La liberté d'expression et les partis de l'opposition jouissent d'un rôle grandissant en Azerbaïdjan
BAKOU, Azerbaïdjan, November 3, 2011 /PRNewswire/ --
Le groupe de travail commun d'experts sur les droits humains juge « déroutante » la participation du gouvernement norvégien dans sa politique partisane domestique
« étant donné que la majorité des 55 partis politiques officiellement enregistrés en Azerbaïdjan soutiennent l'opposition et que des dizaines de journaux de l'opposition sont publiés librement, l'Azerbaïdjan devient progressivement une démocratie en faveur de la liberté d'expression, dans laquelle les partis de l'opposition jouent un rôle de plus en plus direct et proéminent dans la société civile », selon un groupe de travail international d'experts sur les droits humains et d'académiciens européens proéminents, qui se sont réunis mercredi à Bakou à l'occasion de leur conférence semestrielle.
Le développement social et économique s'est poursuivi, au même titre que la tolérance religieuse, et la diversification de l'économie centrée sur l'énergie s'est avérée prometteuse, a indiqué le groupe de travail commun pour la mise en œuvre de normes internationales dans une déclaration publiée après la fin des réunions.
Le groupe de travail commun, composé de juges, d'experts sur les droits humains, d'économistes et d'autres défenseurs de la société civile, a ajouté que l'engagement de l'Azerbaïdjan à rester un « partenaire énergétique stratégique » de l'Union européenne était également encourageant, à une époque où les dirigeants de l'UE doivent garantir la sécurité de l'énergie.
Lors de sa réunion, le groupe de travail commun s'est principalement concentré sur le système pénitentiaire de l'Azerbaïdjan, et en particulier sur la visite d'enquête d'un complexe de détention, sur la question de la présence de prisonniers d'opinion présumés et sur les progrès réalisés pour mieux définir les prisonniers d'opinion sous les auspices du Conseil de l'Europe des 47 nations.
« L'engagement du gouvernement vis-à-vis de la liberté d'expression semble évoluer dans la bonne direction, comme l'ont prouvé sa récente conformité à un jugement de la Cour européenne des droits humains et le pardon au printemps dernier d'un journaliste militant de l'opposition, ainsi que le paiement de compensation qui lui a été versé », a déclaré le juge Jean-Paul Moerman, membre de la Cour constitutionnelle de Belgique ayant assisté à la réunion du groupe de travail commun.
« Je pense que le fait que la publication de ce journaliste ait été acclamée par Catherine Ashton, Haute représentante de l'Union européenne pour les Affaires étrangères, indique que l'Azerbaïdjan évolue dans la bonne direction en tant qu'État post-soviétique en pleine maturation, seulement vingt ans après avoir proclamé son indépendance », a déclaré le Sénateur et ancien juge Manuel Altava d'Espagne, également membre du groupe de travail commun.
En mai dernier, Mme Ashton s'est réjouie de cette publication, la considérant comme « une mesure importante prise par les autorités de l'Azerbaïdjan », et a déclaré encourager les efforts réalisés par l'Azerbaïdjan « pour renforcer la démocratie et l'autorité de la loi », ainsi que ses « engagements internationaux liés à la démocratie et aux droits humains».
Certains membres azéris ont informé le groupe de travail commun de l'intention du gouvernement norvégien de soutenir le lancement d'une initiative privée menée par deux activistes politiques, dont on dit qu'ils prévoient de publier une liste de prisonniers politiques azéris présumés le 4 novembre.
Selon le groupe de travail commun, si la Norvège participait le 4 novembre, cette initiative pourrait impliquer une assimilation du pays à « un évènement pouvant devenir une intrusion dans les affaires internes d'un autre pays souverain », ce que le groupe de travail commun a qualifié de « déroutant ».
La publication d'une telle liste prétendue par les alliés politiques domestiques de la Norvège en Azerbaïdjan a lieu à un moment où les critères objectifs définissant les prisonniers politiques à travers les 47 pays membres du Conseil de l'Europe n'ont pas encore été finalisés et où l'absence d'une telle définition crée un risque sérieux d'utilisation de plusieurs échelles de critères différentes et de précédents non souhaités, a indiqué le groupe de travail commun.
Pour tout complément d'information, veuillez contacter M. Shahin Camalov, Co-président du groupe de travail commun, à l'adresse [email protected]
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