacock Hotel, Lilongwe, Malawi. Pour plus d'informations sur l'événement, contactez Chimwemwe Ngoma, comme indiqué ci-dessus.
iii18 mars 2019, Hilton Garden Inn Hotel, Nairobi, Kenya. Pour plus d'informations sur l'événement, contactez Joseph Magero, comme indiqué ci-dessus.
Related Links
WANT YOUR COMPANY'S NEWS FEATURED ON PRNEWSWIRE.COM?
Newsrooms &
Influencers
Digital Media
Outlets
Journalists
Opted In
Share this article